Hans
Je m'apprêtais à mettre une raclée à cette ordure mais Franz me tira à l'extérieur. Je poussais un crie de protestation :
- Arrète ! laisse moi au moins mettre Marie-Irène en sécurité.
Il soupira avant de retourner à l'intérieur du bar.
De dehors l'on pouvait entendre que ça c'était transformé en baston général.
La porte s'ouvrit, Franz tenait fermement Marie-Irène par le bras.
J'étais rassuré, énervé mais rassuré. Je m'empressais de la prendre dans mes bras, mais cette fois ce fut différent j'avais l'impression qu'elle ne me rendais l'étreinte qu'à moitié.
Mes lèvres virent se poser sur son front avant que j'intercèpte une larme au coin de son œil.
Ce soir la elle paraissait tourmentée, son regard fuitais dans tous les sens comme pour vérifier que personne nous observait. C'était vraiment étrange je ne l'avais jamais vue dans cet état.
Soudain elle se mit à trembler on aurait dit qu'elle faisais une crise d'angoisse.
Paniqué je l'as pris dans mes bras pour l'emmèner dans la voiture nous rentions dans le véhicule, mais elle se mit à se débattre tout en répétant :
-Tu rends les choses plus difficiles.
Franz était assis dans la berline prait à démarrer, il paraissait agacé, contrarier, et tapait frénétiquement sa main sur le volant entre chaque soupire.
Je n'eus pas le temps de faire des réelles prestations, j'aurai voulu que ça se passe autrement.
Quelques minutes plus tard Marie-Irène était chez elle. Et nous repartions en direction de ma maison,
Franz paraissait toujours aussi agacé et je n'en savais pas la raison :
- Merci encore pour tout à l'heure je sais se que j'aurais fais sans toi.
Il regardait la route tout en préssant ses doigts sur le volant :
- Il n'y a pas quoi
Il l'avait dit si froidement ça ne lui ressemblait pas.
Je décidais de détendre l'atmosphère en lui faisant des petites blagues, des taquineries. Mais cela ne faisait rien, il était toujours aussi froid et distante.
Un peu agacé par son impassiblité, je tentais le tout pour le tout. La seul chose que je voulais c'était une réaction : négative ou positive.
Alors je commencais à le provoquer, même si ce n'est pas la meilleure solution :
- Comment ça se fait que Gustav ne te fasse jamais rien. Tu lui fais des petit gâterie.
Il se retourna et me lança son regard le plus noir.
Ooh je crois que j'y était allé un peu ford. Le principal c'est que j'ai une réaction, négative mais c'est déjà ça.
J'aurai du arrêter mais une petite voix me disait qu'il fallait que je continue :
- Franz ne réagis pas comme ça. Je rigole.
Il en suivait un long moment de silence avant qu'à ma grande surprise Franz se décide enfin à parler :
- Bas elle est pas drôle t-a blague.
Super je peux enfin converser avec lui :
- Qu'est ce qu'il a ? Tu n'est pas dans ton état normal.
Il se blanchit la voix :
- Mais non tu te fais des idées. Je suis juste un... peu fatigué, c'est tout.
Je pouvais lire sur ses lèvres qu'il voulais me dire quelque chose mais c'était comme si on lui avait cousu la bouche d'un file qu'il essayait de retirer en vien:
- Ne t'inquiète pas Franz je ne te lâcherai pas tant que que tu ne m'aura pas dit ce qui se passe.
Pensais-je sans me rendre compte à haute voix.
Il se retourna vers moi et pointa son regard interrogateur dans mes yeux.
Je ne trouvais pas d'autre chose à faire que de lui sourire, comme un gamin de sept ans l'aurai fait.
Il lâcha un soupire, son regard c'était assombrit.
Je portais soudain mes yeux sur l'horizon, observant le défilé des paysages. Il faisais déjà noir. Je n'avais aucune idée de où nous étions, c'était étrange. Les noms des villes ne me disaient rien. Il me fallu du temps pour comprendre :
- Tu m'emmène où ?
Il ravala sa salive, peu a peu sa gorge se serait. Son corps se crispa, il resta impassible :
- Hans.... Je suis désolé. Dit-il sur un ton à peine audible.
Je trasaillais sous la surprise et manqua de m'étouffer avec ma salive. Dans un élan de colère je me mis à taper sur la portière tout en essayant de l'ouvrir, mais elle était fermé :
- C'est quoi ce merdier Franz ramène moi chez moi !
Il éclairessit sa voix couverte par l'émotion :
- Non.
Il l'avait dit tant de sécheresse.
Je commencais m'affoler :
- Je te le redemande tu m'emmène où ?
Je l'avais dit avec le plus de calme que je possèdais en ce moment.
Il accéléra dans un exsé de colère, je fus si surpris que je mon coeur m'emqua un battement.
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Tu tomberas avec moi
RomantizmPendant la seconde guerre mondiale, Marie-Irène une jeune française résistante croisera le chemin de Hans un allemand qui rejoint la SS de force. Ils commenceront une relation risquée, entre dispute, découverte, et amour. Resteront-ils ensemble jus...