chapitre vingt-quatre

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La chaleur de leurs corps vient contraster avec la fraîcheur des draps sur lesquels Guillaume s'allonge.
Aurélien monte sur son corps, et embrasse les lèvres rougies de son désormais amant, ses coudes s'appuient sur le lit de part et d'autre de son visage et il remue sensuellement son bassin contre celui du brun qui gémit bruyamment en sentant l'érection d'Aurélien contre la sienne à travers leurs sous-vêtements.

-T'es, tellement, sexy, sussure Aurélien à l'oreille de Guillaume entre deux coups de bassin.

Celui-ci se met à rigoler doucement.
Aurélien embrasse le torse de son amant avant de descendre plus bas et d'enlever la seule couche de tissu restante.

-Orel, tu, tu es sûr?

Le chatain se redresse et quitte le lit puis baisse son caleçon sur ses chevilles. Il regarde Guillaume et sourit.

-J'ai jamais été aussi sûr Guillaume.

Il revient sur le lit et grimpe à nouveau sur le brun, embrassant et suçotant la peau douce de son cou.
Leurs érections entrent en contact à chaque friction. Aurélien se presse contre le corps de son amant, cherchant plus de contact et plus de sensations.
Les mains de Guillaume effleure la peau d'Aurélien le long de son dos jusqu'à ses reins avant d'aggriper ses fesses.
Aurélien se blottit contre lui, tirant ses cheveux. Son souffle chaud s'échoue en dessous de son oreille, puis il mord son lobe d'oreille, en gémissant de façon exagérée.

-Aaah, tu le fais exprès!

-Nan c'est faux, murmure le chatain dans son oreille.

-O-Orel, tu, je, tu m'rends dingue putain, bafouille Guillaume, fébrile.

-Je sais.

- Orel...
-Fais-moi l'amour Guillaume.

Le sang du brun ne fait qu'un tour. Et il s'empresse de s'exécuter.
Ne reste à présent dans la pièce, que le bruit des corps et les odeurs charnelles, on entend le doux clapotis de la pluie contre la vitre.
Le silence brisé par les gémissements,
et puis vient la sueur sur la peau et les langues entremêlées.

L'amour laisse chaque fois une odeur différente. Et de la peau d'Aurélien émane un doux parfum de vanille qui emplit les narines de Guillaume dans la pièce faiblement éclairée.
Et la pluie vient s'inviter.
Puis quand vient la fin,
ils s'endorment et la lune apparaît.

Guillaume se réveille, le soleil n'est pas encore levé. Il sourit lorsqu'il sent le corps chaud et nu d'Aurélien contre le sien, leurs jambes entremêlés et le ronronnement régulier du chatain lorsqu'il respire.
Il tourne dans le lit et Aurélien ouvre les yeux.

-Ça va Guillaume?

-Oui tout va bien ne t'en fais pas.

-À quoi tu penses là?

-À nous.

Aurélien glousse doucement avant de remonter la couverture sur ses hanches.

-Pourquoi est-ce que tu ris?

-Si un jour on m'avait dit qu'il y aurait un "nous"...

-Parce que tu n'en veux pas de ce "nous"?

-Si, j'en rêvé même.

-On devait sûrement en avoir peur.

-Tu avais peur aussi.

-Tu sais, avant toi, j'aurais jamais pensé que souffrir m'apporterait de la joie, mais maintenant je sais que tout est fini, ça ira.

-Tu en es sûr?, dit Aurélien en tremblant soudain.

-Oui maintenant j'en suis sûr, une seule étreinte ne suffira jamais à combler mon amour, j'en voudrais toujours plus avec toi, alors encore une fois, ça va aller.

Aurélien se met à pleurer doucement. Guillaume caresse sa joue, ça lui rend le coeur de voir ça. Il sert Aurélien dans ses bras en lui murmurant que tout va bien se passer, qu'ils avaient le droit de s'aimer.

-Il y a plus que ça Orel j'en suis sûr, ce n'est pas juste parce que je suis un homme ou ton meilleur ami.

Aurélien reste muet.

-Chasse tes démons Orel, tout ira bien.

Il pose ses lèvres sur le front du chatain et ils se rendorment doucement.

Il fait beau [orelxgringe]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant