Chapitre 44 :

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-Qu'est-ce qu'il y a ? Me demande Khadija en voyant ma réaction.
-Mon père porte le même nom ! Lui répondis je.
-Exactement le même nom ?
-Oui Khadija.
-Beaucoup de personnes portent ce nom Karim. Dit elle.
-D'après toi pourquoi ai-je fait le rapprochement avec ton père ? Rigola t'il.
-Mais tu as vécu avec ton père, tu devrais être en mesure de le reconnaître non ? Me questionna Khadija.
-Khadija j'avais à peine 5 ans quand j'ai été envoyé dans un internat pour l'apprentissage du fait Coran et jusqu'à ce que je me souvienne mon père n'a pas toujours été présent. À lui je ne me rappelle de rien ! Absolument de rien ! Me tenais je la tête.
-Et de ta mère ?
-Je l'a reconnaîtrais, j'ai des flashs sur elle.
-Mais pourquoi tu......
-KHADIJA ! Ça suffit. Arrêtes de me poser des questions. Ne m'énerves pas plus. Lui hurlais je dessus.
-Excuse moi. Murmura t'elle.

Pendant ce temps là, le présumé Babacar nous regarder de façon amusé sans s'interposer.

-Il est facile de venir chez moi et de porter le nom de mon père. Lui dis je.
-Oui c'est sûrement parce que vous avez fait des recherches. Ajouta ma femme. Comment pouvons-nous croire ce que vous sous entendez ?
-Ta mère s'appelle Christina Derneville, une franco-sénégalaise. Tu as exactement tout d'elle d'où ta grande beauté et rien de moi enfin si ce n'est mon nom et ma couleur de peau mais ta mère aussi est très claire donc voilà.
-Pouvez vous nous faire une description de sa mère ? Lui questionne Khadija.
-Christina était une femme très jolie, c'est la copie conforme de Karim comme je disais. Elle était de taille moyenne et rlke était plus ou moins courte.
-Je ne me souviens pas beaucoup de son physique mais de son visage. Répondis je.
-Alors tu dois certainement se souvenir de la marque qu'elle en forme Z près de son arcade sourcilière gauche.
-C'est pas possible ! C'est pas possible ! Me tenais je la tête.
-C'est vrai alors. Dit ma femme en me tenant la main que je retirais aussitot.
-Tu ne peux pas être mon père. Tu ne peux pas m'avoir rencontré dans la rue sachant que tu es mon...père. Un père ne peux pas être aussi insensible.
-Oh je t'en prie ne me parle pas de pére toi qui n'est même pas foutu d'avoir un enfant.
-Je veux que vous sortiez de chez moi !
-Pas avant que tu n'ais écouté l'histoire pour laquelle tu as été Talibé et encore moins pour te parler de mes besoins.

Étant donné que je ne disais rien et ma femme non plus. Il continua:

-Christina était venue vivre ici dans un appartement qui appartenait à son pére, pour une formation. Elle était très belle et dès que je l'ai vu, elle m'a tapait dans l'œil. C'était réciproque de son côté aussi donc très vite on s'est mis en couple elle et moi, pendant 2 ans nous avons entretenu une relation secrète car elle était chrétienne et moi j'étais musulman mais un beau jour nous avons sans le vouloir dépassé les barrières. Deux semaines plus tard, elle m'a annoncé qu'elle était enceinte et aussi tôt on s'est mis d'accord qu'il ne fallait pas que tu naisses, de un parce que j'étais déjà marié et j'avais un enfant et de deux parce que ses parents étaient très sévère. Malheureusement malgré tous les essais de te faire avorter eih bah ironiquement et miraculeusement tu as vu le jour. Je ne vais pas te mentir, à ta naissance je n'avais rien voulu savoir et je n'acceptais pas la paternité mais Christina m'a menacé que soit je prenais mes responsabilité jusqu'à ce qu'on trouve une solution soit elle disait tout à ma femme au risque de se dénoncer elle même. J'ai pas eu le choix, je t'ai donné mon nom de famille et j'ai du payer tes besoins jusqu'à tes 5 ans. D'ailleurs c'est pour ça que tu n'as jamais pu aller à l'école parce que tu ne devais absolument pas sortir si ce n'est pour tes visites à l'hôpital. Durant toute ta vie, tu as été solitaire mais grâce à ta mère tu sais lire, parler et écrire, d'autant plus que tu mémoriser très vite les choses. Et puis bref je disais que lorsque tu as eu 5 ans, il était temps pour Christina de rentrer en France et moi encore une fois de plus, j'avais ma famille alors on a décidé de te laisser dans un internat pour l'apprentissage du Coran puis on a dit au maître que lorsque tu auras tes 18 ans, de te dire de ne surtout pas nous chercher et voilà.
-En l'emmenant vous aviez décidé à l'avance de ne plus le revoir ? Demande Khadija pendant que je bouillonais de tristesse.
-Oui. Dit il.
-Et sa mère n'est jamais revenu depuis ?
-Si mais c'était pour un voyage d'affaire, il y a de cela moins de 3 ans.
-On s'en fou d'un voyage d'affaire ou pas, elle n'a même pas eu une minute pour aller voir son fils. Commença t'elle à s'énerver.

J'écoutais très attentivement ce qu'il disait mais j'avais les yeux rivés au sol, je me battais contre moi même pour ne pas montrer ma colère ni ma tristesse de savoir que dans leurs yeux je n'étais qu'une erreur. Un fils qui n'est pas né d'un mariage, le fruit d'une soirée trop arrosé, voilà ce que j'étais.

-Elle est libre de faire ce qu'elle veut non ! Repond t'il.
-Astel.est.ma.soeur. Prononcais je de façon à ce qu'il m'entende.
-Tu comprends mieux pourquoi il fallait que je mette un terme à votre relation inceste.

Je me mis à rire nerveusement.

-Comment avez vous pu le croiser dans la rue, perdu, seul, délaissé à son propre sort alors que vous saviez que c'est votre enfant ? Heureusement qu'il ne vous ressemble en rien.
-Je vous l'ai déjà dit j'étais déjà marié et j'avais une vie de rêve. Si quelqu'un avait su que c'était de moi cet enfant, je serais réduit à cendre. Comprenez que Karim n'était qu'une impasse qui menaçait d'exploser à tout moment dans nos vies.
-Ça je le comprends mais ce que je ne comprends pas c'est votre insensibilité face à lui. Ok, vous ne vouliez pas que votre femme le sache mais comment avez-vous pu le mettre à la rue juste pour qu'il s'éloigne de sa soeur ? Ce n'était pas nécessaire étant donné que Khadija allait voyagé. Mis à part ça, vous aurez pu réagir autrement comme lui donner un appartement et de l'argent par le biais d'une autre personne sans qu'il sache que ça vient de vous.
-Je n'avais pas pensé à ça. Avoua t'il. Je voulais juste qu'il mette au plus vite un terme à sa relation avec Astel et qu'il s'en aille loin.
-Comme la rue et ce qui l'englobe ! Vous êtes vraiment lamentable.
-J'avoue qu'avec Karim j'ai pas toujours été bien mais bon ainsi va la vie. Elle est faite de regret.
-Vous n'avez pas l'air de regretter.
-Ne vous fiez pas à mon comportement impassible. Je suis comme ça.
-Aujourd'hui il est devenu millionaire et comme par magie vous êtes là ! Dit ironiquement ma femme.
-Vous êtes là pour vous faire pardonner ou pour autre chose ? Demandais je en le regardant droit dans les yeux.

J'ai beau grandir sans parents, j'ai beau dire que ce n'était rien grave, que j'avais pas besoin d'eux car j'avais Allah et quiconque a Allah dans le cœur, Il lui suffit mais au fond de moi, j'aurais toujours cet espoir de tout changer, de les avoir auprès de moi. De sentir ce que ça fait d'avoir un modèle masculin et un modèle féminin sur qui je pourrais compter à tout moment.

-Je suis quelqu'un de très direct, j'ai besoin d'un appartement et une petite somme.
-Vous ne me verrez jamais comme un fils n'est-ce pas ?
-La rencontre avec Christina a été une erreur et toi tu es l'erreur de cette erreur Karim. Dit il de façon détaché.
-L'erreur de cette erreur dont vous parlez, n'est pas en mesure de vous aidez. Me levais je du canapé. Avez-vous déjà vu une erreur aidez une personne ? Bien évidemment que non. Sortez de chez moi ! Ouvrais je la porte.

Il me regarde incrédule et perplexe que je puisse utiliser un ton pareil.

-Sortez.de.chez.moi ! Prononçais je en serrant les poings.
-S'il vous plaît allez vous en avant qu'il ne perde le contrôle sur lui même. Le supplia ma femme.






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Merci ;)

Karim, De Talibé à Multimillionnaire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant