𝐏𝐀𝐑𝐀 𝐒𝐈𝐄𝐌𝐏𝐑𝐄 // 𝐇𝐁 [𝐏𝐀𝐔𝐒𝐄]

6.

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9 avril 2017, Londres.

« Que des topless sur la plage ! Les cubaines elles ont pas froid aux yeux j'ai juré. » S'enquit Alexis pendant que nous étions en train de nous étirer.

Notre voyage à Cuba nous avait fait le plus grand bien. Mesut, Alex, Olivier et le reste de la bande habituelle avait été de la partie. C'était une décision que nous avions pris après les quelques jours qui avaient suivis mon anniversaire. Ce séjour avait été notre dernière bouffée d'air avant la reprise des entraînements. La demi final de la FA Cup approchait à grand pas, et l'équipe se devait d'être prête pour ce grand jour. Nacho Monreal écoutait attentivement les anecdotes que racontait Alexis, pour pas changer.

« La prochaine fois faut que tu nous accompagne voyager, tu risques de pas regretter. » Continua ce dernier.

« Je vois ça ! » Répondit Nacho.

Le coup de sifflet interrompu la discussion, tandis qu'un des assistant du coach nous expliquait la second activité. Un jeu de relais, ce que j'adorais. La vitesse était mon point fort. On se séparait en deux équipes bien distinctes avant de se placer les uns derrière les autres. L'objectif était de slalomer entre deux plots, de continuer en sprintant jusqu'au prochain, et de revenir le plus rapidement possible vers son coéquipier. J'étais assez satisfait du groupe dans lequel je me trouvais, on s'amusait à se charrier avec nos adversaires. Mesut était persuadé qu'il allait nous écraser. Mais il avait l'air d'avoir oublié qu'on me surnommait pas le flash pour rien.

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Je recevais une passe de Théo et tirais sans plus attendre en direction des cages. Le ballon entrait sans difficulté et les cries de joie de mon équipe se faisaient entendre dans tout le stade. Comme avant chaque fin d'entraînement, un petit match avait été mis en place. Arsène siffla pour la dernière fois, signalant l'arrêt de notre activité. On se réunissait vers le centre du terrain pour faire un compte rendu rapide de la journée, et planifier les prochains jours. En retournant dans les vestiaires, les remarques taquines fusaient, Mesut avait du mal à avaler sa défaite de l'activité relais. Je lui ébouriffais les cheveux tout en continuant de le charrier.

« Arrête, tu veux que j'appelle Andréa pour qu'elle vienne te calmer un peu ? » Dit-il en se dégageant de mon étreinte.

Je savais qu'il voulait me chambrer en sortant le nom de la belle rousse. Depuis mon anniversaire, on c'était revu qu'une seul fois autour d'une tasse de café, dans un bar de Londres. Elle donnait des nouvelles que très rarement, ce qui accentuait encore plus son côté mystérieux. Je ne saurais dire ce qu'on était l'un pour l'autre, on ne se prenait pas trop la tête sur ça.

« Vas y appelle ! » Dis-je en entrant dans son jeu.

« Elle serait capable de débarquer n'empêche. » Répondit-il.

« Ouais j'avoue ! Surtout qu'apparemment à ta soirée elle t'a sauté dessus hein. » Balança Alex.

Des « ouuuuh » se firent entendre après sa remarque. Les gars aimaient bien me mettre dans des situations embarrassantes, mais j'essayais de garder la face. Je voulais leur montrer que ça ne m'atteignait pas forcément. Surtout que ce sujet avait déjà été abordé plusieurs fois.

« On avait un peu bu, on s'est embrassé qu'une seul fois. » Dis-je pour ma défense.

« Ouais mais j'suis sur qu'elle voulait aller plus loin, tu pourras pas nier longtemps Bellerín. » Ajouta Alexis avant de s'éclipser dans les douches.