Karim, De Talibé à Multimillionnaire.

Chapitre 29 :

-Qu'est-ce que vous faîtes ici ? Comment savez vous que c'est ici que nous avons déménagé ? Questionnais je en fermant la porte d'entrée pour rester sur le pas de la porte avec lui.
-Karim il faut vraiment que tu m'aides ! Je voulais t'en parler depuis ce matin mais je n'ai pas eu l'occasion de te voir. J'étais sur le point de garer ma voiture quand je t'ai vu sortir tes valises, je ne savais pas ce que tu faisais alors je t'ai suivit patiemment et ça m'a amené ici.
-Et tu as attendu tout ce temps pour monter me parler ?
-Je pesais les pour et les contres.
-Bien. Et que me voulez vous ?
-Je suis dans un pétrin horrible et tu sais que je suis un père de famille je ne dois pas m'impliquer dans certaines choses maintenant n'est-ce pas ?
-En effet.
-D'accord bon tout d'abord je te présente mes excuses les plus sincères.
-J'accepte vos excuses.
-En fait la copine de Paul est enceinte de moi.
-Soubkhanallah ! C'est une blague ?
-Non. Non Karim ce n'est pas une blague.
-Et vous voulez que je me fasse passer pour le père de son enfant ?
-Non.
-Alors dans ce cas comment puis je vous aidez ?
-Je veux seulement que Monica dise à Paul que c'est avec toi qu'il l'a trompé tout simplement. L'enfant je vais l'élever moi même, je veux juste que tu dises que c'est toi puis je me chargerais du reste.
-Hors de questions que j'accepte ceci. Paul m'a hébergé et m'a aidé, je ne peux pas lui faire ça en retour mais jamais de la vie je ne ferais ça d'ailleurs.
-Oui mais si tu ne le fais pas, ma famille sera brisé à jamais, il est plus facile que Paul coupe les ponts avec toi, que moi avec ma famille.
-Mais vous vous fichez vraiment de moi là ? D'abord vous me traitez de tous les noms ensuite vous ne répondiez jamais à mes salutations, vous me mettiez sans cesse des bâtons dans les roues pour que je m'en aille et maintenant que je suis sorti de la maison vous venez me trouver pour me dire d'assumer votre erreur à votre place.
-Je sais. Je sais mais tu es le seul qui puisse m'aider ?
-Pourquoi moi ? Pourquoi tu n'es pas aller demander de l'aide à un catholique ? Demandais je narcissiquement.
-Karim ce n'est pas le moment pour faire du narcissisme. Paul te voit comme son frère, s'il apprend que c'est toi. Il ne te fera pas le portrait ni la guerre, il coupera juste les ponts avec toi.
-Vous venez de le dire. Paul me voit comme son frère, je suis désolé mais je ne peux malheureusement pas faire ça.
-Le ventre de Monica commence vraiment à se faire voir si ils savent tous que c'est moi, je perdrais ma femme, Paul me detestera à jamais et Véro gardera le pire souvenir de moi.
-Vous auriez dû y penser avant !
-Karim s'il te plaît. Fais le pour le bien de Paul.
-Vous allez trop loin maintenant, vous vous inquiètez pour le bien de Paul alors que ça ne vous a pas déranger d'entretenir une relation avec sa copine.
-Karim....
-Monsieur Salomon sans vouloir vous manquez de respect je ne peux et je ne veux pas vous aidez. Vous m'avez clairement fait savoir que vous n'aimez pas les musulmans alors dans un cas de besoin je crois que la meilleure solution est d'aller voir un catholique vous savez ? Une personne dont vous ne détestez pas la religion.
-S'il te plaît...
-Bonne nuit Monsieur ! Le coupais je avant de rentrer le laissant seul sur le pas de la porte.

Non mais je rêve ! Comment peut-il croire que je peux l'aider bon si c'était pour autre chose je l'aurais fait sans broncher mais de là à assumer ses erreurs à sa place, c'est pas possible surtout quand il s'agit d'une personne qui n'a jamais oublié de me rappeler qui j'étais.
De tout ça ce qui me fait le plus mal c'est la réaction de Paul quand il saura cette énorme trahison que lui a fait cette supposée femme qu'il aime tellement. Je me demande comment un père de famille peut il être aussi irresponsable et je ne sais pas pourquoi mais quelque chose me dit que si Véro a voulu se suicider, ça a peut-être un rapport avec ça.

Je me secoue la tête pour revenir sur terre avant de m'éloigner de la porte pour aller dans ma chambre, je lis le Coran jusqu'à tard la nuit avant de dormir.

Le réveil de mon téléphone portable annonçant l'approche de l'heure de la prière de Fajr me réveilla. À peine que je me mettais debout que j'entendis l'adhan, c'est avec un très grand sourire que je me rendis compte qu'il y avait une mosquée non loin d'ici. Je n'arrêtais pas de sourire comme si je venais de recevoir en cadeau la terre entière puis je me ressaisis pour aller réveiller Khadija.