Il y a dix ans, des séries d'enlèvement d'enfants - de trois à six ans - sévissaient un peu partout au Japon. Quelques années après leurs disparitions, les enfants réapparaissaient avec des souvenirs manquants, le regard éteint et n'ayant plus goût...
« Le tueur de héros : Stain s’est finalement fait arrêté par le Héros numéro deux du Japon : Endeavor. Alors que le tueur de Héros agissait toujours seul, cette fois, il a été vu en compagnie de Shigaraki Tomura, le leader de l’alliance des vilains. Stain aurait-il rejoint l’alliance avant de s’être fait arrêté ? Des vidéos du justicier ont fait le tour du web avant que la police ne les intercepte. Depuis, le taux de criminalité au Japon ne cesse d’augmenter, et ce, malgré les appels au calme de la police. La population ne saurait garder son calme par rapport à toutes les violences qui se succèdent entre elles depuis maintenant plus d’une année. Trois élèves du prestigieux lycée de UA ont été blessé lors de l’assaut des nōmu et de Stain à Hosu, alors qu’ils étaient en stage d’observation. Des voix se font entendre quant à la non-prise de responsabilité du lycée, face aux attaques répétées de l’alliance des vilains vis-à-vis des étudiants de première année. »
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Dans une chambre d’enfant. Heure inconnue.
Un enfant venait de se réveiller dans une chambre sombre, très peu éclairée. Il mit un moment avant que ses yeux ne s’adaptent à l’éclairage. L’enfant comprit très vite une chose : ce n’était pas sa chambre.
Des perles salées roulèrent sur ses joues empourprées. Il ne savait pas où il était et ne se souvenait pas de comment il était arrivé là. D’ailleurs, d’où venait-il ? Comment savait-il que ce n’était pas sa chambre alors qu’il ne se rappelait même pas de son propre nom ?
Qui était-il ? Que lui était-il donc arrivé ?
Le garçon porta ses mains devant sa bouche. Il commençait à hyper ventiler et ne savait pas quoi faire. Il tenta de se calmer. Pleurer ne servait à rien. Peu à peu, il retrouva une respiration normale. Il s’essuya les larmes avec ses manches.
Enfin calmé, il entreprit d’analyser la pièce et la situation dans laquelle il se trouvait. Tout d’abord, la chambre était neutre. Certes il s’agissait d’une chambre d’enfant, mais elle n’était ni pour un garçon ni pour une fille. Il n’y avait presque rien dans la chambre. Que le stricte nécessaire : un lit, une table de chevet, un bureau et une étagère vide. La porte était fermée. Il n’y avait qu’une seule fenêtre, mais celle-ci n’était pas réelle. Le garçon pouvait apercevoir un mur de brique derrière les vitres de la fenêtre.
Avait-il été victime d’un enlèvement ?
Pris d’une angoisse soudaine, ses larmes menaçaient à nouveau de tomber. Il se frappa le visage pour retrouver son calme et ne pas céder à la panique. Il trouva finalement le courage de se lever du lit pour se diriger, à pas lourds, vers la porte d’entrée, qui devait également être l’unique sortie. Avant qu’il ne trouve le courage de poser sa main sur la poignée, celle-ci tourna d’elle-même et s’ouvrit vers l’intérieur.
Un garçon, un peu plus grand que lui apparut devant lui. La lumière du couloir vint enfin éclairer la chambre dans laquelle il s’était réveillé.
