-Soubkhanallah.
-Paul arrête de dire du n'importe quoi, elle n'est pas morte, elle est sous une respiration artificielle. Parla sa mère en bas.
-Elle respire à cause d'une machine alors on sait bien ce qui va se passer après. Arrête de te voiler la face maman. Répond t'il.
-Je t'interdis de répéter qu'elle est morte. Soit tu restes et tu pries pour elle soit tu te casses d'ici. Ne m'énerve pas. Ajouta sa mère.
-C'est bon je me tire. Dit celui ci.
-Paul ta mère a raison tu ne dois pas penser comme ça, tant que son âme reste dans son corps tu dois garder de l'espoir. Est-ce que ta mère sait pour ton père ?
-Non pas encore. C'est pas le moment.
-D'accord bon je te laisse.
-Attends tu voulais me dire quelque chose non ?Je me retourne pour voir ma femme qui se tenait toujours la tête en grimaçant. Oui j'avais besoin d'aide mais Paul ne va pas bien aussi donc ça serait idiot de lui demander de m'aider.
-Euh non pas du tout. Tiens moi au courant de l'état de santé de ta sœur. Bye. Raccrochais je.
//•Fin de la conversation Téléphonique•//
Je range mon téléphone en soupirant avant de lever la tête au ciel pour dire ''Ya Rabbi j'ai vraiment besoin de Toi, si j'ai une fois accomplit une bonne action qui m'est redevable c'est à ce moment que j'en ai besoin. Ma femme est malade et je n'ai rien pour l'aider, accorde moi ton assistance je t'en supplie. Ô Seigneur ! Je me mets sous Ta protection contre les soucis et la tristesse, contre l’incapacité et la paresse, contre l’avarice et la lâcheté, contre le poids de la dette et la domination des hommes. Et même pendant ce moment où rien ne va, la louange est à Toi Allah et ça quelque soit les circonstances'' Terminais je avant d'aller m'assoir sur le banc pour tenir ma femme dans mes bras qui pleurait à chaudes larmes.
-Je suis désolé. Je suis désolé. Pardonne moi Khadija. Dis je simplement pendant qu'elle soupirait de fatiguement de temps à autres. Il faut que tu sois forte, je sais que ta douleur est indescriptible mais pense à Allah SWT, c'est lui le Maître et si jamais tu te demandes pourquoi il ne nous vient pas en aide, dis toi qu'un professeur ne parle pas quand ses élèves font un examen. Voilà ce que nous traversons, un examen et seul notre foi pourra faire de nous de bonnes élèves alors s'il te plaît garde cette phrase en tête. Et c'est souvent au moment où on s'y attends le moins que l'aide du professeur nous parvient alors gardons la foi. Allah aime les endurants, ne l'oublie pas.
Mes mots semblaient l'apaiser même si la douleur restait aussi pertinente pour elle, je sais que ma phrase est entrer dans sa tête comme un remède.
Quelques vingtaines de minutes plus tard, sachant que j'avais assez attendu et que la situation de Khadija commençait à dépasser mes capacités, je la portais dans mes bras pour la ramener à la maison et trouver une autre solution. Chaque pas que je posais j'espérais que quelqu'un m'arrête pour nous aider mais hélas non, tout mon espoir me quitta lorsque j'arrivais devant les escaliers de l'appartement. En fait je n'étais même plus triste non j'étais en colère, très en colère que le Majestueux m'est laissé à mon propre sort. Je ne montrais rien mais au fond de moi je brûlais de rage et pas qu'un peu. Si je n'avais pas Khadija avec moi, c'est sûr que j'aurais littéralement péter les plombs.
J'étais sur le pas de notre porte en essayant tant bien que mal de sortir mes clés de ma poche.
-Pardon Monsieur. Vous avez besoin d'aide ? Me demande un homme qui montait les escaliers, il était plutôt âgé.
-Oui, vous pouvez m'aider à sortir mes clés de ma poche s'il vous plaît ?
-Euh oui bien-sûr. Qu'a t'elle ? Demande t'il en sortant mes clés de la poche.
-Elle est malade. Soupirais je.
-Vous ne l'a ramené pas à l'hôpital ? Ouvre t'il la porte grandement ouverte.
-Je viens de là-bas mais malheureusement on a pas de quoi payer la consultation.
-Alors s'il vous plaît je vous demande d'accepter mon aide. J'ai ma voiture avec moi et j'ai l'argent qu'il faut pour la faire soigner.
-C'est vrai ? Ecarquillais je les yeux.
-Oui. Oui. Aller ressortez que je puisse fermer la porte.
VOUS LISEZ
Karim, De Talibé à Multimillionnaire.
General FictionLa vie est vraiment stupéfiant lorsque l'inverse de ce que l'on prévoit pour notre avenir nous attends. ##Tous droits réservés.## ××_ATTENTION ŒUVRE EXCLUSIVEMENT PROTÉGÉE_××