Il y a dix ans, des séries d'enlèvement d'enfants - de trois à six ans - sévissaient un peu partout au Japon. Quelques années après leurs disparitions, les enfants réapparaissaient avec des souvenirs manquants, le regard éteint et n'ayant plus goût...
« Le monde - les humains y compris - est contrôlé par l'argent et le pouvoir. Je croyais que le monde aurait changé avec l'apparition des alters et des super-héros. Je croyais dur comme fer en cette arme appelée la justice. Jusqu'à ce que je me rende compte que le monde n'avait, en fait, jamais cherché à changer.
J'ai donc décidé de pousser ce monde au changement.
Peu importe la manière. »
Shinjuku. 22 h 25
Le quartier était actuellement beaucoup plus animé que d'ordinaire. Les sirènes de police, les bruits de panique de la foule, les cris des héros et des forces de l'ordre essayant de calmer les citoyens ; ce mélange de sons emplissait les rues du quartier de Shinjuku.
Il y a vingt minutes environ, un héros venait d'arrêter un braqueur dans l'une des banques les plus influentes du pays. Au moment où les policiers sont arrivés pour arrêter le criminel, le directeur de la banque se précipita à l'extérieur en s'écriant que plusieurs coffres avaient été vidés de leur contenu. Juste après, des billets de banques furent éparpillés au-dessus du quartier, causant une pagaille sans nom.
Chaque individu, présent sur place, avait sa façon d'agir devant des billets de banques voletant au-dessus de lui. Certains en profitaient pour se faire les poches, d'autres paniquaient, tandis que quelques insouciants prenaient des photos et des vidéos.
Devant toute cette agitation, trois personnes regardaient la scène du haut d'un immeuble. D'après leurs silhouettes, elles n'avaient pas encore terminé leur croissance. Deux garçons et une fille.
Une fille blonde, toute vêtue de blanc à commencer par son masque par-dessus ses yeux bleus, sa robe en cloche lui arrivant jusqu'aux genoux, ses collants, ses ballerines plates, et enfin de petites ailes dans son dos qui la faisait ressembler à un ange. Le plus grand du groupe était tout simplement vêtu d'un sweat à capuche rouge, d'un pantalon noir, des bottes noires et des lunettes de soleil noires.
Le dernier, aux cheveux noirs bouclés, portait un masque sur son visage, un long manteau noir, un pantalon blanc et des bottes noires.
— Tout cet argent... Soupira celui qui portait des lunettes de soleil dans le noir. Vous vous rendez compte de ce qu'on aurait pu réaliser avec ça ?
— Tu aurais pu t'offrir un meilleur déguisement. Lui fit remarquer la fille en blanc. Tu te rends compte qu'on pourrait facilement te reconnaître comme ça ?
— Contrairement à certaine, je déteste attirer l'attention sur moi. Je déteste encore plus devoir faire diversion. Je préfère quand il y a des effusions de sang. Comment sensei a-t-il su qu'il y aurait une tentative de braquage dans cette banque ?
— Il est toujours bien renseigné. Sans cette tentative ratée, s'infiltrer dans les coffres sans se faire remarquer aurait été plus compliqué. Comme sensei nous l'a demandé, on a attiré toute l'attention sur nous. J'imagine qu'on a accompli notre mission maintenant.
Les deux dirigèrent leur regard sur le bouclé, attendant la décision de celui-ci.
— Vous avez raison. Déclara-t-il sur un ton ennuyé. Partons d'ici.
Ce dernier, de ses mains gantées, jeta des papiers accompagnés d'une carte dans les airs. Les trois adolescents pénétrèrent dans le bâtiment sur lequel ils se tenaient. En ressortant de l'immeuble, maintenant débarrassés de leurs déguisements, ils se mêlèrent à la foule pour se faufiler sans se faire remarquer hors du quartier.
Quelques heures plus tard, une fois que les forces de l'ordre, avec l'aide des héros, eurent terminé de sécuriser la zone ; le commissaire Tsuragamae, à tête de chien, retrouva parmi les billets et papiers éparpillés dans la rue : une carte.
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"Seigi no me" ou "les yeux de la justice".
Le commissaire soupira. Il avait déjà pas mal d'affaires de vilains sous le bras, et voilà qu'un nouveau groupe de justiciers faisait son apparition.
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NDA: Oui, il s'agit du classique "Izuku vilain", mais à ma façon. J'essaierai de respecter au maximum les caractères des personnages.J'aborderai aussi des thèmes assez sérieux. Les débuts seront plutôt doux, mais l'histoire risque - un peu ? - de contenir de la violence.
