6- Échiquier

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« All Might me considère comme son pire ennemi. Et pourtant, son pouvoir, c'est à moi qu'il le doit. Savais-tu que ton héros préféré n'était lui aussi qu'un pauvre sans-alter ?

Lorsque je vois des personnes en difficulté, je mets mon pouvoir à leur disposition. Il faut que les gens me soient redevables. De cette façon, je suis sûr qu'ils viendront quand je les appellerai.

Vous êtes tous les deux mes disciples. Je vous donnerai tout ce que vous souhaitez. En échange, vous devrez seulement me suivre. »

1er Janvier

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1er Janvier. 07 h 00.

Izuku fut réveillé au beau milieu d'un cauchemar de noirceur et de sang par une voix qui l'appelait.

— Izuku ! Izuku, réveilles-toi, ce n'est qu'un cauchemar !

Il se leva en sursaut, des perles de sueur sur le front. Essoufflé, il mit du temps avant de réaliser qu'il était dans sa chambre. Une main était posée sur son épaule, celle de sa mère. Elle le regardait inquiète, ne sachant pas quoi faire.

Une fois qu'il réussit à retrouver son souffle, il lui adressa très vite un sourire se voulant réconfortant.

— Ça va m'man, comme tu l'as dit ce n'était qu'un cauchemar.

— Je m'inquiète quand même, tu avais tellement l'air agité dans ton sommeil.

La mère prit le visage de son fils entre ses mains et caressa, de ses pouces, les poches sous les yeux du plus jeune.

— Izuku, tu es sûr que tout va bien ? Je te trouve extrêmement fatigué ces derniers temps. Est-ce que tu dors bien durant la nuit ?

Izuku déposa ses mains sur celles de sa mère, un sourire bienveillant au visage.

— Je suis juste un peu anxieux à cause des examens d'entrée qui approchent à grand pas.

— Pense à prendre le temps de te reposer, depuis que tu as commencé les cours préparatoire de cet hiver, tu travailles trop. Je comprends que tu veuilles rattraper ton retard, mais n'en fais pas trop, je ne veux pas que tu aies des problèmes de santé à cause de ça.

— Ce sera bientôt terminé, donc j'aurai largement le temps de me reposer jusqu'à la fin de l'année scolaire.

Sa mère soupira et relâcha son visage. Elle farfouilla un peu dans sa poche et lui tendit une petite enveloppe.

— Bonne année. Ce sont tes étrennes !

L'adolescent ouvrit la bouche de surprise, comme s'il venait enfin de le remarquer. Il saisit l'enveloppe avec entrain.

— Merci. Bonne année à toi aussi maman.

— Si tu n'as plus sommeil, lèves-toi et vas te préparer.

Seigi no me || MHAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant