Chapitre 49 :

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-Tu es où ? Lui demandais je.
-Chez moi. Dis moi où tu es, je viendrais te rejoindre et tu n'auras pas à faire le déplacement.
-Non laisse c'est plus facile si je viens vu que je connais chez toi. J'arrive !
-D'accord. Merci mec.
-Je t'en prie ! Raccrochais je.

//•Fin de la Conversation Téléphonique•//

-C'était Paul ? Est-ce qu'il a des problèmes ? Me demande Khadija.
-Oui. Il a des problèmes d'argent.
-Ah d'accord. Je suis contente que tu sois passé au dessus de votre dispute.
-Ça ne compte pas à côté de tout ce qu'il a fait pour moi. La grande partie de ce que contient mon armoire vient de lui.
-Exactement.
-Je peux venir avec toi ?
-Non. Dors, je reviens.
-Tu es sûr ?
-Oui. Fis je en portant un short et un t-shirt avant de saisir mon téléphone et mes clés.
-Tu récites le verset du Trône avant de sortir n'oublies pas.
-Oui In Sha Allah. À tout à l'heure.

Après avoir réciter Ayatoul Kursiy je sortis à l'immédiat de la maison en disant au gardien de garder un œil attentif sur celle-ci puis j'entrais dans ma voiture conduisant à la hâte pour rejoindre Paul après être passé à la banque. Vu l'heure tardive actuelle, j'ai eu un petit retard avant de pouvoir donner l'ordre d'ouvrir la banque afin que je puisse retirer de l'argent.

À mon arrivée, je le trouvais devant chez lui assis au sol se tenant la tête. Pendant que sa sœur et sa mère étaient un peu plus loin entrain de pleurer et de supplier les huissiers de ne pas emmener leurs meubles. La façon dont ces derniers les traitaient été vraiment humiliant de plus avec tous les voisins qui regardaient la scène. Certains d'entre eux essayaient de les calmer d'autres ne faisaient que de regarder. Même si sa mère n'a jamais été agréable avec moi, ça m'a fait très mal de voir une scène pareille.

-Lèves toi ! Dis je à Paul en l'aidant à se relever.

Lorsqu'il se mit enfin debout, il me prit dans ses bras. J'avais enfin retrouvé mon frère.

-Pardonnes moi !
-Ce n'est pas grave. Viens. Lui dis je en l'emmenant à l'intérieur de sa maison. Tes dettes sont à combien ?
-2 millions 500. Avoua t'il en baissant les yeux. Mon oncle a fait des prêts en mon nom parce que l'entreprise perdait considérablement des clients.

Une fois à l'abri des yeux je lui tends une enveloppe contenant 3 millions 500.

-Charge toi de ma sœur et de ma mère s'il te plaît. Me dit il en courant à la hâte au dehors pendant que je le suivais docilement.

-Karim ! Cria Véro en se jetant dans mes bras. Merci beaucoup d'être venu. On croyait que tu n'allais pas venir. Pleura t'elle.
-Je suis là maintenant. Calme toi tu fais d'avantage du mal à ta maman. Dis je en lui effaçant ses larmes pour me diriger vers Jeanne, sa mère.

Quand cette dernière me vit, elle éclata en sanglots .

-Comme j'ai honte Karim. Si tu savais comme j'ai honte.

Je ne lui répondis pas et la ramenait à l'intérieur suivit de Véro pendant que Paul parlait avec les huissiers.

-Arrêtez de vous mettre dans ses états, c'est fini maintenant. Paul est entrain de payer les dettes. Calmez vous.
-J'avais tord de croire que tu étais un mauvais homme. Pardonnes moi.
-Quand j'ai dépassé la porte d'entrée pour rejoindre la maison de ma femme, c'est à ce moment que j'ai tout oublié madame. Lui expliquais je.
-Ma mère a raison Karim, tu es vraiment quelqu'un de bien. Tu aurais pu ne pas venir et.....
-J'avais une dette envers Paul, je ne vous ai rien offert ni donner. Arrêtez avec vos remerciements. Véro ramène ta mère à l'étage, elle va se reposer c'est mieux pour elle et pour sa santé.
-Oui tout de suite Karim. Me dit cette dernière.

Karim, De Talibé à Multimillionnaire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant