𝐏𝐀𝐑𝐀 𝐒𝐈𝐄𝐌𝐏𝐑𝐄 // 𝐇𝐁 [𝐏𝐀𝐔𝐒𝐄]

23.

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25 juillet 2017, Londres.

Je lisais les commentaires encourageants et affectueux que certains fans avaient laissé après mon dernier tweet, ou je présentais des excuses dû au comportement immature que j'avais pu avoir à Miami. Beaucoup de personnes m'avaient compris, d'autres un peu moins, mais l'essentiel, c'était qu'à présent, j'avais la conscience plus tranquille. La veille, j'avais eu un coup de pression de la part d'Arsène et du président d'Arsenal, chose qui était normal. Je devais respecter mon image et l'équipe que je représentais quand je n'étais pas sur le terrain. Mais d'un côté, j'aurai bien aimé les voir à ma place, si on avait fortement manqué de respect à l'un de leurs proches. J'en avait beaucoup discuté la veille avec les gars et ils m'avaient rassuré en me disant qu'ils auraient sûrement réagis de la même manière.

« Héctor c'est bon, lâche ton téléphone, tout le monde t'as pardonné. » Me dit Alexis.

« Qu'est-ce que t'en sais ? »

« Parce qu'Arsenal a les meilleurs supporters du monde ! » Répondit-il en jonglant avec un ballon.

Avec certains membres de l'équipe, on s'était réunis dans les vestiaires pendant le quart d'heure de pause que nous bénéficions. En cette rare journée ensoleillée, la température avoisinait les 30 degrés, c'était de plus en plus difficile de tenir le cardio sur le terrain. On se désaltérait comme on pouvait, en s'aspergeant d'eau fraîche et en retirant nos maillots. J'aimais bien l'été et ses beaux jours, mais l'inconvénient, c'était que la chaleur jouait beaucoup sur notre physique et nos compétences. On avait besoin d'être hydraté plus souvent pour pouvoir tenir plus longtemps. Tandis que je continuais à faire le tour des réseaux, je reçu un message d'un destinataire qui ne m'étais pas inconnu. Je roulais des yeux rien qu'en voyant son nom s'afficher sur mon écran. Andréa. Je constatais au passage que j'avais oublié d'effacer son numéro de ma liste de contact. Son message disait :

Salut Héctor, je sais que t'es au centre pour le moment mais dès que tu peux, rejoins moi dans le parc du centre ville, je dois te montrer quelque chose, c'est assez urgent et s'il te plaît ne refuse pas.

Je soufflais d'agacement après avoir lu les quelques lignes. Que voulait-t-elle me montrer ? Aucune idée me traversait l'esprit, mais vu comment elle insistait pour que je vienne dans son message, ça devait être assez important. Le problème, c'était que l'envie de la rejoindre n'était pas au rendez-vous.

« Pourquoi tu roules des yeux Mister Bellerín ? » Demanda Reiss.

« C'est Andréa elle veut qu'on se voit. »

« Remballe la une bonne fois pour toute. » Répondit-il.

« C'est déjà fait qu'est-ce que tu crois, apparement elle a un truc urgent à me montrer. »

« Attend tu permets que je lise le message. » Lança Mesut qui avait suivis notre conversation.

Bien sûr, sans attendre de réponse de ma part, il saisit mon téléphone avant de me le rendre au bout de quelques secondes.

« Vas-y, ça a l'air sérieux. » Conclut-il.

« Ah bon, t'es sur ? » Dis-je en fronçant les sourcils.

« Ouais, t'es pas curieux de savoir ce que c'est ? »

« Bof, en faite j'ai surtout pas envie qu'elle me reparle de notre relation et tout tu vois ce que je veux dire ? C'est sur qu'elle va le faire. »