Karim, De Talibé à Multimillionnaire.

Chapitre 34 :

-Tu es sérieux Karim ?
-Oui.
-Et tu comptes sérieusement t'en aller et me laisser seul avec tout ses factures à payer ? Si tu penses que oui c'est sûrement parce que tu es égoïste Karim. Tu m'as fait faire arrêter mes études et me ramener à nouveau dans ce pays pour après me laisser tomber ? J'aurais alors fais tout ses efforts pour rien ? Vraiment Karim tu me déçois. Est-ce que c'est comme ça qu'un père est censé se comporter avec sa fille ? Non, bien-sûr que non. Tu sais ce qu'un père normale aurait fait ? Il se serait battu jusqu'à la fin pour faire plaisir à sa fille et lui montrer qu'il serait toujours là pour elle pourtant toi c'est pas ce que tu as fait. Tu me déçois au plus au point mais sache que je ne te retiendrais pas parce que de nous deux c'est pas moi qui est censé de te retenir et c'est pas toi qui est censé partir non plus.
-Khadija ne dis pas ça s'il te plaît. Mon intention n'est pas de te blesser et encore moins de te faire pleurer mais réfléchis y et tu verras que j'ai raison de faire ça. Certes un père n'aurait jamais abandonner sa fille à l'exception qu'ils arrivent à une situation où seulement une personne peut s'en sortir.
-Si tu veux partir alors vas y pars et ne reviens plus jamais. Je te déteste. Je te déteste. Répète t'elle en pleure avant de courir vers sa chambre.

Son monologue me refit à nouveau réfléchir, c'est vrai qu'après tous les efforts qu'elle a fait, elle ne mérite pas ça en retour mais il faut qu'elle comprenne que c'est pour elle si je fais tout ça.

-Khadija...si je décide de m'en aller c'est pour toi, pour que tu n'aies plus à vivre tout ça. Essayais je de lui expliquer dans sa chambre.
-Si tu veux vraiment m'aider alors s'il te plaît reste avec moi Karim. Je veux pas que ma sœur ait raison sur moi en disant que seuls les riches peuvent avoir une femme, je ne veux pas que ma mère regrette son choix de m'avoir confier à toi et pour finir je ne veux surtout pas que tu divorces de moi parce que tu m'as déjà habitué à ta présence.
-Khadija je ne peux plus te regarder comme ça. Je ne te peux plus.
-Reste et trouvons une solution. Me tends t'elle la main.

Je la saisis avant de m'assoir à ses côtés.

-Au fond de toi Karim tu veux partir parce que tu ne peux pas m'entretenir ou parce que tu as peur qu'un jour ou l'autre je finisse par comporter comme l'ont fait les gens quand tu étais Talibé c'est à dire que je t'abandonnes ?
-Je ne sais pas. Je ne sais vraiment pas. Avouais je.
-Karim que faut-il que je fasse pour que tu saches que je suis ta femme et mon rôle n'est pas de t'abandonner ?
-Excuse moi s'il te plaît. J'ai été bête de penser ça. Est-ce que tu me pardonnes ?
-Oui bien-sûr que je te pardonnes. Tu sais ce qu'on va faire ?
-Non dis moi.
-On va vendre mes habits de marques et on fera un nouveau travail avec les revenus.
-Hors de questions !
-Karim suivons la logique, j'ai 8 valises. On va vendre les trois valises qui contiennent mes habits de marques. Si tu refuses c'est pas grave, j'irais le faire moi même et je suis bien décidée. Dit elle en se levant.
-D'accord mais à condition que tu vendes que deux valises à toi et puis une à moi.
-Non je.....
-Si tu refuses c'est pas grave, j'irais le faire moi même. La coupais en imitant sa voix.
-D'accord ! Rigole t'elle. Je vais faire les miennes.
-Moi aussi. Répondis je en allant dans ma chambre pour ranger mes habits.

J'ai pas fait le trie étant donné que tout mes habits étaient des marques donc c'était facile pour moi de terminer ma valise. Après avoir finit la mienne, j'allais aider Khadija puis quelques minutes plus tard on descendit ensemble les trois valises.

Après plusieurs essais, je réussis enfin à faire un emprunt de 5000f au boutiquier, ce qui nous a permis à aller au marcher pour vendre nos marchandises. Bien que ce soit difficile de marchander des habits de marques à la manière où pour la plupart on les avait déjà porté, nous n'avions pas le choix que de diminuer le prix.
Khadija qui était toujours traumatisée par le crépuscule n'a pas voulu rester plus longtemps donc nous sommes rentrés bien avant ce dernier avec une totale revenus de 300.000f. Lorsque nous sommes rentrés pour compter l'argent, on n'y croyait pas d'avoir eu toute cette somme le même jour.