Elle se retourne puis s'en va.
-Desolé mais il faut que j'aille la rattraper. Dis je à Véro.
-Oui. Me dit elle simplement.Je dévalise les escaliers à toute vitesse pour la rattraper par le bras alors qu'elle pleurait toujours.
-Khadija je suis désolé. Encore un fois ce n'est pas ce que tu crois, elle était sur le point de se suicider et c'était la seule moyen que j'avais pour la retenir.
-Karim laisse mon bras.
-Excuse moi. Fis je en lâchant son bras comme demander.
-On va chercher du travail ? Demande t'elle en séchant ses larmes.
-Euh oui.
-Allons y alors. Rajoute t'elle en continuant son son chemin.Pendant toute la journée je n'ai cessé d'être gêner et très honteux par rapport à ce que je lui ai fait d'autant plus que je lui ai promis d'établir une distance avec Véro. Maintenant qu'elle m'a surprise entrain de lui que je l'aime, elle doit me prendre pour un menteur. En plus elle ne me dit rien, je sais qu'elle est déçue et un peu fâchée contre moi mais Khadija est tellement bien éduquée que ça ne lui empêche pas de me répondre à chaque fois que je lui parle même si elle évite complètement le sujet de Véro. J'ai vraiment honte d'avoir une femme aussi parfaite et de lui faire endurer de la douleur.
À force de marcher, j'ai senti qu'elle était fatiguée mais elle ne disait rien. Elle se contentait juste de marcher à son rythme et moi de mon côté je commençais à perdre mon sang froid.
-On ne trouvera jamais du travail. Depuis ce matin on a même pas un seul emploi, je suis désespéré. Dis je en m'asseyant sur le sol.
-Ne dis pas ça Karim, tu ne dois pas être désespérer. Du travail, on en trouvera. Dit elle en se mettant à genoux juste devant moi.
-Mais je suis pauvre et je ne fais que t'enfoncer. Tu ne mérites pas ça.
-Bah c'est pas grave parce qu'on est à deux Karim.
-Oui je sais.
-Bien lèves toi maintenant. Tous les gens nous regarde, on va allez s'asseoir sur le banc là. Ici il fait trop chaud, on peut tomber malade. Réponds t'elle en se levant. Viens ! Ajoute t'elle en me tendant sa main sur laquelle je m'agripper pour me mettre sur pieds et elle la lâcha automatiquement puis ensemble on se dirigea vers le banc qu'elle m'avait pointer du doigt.-Pourquoi tu es si endurante Khadija ? Demandais je.
-Hum. Fit elle avec l'ombre d'un sourire sur son visage. Ce monde est une prison pour les croyants et nous purgeons simplement notre sentence pour espérer avoir le paradis dans l'au-delà. Être endurant ça en vaut le coup.
-C'est vrai. Avouais je. Sauf que certains purge une peine plus difficile que les autres.
-Peut être que ce sont ces personnes là qui auront droit au degré le plus haut des paradis.
-Ouais peut être.
-Imagine qu'on soit muet et que l'on ne peut pas prononcer la Chahada, imagine qu'on soit sourd et que l'on ne peut pas écouter l'adhan, imagine qu'on soit aveugle et que l'on peut pas voir le Coran, imagine que l'on soit handicapé et que l'on ne peut pas aller à la mosquée ni faire le Hadj. Donc tu vois Allah nous a épargné de tout ça, il faut qu'on soit reconnaissant et quoi qu'il nous arrive il faudra toujours dire Al Hamdoulilah.
-Alhamdoulilah. Répétais je après elle.
-J'ai une idée ! Me dit elle.
-Dis moi.
-Étant donné que toi tu n'as pas grand chose et que moi je n'ai absolument rien vu que j'ai dépensé tout mon argent pour ma formation, on....
-Tu as dépensé ton argent pour ta formation, est-ce que tu l'as eu ?
-Oui j'ai fait beaucoup d'économie pour payer tout à l'avance. Non je ne l'ai pas eu car je n'ai pas pu terminer ma dernière année.
-Et ton argent tu l'as perds.
-Oui. Avoua t'elle tristement.
-Je suis désolé. J'ai l'impression de gâcher ta vie.
-Écoute Karim, je disais vu que l'on a rien, le mieux à faire c'est de jeûner.
-Et à l'heure du rupture ?
-On verra bien. L'essentiel est que l'on jeûne et si on a pas de quoi faire la rupture, on boira de l'eau tout simplement.
-Ça sera difficile pour toi. Tu n'as pas l'habitude. M'inquietais je.
-Oui mais je ne suis pas seule. Nous sommes deux. Au fait Karim avec le peu d'héritage que m'a laissé mon père, j'en avais acheté un appartement. C'est deux chambres, deux toilettes, un salon avec balcon et une cuisine.
-C'est bien. Dis je simplement en comprenant où est-ce qu'elle voulait en venir. On y va.
-Attends Karim...je ...
-Khadija je sais ce que tu veux dire et je refuse catégoriquement de venir vivre dans ton appartement.
-Karim, regarde moi dans les yeux.
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Karim, De Talibé à Multimillionnaire.
General FictionLa vie est vraiment stupéfiant lorsque l'inverse de ce que l'on prévoit pour notre avenir nous attends. ##Tous droits réservés.## ××_ATTENTION ŒUVRE EXCLUSIVEMENT PROTÉGÉE_××