Chapitre 23 Partie 1

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Désolé pour le retard 😅
J'étais en manque d'inspiration
Breffff
Bonne lecture 😁

Marie-Irène


Je ne pouvais m'empêcher de pleurer comme un madeleine. La solitude ne me réussissait pas. Mes mains poussaient sur le bas de mon ventre je me plaignais d'affreux meaux. Les larmes coulaient à flots sur mes joues, la douleur était si intense. J'avais l'impression que l'on m'inserait des petits couteaus éguisés sous la peau. Soudain une envie de vomir me prit. Je ne m'étais jamais sentie aussi mal. Étais-je malade ?

Je me décidai enfin à me lever après avoir deversé le contenu de mon petit déjeuner à même le sol. J'avançais avec difficulté, mes pas me semblaient lourds. Je pris de quoi nettoyer le parterre, mais mon reflet se projeta sur un des miroirs.

Je marquai un temps d'arrêt et manquai de me m'écrouler au sol en observant cette silhouette qui me faisait face. Je repris mes esprits aussitôt faisant des petits signes pour vérifier que cette personne était bien moi. Je sentis un perle transparente dévaler à pleine vitesse ma pommette.

Je soulevai lentement ma chemise de nuit, et ma gorge se noua :

"C'est pas possible, c'est impossible ! Je ne l'ai pas remarqué plus tôt ?"

Ma peau tendu dévoilait un ovale parfait. A cet instant tous les sentiments possibles et imaginables fusaient dans mon corps. Ma respiration se fit haletante, je pouvais sentir le cœur battant de cet être. C'était étrange mais cela me calma instantanément.

Les minutes, les heures passèrent et je n'avais pas bougé, toujours aussi concentrée sur ces battements. Soudain une pensée me traversa l'esprit à une vitesse éclair. Où était Hans ?! Il avait le droit de savoir, c'était lui le père de cet enfant. Un sentiment de panique m'engloba. Je devais le voir, tout mon corps le réclamait.

J'eus à peine le temps de cligner les yeux que je me retrouvai devant leur quartier général.

Au loin j'aperçus Franz je m'empressai de le rejoindre. Son visage se durcit à m'a seule vue. Pourquoi ? Il fit volte face avant de reprendre son chemin. J'étais sur les fesses.

Comment pouvait-il faire cela alors que je lui avais fait l'équivalent d'un appel de phare ! Un sentiment de rage suis de moi. C'était étrange on aurait dit que mes sentiments étaient multipliés par 10, non 100.

Plus mes points se seraient, plus je sentais mes ongles lacérer ma chaire. Ma mâchoire se contracta sous le poids de la colère. Mon sang bouillonait dans mes frêles veines. Jamais je n'avais senti un telle force envahir mon corps.

Mes jambes se dirigèrent vers ma cible à toute allure, ma main veint violement accrocher l'uniforme de cet homme avant de le tirer dans ma direction. J'avais totalement perdu le contrôle.

Contre toute attente il se laissa faire. Son visage était enfin en face de moi. Il me dévisagea de son regard froid avant de stopper ses yeux sur le bas de mon ventre. Je me sentis tout-à-coup à découvert. C'était quoi cette manière de me fixer ?

Soudain je sentis une once de peur naître sur ses traits. Sans crier gare il saisit mon bras pour m'entraîner dans une rue non fréquentée.

Un sentiment de panique m'engloba tout cela me donnait un sentiment de déjà vu. Je ne sais pour quelle raison je me laissa faire, sans montrer aucun signe de résistance je me mis à le suivre, méfiante, toujours animée par l'appréhension. 

Pourtant je ne sais pour quelle raison je me sentis tout de suite plus détendue quand un sourire compatissant se forma sur son visage. Il s'arrêta dans son élan avant de m'observer, encore, mais cette fois-ci ses yeux étaient remplis de larmes. Ils brillaient d'une telle façon que je pouvais ressentir tous les remords qui le tenaillaient. Jamais je n'avais vu un homme montrer sa " faiblesse" de cette façon. Il paraissait tout de suite plus humain.

Soudain sa main veint se poser sur mon épaule en signe de compassion pourtant je n'en savais pas la raison.

Tu tomberas avec moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant