Hans
Je me trouvais face à un dilemme de taille, jamais je n'avais du me poser cette question avant ce jour là. Assis à mon bureau, je réfléchissais à une solution mais je ne trouvais rien. Ces mots : "Alors rejoins-moi" trottaient dans ma tête.
Je ne pouvais quitter l'armée de la SS, mon frère se poserait des questions, mais je ne pouvait rejoindre la résistance du jour au lendemain. J'essayais de peser le pour et le contre mais cela ne me donnait aucune réponse vraiment clair.
Je fis échapper un soupire qui ne passa pas inaperçu aux oreilles de Gustav qui ne put s'empêcher de me faire une réflexion :
- Soldat, c'est trop difficile pour vous de ranger des documents vous préférez que je donne ce travail à quelqu'un d'autre pour que vous puissiez fricoter avec la petite française ?
Je sentis une once de rencœur dans ce qu'il venait de dire. Contrairement à ce que je pensais il n'attendait aucune réponse de ma part puis il repartit en direction de son bureau. Quand il fut assez loin, j'entendis Franz à mes côtés pouffer de rire :
- On dirait presque qu'il est jaloux que tu ais réussi à emballer une française. À ta place je me méfierais, il me paraît quand même agressif.
Au fond il n'avait pas tort, Gustav voyait cela comme un jeu auquel il avait déjà perdu. Et j'appréhendais sa réaction, il était resté trop longtemps tapis dans l'ombre. Cela n'annonçait qu'un mauvais présage.
La journée passa à une vitesse grand V et je n'avais toujours pas pris de décision. Je resentais le besoin de lui parler. Alors, je me dirigeais vers chez elle, toujours plongé dans mes pensées.
Elle m'accueillit à bras ouverts, j'étais rassuré de voir son magnifique visage. Elle aussi je présume : à ma seule vue elle m'enlaça, je lui rendis immédiatement son étreinte.
J'aimais ces marques d'affection qui me réchauffaient le cœur, surtout venant d'elle. Le soleil brillait dans ses cheveux, sur sa peau. Elle était resplendissante.
Nous restâmes un instant à nous observer en souriant, ne sachant quoi se dire, quoi faire. Elle rompit le silence de sa voix si mélodieuse :
- Je suis tellement heureuse de t'avoir auprès de moi.
Elle posa délicatement sa main sur ma joue dans une caresse avant de rejoindre mes cheveux. Elle jouait avec comme à son habitude :
- Moi aussi, mais...
Elle se stoppa dans son action, retira sa main et plongea son regard dans le mien elle me donnait tant d'attention :
- Mais quoi ?
Je posai mes mains sur ses cuisses avant de prendre une grande inspiration. Son attente se suspendant à mes lèvres :
- Mais je ne savoir pas quoi faire. Toute plein d'idée dans ma tête tu es une..
Je n'osais pas prononcer ce mot comme si j'avais peur que l'on me l'enlève :
- Et je suis un... Nazi. Je voulais te dire que je m'en fiche de tout ça même si je me poser plein de questions là seule chose que je savoir c'est que je t'aime telle que tu es, ça me suffir.
Ses yeux se remplissaient de larmes je commençai à paniquer :
- J'ai dire quelque chose de mal ?
Elle se mit à éclater en sanglots tout en riant, c'était vraiment étrange :
- Non au contraire. Moi aussi je t'aime Hans.
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Tu tomberas avec moi
RomancePendant la seconde guerre mondiale, Marie-Irène une jeune française résistante croisera le chemin de Hans un allemand qui rejoint la SS de force. Ils commenceront une relation risquée, entre dispute, découverte, et amour. Resteront-ils ensemble jus...