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2 juillet 2017, Londres.

Le temps était passé à une vitesse folle. Ça faisait à peine un jour que j'étais de retour à Londres après une rude compétition. Mon équipe et moi avions été jusqu'en final, mais malheureusement, la victoire nous avait échappé. Je retenais malgré tout le meilleur de ce séjour en Pologne qui était le pays hôte cette année. Ses dernières semaines passé là bas m'avaient fait le plus grand bien. J'avais beaucoup ris et passé de merveilleuses soirées qui m'avaient permis d'oublier un peu ma situation en Angleterre. J'avais pris le temps de prendre des nouvelles de tout le monde, dont Soledad. Cette dernières m'avait informé qu'elle avait validé ses partiels et qu'elle passait donc en troisièmes années, à sa plus grande joie et à la mienne aussi. Son petit reportage sur Arsenal y avait beaucoup contribué, ce qui ne m'avait pas étonné. Elle avait prit le temps de nous l'envoyer par e-mail à chacun, et le résultat final était juste magique. On essayait peu à peu avec Soldad de renouer le lien qu'on avait avant la soirée au Megazone. Bien que les images de ce soir là ne cessaient de tourner en boucle dans ma tête depuis. Je revoyais ses lèvres, son regard et son sourire rayonnant.

Je me souvenais également de ce qu'elle m'avait dit quand on était dans ma voiture. Elle m'avait repoussé au moment où j'avais eu envie de l'embrasser. J'avais les idées très claires, je n'avais pas bu ce soir là. C'était mon cœur qui m'avait poussé à le faire, j'avais ressenti une sorte de pulsions, l'envie de sentir ses lèvres contre les miennes m'avait rongé toute la soirée. Le fait qu'elle n'avait pas voulu en retour m'avait mis un coup, mais ses raisons étaient compréhensibles. Le seul problème, c'était que je ne me faisait pas confiance. Je savais qu'à tout moment, j'en aurais encore envie, et ce n'était pas évident pour moi de me contenir. Mais il le fallait. Je ne parvenais toujours pas à comprendre pourquoi tout ses sentiments faisaient surface. Peut être qu'Alexis avait raison. Depuis que je connaissais Soledad, instinctivement et surtout inconsciemment, je m'étais abstenu de ressentir quoi que se soit pour elle. À force de m'être contenu toute ces années, mon cœur avait fini par exploser. Et voilà où on en était. Andréa avait prit de mes nouvelles aussi. Elle avait été ravi de voir que j'étais aller jusqu'en final, elle voulait que l'on discute dès mon retour, pour parler de notre situation. C'était le moment de m'être un terme à tout ça pour de bon, bien que je ne crachais pas sur ce qu'on avait vécu ensemble. Intérieurement, je me disais que je ne pouvais pas me permettre de continuer dans ma relation avec elle en ayant en même temps des sentiments naissant pour Soledad. Ce serait incorrect.

On avait rendez vous aujourd'hui à 16 heures, dans la fameuse cafétéria, là où on avait eu notre deuxième rendez vous, celui que j'avais préféré. L'avait-elle exprès ? Ça j'en savais rien, mais c'était possible la connaissant. Je me préparais rapidement, voyant que l'heure tournait vite. Depuis mon retour, j'avais passé le plus claire de mon temps à dormir, boire et manger. Je venais quand même d'enchaîner pratiquement deux compétitions, cela me faisait le plus grand bien de me reposer. Je comptais clairement profiter de ses deux prochaines semaines de congé avant de retourner sur le terrain. Au programme de ses vacances : un voyage au Mexique et un autre en Floride. Je me languissais déjà. Je descendais enfin de mon perchoir qui était ma chambre en saluant Rosa avant de prendre la sortie.

*****

« Salut Héctor. »

« Salut Andréa. » Répondis-je en retirant mes lunettes de soleil.

Elle prit place sur le siège en face de moi, tout en arrangeant le peu de mèches qui dépassait de son chignon relâché. Une chanson relaxante de Lionel Ricci retentissait dans la cafet', l'atmosphère était plutôt calme en cette fin d'après midi.

𝐏𝐀𝐑𝐀 𝐒𝐈𝐄𝐌𝐏𝐑𝐄 // 𝐇𝐁 [𝐏𝐀𝐔𝐒𝐄]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant