Chapitre 26 :

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-Tu te fiches de moi ?
-Non.
-D'accord alors dis moi ce que tu veux manger.
-Je te l'ai déjà un burger double king, un pot de frite, des chips, une glace au chocolat trois boules et un coca.
-Ok et je te souhaite une bonne nuit dans ce cas. Raccrochais je.

//•Fin de la conversation téléphonique•//

Elle me rappelle aussitôt.

//•Conversation téléphonique•//

-Tu me raccroches au nez ?
-Oui et je n'hésiterais pas à le refaire si tu ne me dis pas ce que tu veux ?
-Mais je te l'ai déjà dit.
-Je n'achèterais pas tout ça Fatima , c'est du gâchis et je n'ai même pas cet argent là d'ailleurs.
-Ok. Je veux un burger normale et un coca alors.
-D'accord, je te le ramène tout de suite.
-Je t'attends au salon.
-Ok. Raccrochais je à nouveau.

//•Fin de la conversation téléphonique•//

C'est en soupirant que je me levais du canapé pour porter discrètement un short et t-shirt puis je me saisis de mon porte monnaie avant de quitter la chambre tout doucement pour ne pas réveiller Khadija.

La brioche dorée se trouvait apparemment à l'opposé du chemin de chez Mame. J'ai dû marcher une vingtaine de minutes pour l'atteindre, c'était d'ailleurs la toute première fois que j'y posais le pieds mais heureusement qu'il n'y avait presque personne et que ma commande me fut immédiatement parvenu. Je leur donnais 2000f et le comptable me rendu 600f et je lui acheté du coca en cours de route.

Arrivé devant chez Mame, je sonnais à la porte et elle vint m'ouvrir habillé en jogging et débardeur au moins elle est habillé cette fois donc ça va.

-Bonsoir ! Sourit elle.
-Bonsoir Fatima ! Tiens. Lui tendis je les deux sachets.
-Merci. S'exclame t'elle en me faisant un bisou sur la joue. Entre !
-Non je vais rentrer j'étais entrain de dormir lorsque tu m'as appelé.
-Reste au moins un peu. Me prends t'elle la main.
-Fatima, ta sœur est seule là-bas. Je ne peux pas....
-Ah ouais et moi alors ?
-Toi tu es avec ta mère, elle gardera un œil sur toi.
-Karim tu devrais te mettre à l'idée que tu n'as non pas une mais deux épouses. Tu as deux épouses ! Répète t'elle. Deux et non pas une.
-Excuse moi mais elle a été la seule à se comporter en tant que telle lorsque je vous ai rencontrer à l'aéroport. Ce n'était pas elle qui m'a présenté son petit copain, ce n'était pas elle qui m'a manqué de respect et ce n'était pas elle non plus qui était à moitié nue.
-J'étais très énervée que l'on donne ma main à n'importe qui.
-Et c'est comme ça que tu comptais te venger de moi ? Hum heureusement que je ne me suis pas perdu dans ton jeu et que je ne me suis pas battu avec lui comme tu t'attendais à ce que je le fasse. Et pour ta gouverne quand on m'a donné vos mains, vous étiez aussi des inconnus pour moi et ce n'est pas pour autant que je suis venu t'accueillir avec une femme dans les bras. Il y a ce qu'on appel se respecter soi-même et il serait tant que tu l'apprenes. Quant à tes petits caprices à me réveiller au milieu de la nuit pour me dire que t'a faim cela ne va pas continuer parce que je ne suis pas riche et que je ne pourrais pas toujours t'acheter des trucs aussi chers pour un seul repas.
-Écoute moi bien Karim, tu as pris l'initiative et tu as accepter de nous épouser. Tant que je voudrais quelque chose c'est toi que je vais appeler et c'est toi même qui va l'amener je m'en fiche que tu sois riche ou pauvre, ce que je désirerais tu me l'accorderas c'est compris ? Questionne t'elle en me pointant son index.

Comme je m'y attendais, elle a soudainement changée de ton avec moi depuis que j'ai dit que je n'étais pas riche.

-Tu veux que je te répondes ?
-C'est ce que j'attends en effet.
-Baisse d'abord ton doigt.
-Les ordres je peux les accepter venant d'un riche mais tant que tu es au dessus de moi, ça sera à toi d'exécuter mes dires. Continue t'elle toujours en ne baissant pas son doigt.
-Ok. Je me rappelerais de ta phrase. Hochais je la tête avant de me retourner pour m'en aller.
-J'ESPÈRE QU'ALLAH TE FERAS PAYÉ DE NOUS AVOIR ÉPOUSER SANS RIEN POUVOIR FAIRE DE NOUS. IN SHA ALLAH TU IRAS EN ENFER AVEC LE FANTÔME DE SNAPCHAT SUR TON DOS. JE TE DETESTE ! JE TE DETESTE ! Hurla t'elle.
-Si tu veux le divorce tu n'as qu'à demander, ça me fera un poids en moins. Répondis je en hautant la voix pour qu'elle m'entende.
-Ça serait beaucoup trop facile pour toi. Je resterais un poids pour toi et je serais ton pire cauchemar tu verras. Renchérit t'elle sur le même ton que moi.
-C'est ça ouais. Pouffais je.

Karim, De Talibé à Multimillionnaire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant