Karim, De Talibé à Multimillionnaire.

Chapitre 25 :

-Khadija ! M'exclamais je surprise qu'elle me voit faire un acte aussi ignoble le soir même de sa venue ici.

Je poussais aussitôt Véronique de mon chemin pour m'approcher d'elle.

-Je suis désolé, je ne...je...ne...sais pas quoi dire. Avouais je comme un idiot en baissant la tête ne pouvant pas affronter son regard sur moi.
-J'étais venue te demander si tu voulais bien prier avec moi ? Demande t'elle en ignorant royalement ce que je venais de dire.
-Euh oui. C'est vrai que j'ai pas encore prier.
-D'accord. Je t'attends ! Fit elle en s'éclipsant après m'avoir jeter un regard vraiment glacial.

La honte qu'elle m'est vu entrain d'embrasser une autre personne m'empêchait non seulement de reculer mais aussi d'avancer et même de bouger d'ailleurs.

-Qui c'était ? Questionne Véronique derrière moi.
-C'était ma femme !
-Quoi ? Tu t'es marié ?
-Oui je me suis marié depuis une semaine. Quant à ce que tu m'as fait aujourd'hui, j'aimerais que tu ne joues plus ce genre de jeu avec moi Véro. Tu es comme ma sœur et sans vouloir te brusquer le fait de savoir que tu aies osé m'embrasser me dégoûte au plus haut point. Imagine un peu ton sentiment si Paul t'avais embrasser ? Tu vois, c'est le même sentiment que j'ai en ce moment.
-Ne le prends pas mal s'il te plaît. C'était sous le coup de la tristesse. Se défend t'elle.
-Dans ce cas à partir d'aujourd'hui si tu es sous le coup de la tristesse va voir une autre personne mais pas moi.
-Karim je crois que....
-Moi je crois que tu es en pleine crise d'adolescence et que tu devrais attendre que ça passe. Et crois moi si tu essaies encore quelque chose avec moi, j'en parlerai directement à ton frère et lui tu sais qu'il ne blague dans un cas pareil. Bonne nuit ! La coupais je avant de descendre les escaliers.

Une fois devant la porte, j'hésitais une dizaine de secondes avant d'y rentrer la trouvant assise sur le tapis en lisant le Coran. Quelle perfection cette femme !

-Je suis là. Je vais faire mes ablutions ensuite je dirige la prière.
-Qui est cette fille ? Demande t'elle en fermant le Coran.
-C'est Véro, la sœur de Paul.
-Non je veux dire qui est cette fille pour toi ? Questionne t'elle en levant sa tête en ma direction. Entretiens tu une quelconque relation avec elle ? Dis moi la vérité !
-C'est comme ma sœur. J'entretiens aucune autre relation avec elle. J'étais à la terrasse et elle m'a rejoint là-bas parce qu'elle n'arrivait pas à dormir. Elle n'était pas bien, elle s'est mise à pleurer et c'est en la calmant qu'elle m'a embrassé.
-Cela ne m'aurait pas déranger si jamais tu n'étais pas fraîchement marié avec moi et avec ma sœur. Pourquoi elle vient pleurer dans tes bras à toi ? Demande t'elle d'une douceur inouïe. N'a t'elle pas d'amie ?
-Je sais pas Khadija, on s'est vu là-bas par hasard je te jure que je l'a vois comme si c'était ma sœur.
-D'après ce que tu m'as expliqué, elle ne partage pas ce sentiment fraternel. Je ne te défends pas de faire ce que tu veux mais attends au moins quelques mois pour le respect de ce mariage.
-Je sais. Pardonne moi.
-Il y a peine des heures de cela que tu m'as promis de ne pas me faire du mal. Sourit elle tristement en me regardant lorsqu'une larme coula de ses yeux.
-Khadija je t'en prie pardonne moi. Je te jure par Allah que je t'ai dit la vérité. Dis je en l'approchant pour effacer aussitôt cette larme.
-Tu sais Karim si j'ai bien un défaut c'est que je suis hyper sensible et vulnérable. Je viens à peine de venir vivre avec toi et je te surprends entrain d'embrasser une autre femme. Pour tout te dire je le prends comme un manque de respect et ça me fait vraiment du mal parce que je n'y suis pas habituée. Là où j'ai été, on m'a toujours témoigné du grand respect alors que ce soit toi mon mari qui me fait ça, je ne digère pas. Je ne digère vraiment pas. Je te le dit direct. Explique t'elle en se dégageant de mon emprise.

Je récapitule en plus d'être douce, posée, pieuse, très bien éduquée, pudique et adorable, elle a aussi du caractère en plus d'être franche. Waouw, pour une femme j'ai une femme. Je commence secrètement à remercier Mame de m'avoir donner la main de sa fille. Comme me l'a dit Paul, c'est une perle.