chapitre trente

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Les deux amants sont sur le canapé, Aurélien a la tête posée sur les genoux de Guillaume qui passe une main dans ses cheveux.
Ils sont rentrés tard la veille et après avoir pris une douche parce qu'ils étaient trempés, ils se sont endormis directement sur le canapé.
Ils ont passé toute la matinée et le début de l'après-midi à paresser dans le salon devant la télé.

-C'est vraiment naze c'qu'il y a à la télé, râle soudain Aurélien.

-Hum...

-Tu veux pas changer?

-Flemme, soupire Guillaume, et j'sais même pas où est la télécommande.

Aurélien se redresse en râlant un peu plus, il en a marre de rester sur ce canapé mais le brun n'a pas l'air décidé à bouger.

-Tu veux pas qu'on fasse autre chose?

-Mais tu veux faire quoi mon chat, il pleut là!

Aurélien sourit en attendant le surnom qui lui est adressé avant de s'assoir à califourchon  sur Guillaume.

-Orel, j'vois pas la télé, qu'est-ce que tu veux?

Le dit Orel murmure à son oreille:

-Toi.

Puis il se met à faire onduler son bassin contre celui de son amant, de façon à lui faire comprendre sa soudaine envie.
Guillaume pose ses grandes mains sur les hanches du plus jeune pour l'attirer un peu plus, avant de déposer des baisers dans son cou.

-Explique toi mieux Orel, je comprends pas bien ce que tu veux, murmure-t-il avec un sourire narquois.

-Prends-moi maintenant tout de suite, sur le canapé, je ferai tout ce que tu veux.

-Aww, bébé, je pensais que tu voulais bouger de ce canapé.

Aurélien glousse en remuant un peu plus ses hanches, son érection frottant contre celle de Guillaume à travers leurs vêtements.
Le brun agrippe Aurélien et le porte en direction de sa chambre, tout en profitant d'avoir ses mains sur les fesses du plus jeune pour les malaxer, ce qui le fait doucement gémir.
Après l'avoir déposé sur le lit, il retire son tee shirt et vient se positionner au dessus de lui.
Il dépose ses lèvres sur celles du chatain pour l'embrasser tendrement. Mais Aurélien ne l'entend pas de cette oreille. Il s'active sur le bouton et la fermeture éclair de son pantalon avant de le jeter au sol, puis d'enlever tous ses autres vêtements pour se retrouver nu sous le plus vieux qui le regarde amoureusement.
Aurélien, impatient, le déshabille également avant de poser une main sur le membre de Guillaume et de le masturber avec hâte, ses prunelles brillantes de désir.
Mais ses deux mains se retrouvent au dessus de sa tête et il sent le brun coller tout son corps au sien avant de lui murmurer.

-Ne sois pas aussi brusque, laisse moi te faire l'amour, laisse toi aller.

Aurélien gémit lorsque le brun se met à suçoter la peau de son cou. Il lui présente deux doigts que le chatain s'empresse de recouvrir de salive, avant de les lui glisser doucement dans son intimité.

-Aah, Guillaume!

-Je suis là mon chat, je suis là.

Aurélien s'accroche aux épaules de son amant, en gémissant de plus en plus fort.

-C'est, c'est bon, tu peux...

-Je peux quoi?

Aurélien le regarde, l'air perdu, comme s'il ne comprenait plus son langage, il ne peut plus prononcer un mot, il passe sa main dans les cheveux bruns de l'homme au dessus de lui en souriant. Guillaume comprend et se cale comme il faut au dessus de lui avant de le pénétrer lentement.
Des gémissements et les bruits de succion que fait Guillaume en laissant des marques rouges dans le cou d'Aurélien remplissent la pièce. Le chatain s'abandonne au plaisir et sa voix est complètement éraillée. Le plus vieux sourit de satisfaction avant de gémir lui aussi quand Aurélien se met à griffer son dos. Il commence alors à donner des coups de reins qui se font de plus en plus rapide, et le chatain mord son doigt pour se retenir de crier. Mais Guillaume lui retire tout de suite.

-Je veux t'entendre encore, tant pis pour les voisins, je veux qu'ils entendent à quel point tu aimes ça.

Le plus petit glousse timidement en entendant les paroles crues de son amant puis il cale ses mains dans sa nuque et l'embrasse à pleine bouche ce qui étouffe légèrement ses gémissements. Une pellicule de sueur recouvre leurs deux corps qui se frottent l'un contre l'autre chaque fois un peu plus vite avant de se laisser tomber lorsqu'ils viennent tous les deux, Guillaume un peu après Aurélien.

Et pour une fois c'est Guillaume qui vient se blottir contre Aurélien.

-J'suis toujours aussi bon, ça va?

-Demande aux voisins j'crois qu'ils connaissent la réponse.

-Tu m'aimes Aurélien?

-Je t'aime Guillaume. Et bien plus encore.

-Hum?

-On s'enfuira nous deux un jour.

-Ouais, on ira élever des chèvres au fin fond de la montagne.

-Ça me va, tout ira bien comme ça, j'pourrais sentir ton parfum jusqu'à ma mort, ils nous verront tous partir aux premières lueurs du matin, et dans le ciel comme dans nos coeurs, il y aura le soleil. Regarde dehors Guillaume.

Ce dernier regarde le ciel azur par la fenêtre, Aurélien prend sa main pour la poser sur son coeur que Guillaume sent battre.

Il fait beau.

Fin.

Il fait beau [orelxgringe]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant