Il y a dix ans, des séries d'enlèvement d'enfants - de trois à six ans - sévissaient un peu partout au Japon. Quelques années après leurs disparitions, les enfants réapparaissaient avec des souvenirs manquants, le regard éteint et n'ayant plus goût...
« Le bien et le mal. L’un n’existe pas sans l’autre. Tant que l’être humain existera, ces deux entités ne disparaîtront jamais. J’aurai beau punir chaque criminel que je croiserai… il y en aura toujours de nouveaux qui vont prendre le relais. N’y-aurait-il pas une autre solution sur le long terme ? Oui, il y en a une, mais elle ne risque pas de plaire à tout le monde. Et puis, zut. Maintenant que j’en suis arrivé là, il est hors de question de rebrousser chemin.
Je m’amuserai jusqu’à la fin. »
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La famille Hakai.
Une noble famille japonaise, respectée mais néanmoins crainte de tous. Depuis l'apparition des alters, cette famille a toujours eu la mauvaise réputation d'avoir des pouvoirs de contrôle mental. Ils ont toujours su obtenir ce qu'ils souhaitaient et réussissaient dans tout ce qu'ils entreprenaient.
De générations en générations, les Hakai ont toujours hérité de pouvoirs pouvant influencer sur les pensées des autres. Ils pouvaient soit entendre les pensées, soit en diffuser, altérer les souvenirs des autres, créer des hallucinations,...
Hakai, signifiant destruction. La famille Hakai pouvait détruire psychologiquement une personne. Seulement, contrairement à ce que l'on penserait, ils n'ont jamais été capable de contrôler les comportements d'une personne.
Mais ils voulaient obtenir ce pouvoir.
Suivant les objectifs de ses prédécesseurs, Hakai Itsuwari a longtemps effectué des recherches sur le contrôle mental. Possédant le pouvoir de détecter les mensonges, il s'est focalisé sur la psychologie criminelle. Étudier des cas de criminels l'avaient beaucoup aidé à développer ses pouvoirs.
Seulement, il n'avait jamais dépassé le stade de détection des mensonges. La seule qu'il avait pu développer était sa capacité à manipuler des victimes en se servant de leurs mensonges contre eux.
Mais il comprit qu'il ne pourrait pas obtenir ces pouvoirs de cette façon.
Un soir, durant le concert d'une jeune pianiste, Itsuwari tomba sous le charme de la musique envoutante de Chiharu. Elle avait réussi à émouvoir son public. Itsuwari en avait même versé des larmes alors qu'il n'avait aucune connaissance en musique classique.
Il apprit très vite qu'elle était professeur de musique dans un lycée près de l'Université où il travaillait.
En apprenant à la connaître, il comprit que la musique avait également un pouvoir permettant d'influer sur le comportement et les sentiments d'une personne. Il Proposa à Chiharu de lui faire connaître un peu plus le monde de la musique.
Ils commencèrent à passer plus de temps ensembles. Itsuwari assistait à chacun de ses concerts et Chiharu venait souvent lui tenir compagnie à l'Université le midi.
