chapitre deux

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La nuit tombe sur la ville de Caen.
Guillaume est, comme à son habitude, dans son canapé, en train de zapper les programmes télé a l'aide de sa télécommande.
Il soupire longuement: il s'ennuie. Habituellement, il aurait balancé une ou deux vannes nulles à son meilleur ami, mais celui-ci est prostré dans sa chambre, comme tous les soirs depuis plusieurs semaines.

Guillaume se demande si il n'aurait pas fait quelque chose de mal; c'est vrai, il aurait ou faire quelque chose qui a blessé Aurélien, car ce dernier se comporte normalement avec le reste de la bande,
mais avec lui...
Lorsqu'ils sortent, Aurélien ne s'asseoit plus à côté de lui, mais à côté de Claude, il rigolait timidement à ses blagues.
Lorsque Guillaume lui tend la main pour lui dire bonjour le matin, Aurélien hausse les épaules en lâchant un bref "salut" avant d'aller se chercher un bol de céréales dans la cuisine puis de revenir pour s'asseoir à l'opposé de lui.

Il ne lui parle quasiment plus, ne sort plus en boîte avec lui, et Guillaume en souffre énormément.
Le pire est qu'Orel, parce que Guillaume continue à l'appeler par son surnom, n'appelle plus Guillaume "Gringe" comme il le fait depuis qu'ils se sont rencontrés.

Parfois, lorsque Guillaume croise Orel dans l'appart, il se retient de le prendre dans ses bras,
parce que tout lui manque, les fous rires, son sourire, son odeur, ses cheveux, son visage apaisé lorsqu'il s'endort sur les genoux de Guillaume.
C'est une description un peu étrange de son meilleur ami, mais c'est simplement parce que Guillaume est tombé fou amoureux d'Orel.

À vrai dire, il s'y attendait. Leur relation est plus que fusionnelle, et Guillaume a bien remarqué que son propre comportement avec Aurélien est assez différent du comportement qu'il a avec les autres. Habituellement, il a en horreur les contacts physiques prolongés, les étreintes, le fait d'être collé à quelqu'un.
Mais tout est différent avec Orel.
Mais jamais Guillaume ne l'avouera, déjà que son amitié est en péril sans ça, il n'a pas besoin d'en rajouter, car perdre Aurélien, serait perdre une de ses raisons de vivre. 
 

Il fait beau [orelxgringe]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant