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29 juillet 2017, Londres.
« Soledad, je voulais juste encore te dire que voilà, Andréa m'aime toujours, c'est pour ça qu'elle est autant derrière moi.. c'est vrai que j'aurais dû être plus ferme avec elle, mais voilà sache que je m'en fou complètement de sa vie, elle m'intéresse plus du tout..tu le sais que y'a que toi qui compte et que je.. » Dis-je avec difficulté.
Je ne terminai pas ma phrase et appuyai sur le bouton rouge pour raccrocher. Je recoiffais ma tignasse rebelle en regardant la vu qui s'offrait à moi. Je n'avais jamais vu le stade d'aussi loin, c'était à ce moment là que je remarquais qu'il était vraiment immense. J'avais profitais d'un petit moment de pause entre le plat et le dessert pour m'éclipser et tenter de passer un coup de file à Soledad, auquel elle n'avait d'ailleurs pas répondu. Je lui avais donc laissé un message vocale en espérant qu'elle écoute avant de probablement le supprimer. Je retournais vers le restaurant, remarquant que Granit faisait un speech face à tout le monde, debout sur une chaise.
Je reprenais ma place en regardant le groupe et en me concentrant également sur lui. Mes pensées divaguèrent sur ce qu'il venait de se passer une heure avant avec Soledad. J'avais l'impression que le destin s'acharnait sur moi, il avait fallut qu'elle me voit en pleine « taquinerie » avec mon ex contre mon gré. Avais-je donné un faux espoir à Andréa la dernière fois que j'étais venu la voir sur son lieux de travail ? Oui Héctor, me souffla ma conscience. Qu'est-ce qu'il m'avais prit putain. Je fus extirpé de mes pensées par un coup de coude de la part d'Iwobi :« T'entends ça Bellerín ? ! »
« Hein de quoi ? » Répondis-je, pris au dépourvu.
« T'as pas capté ce qu'a dit Granit ? Il va se marier avec Léonita ! »
« Félicitation ! » Cria soudainement Théo qui était assis à ma gauche.
Des sifflements et des applaudissements se firent entendre, je me joignais à cette euphorie en le félicitant également. On allait tour à tour l'enlaçait, il était sur le point de franchir un grand pas dans sa relation et j'étais tellement heureux pour les deux tourtereaux. Lui qui pensait jamais pouvoir sortir un jour avec Léonita, c'étaient de très bons amis depuis quelques années, avant qu'il ne finisse par lui avouer ses sentiments. Leur histoire me faisait un peu penser à la mienne, la seul différence, c'était qu'ils étaient sur le point de s'unir à jamais, et que de mon côté, je devais encore réparer mes erreurs et me rattraper avec Soledad. Cela me rappelait à quel point j'étais immature.
Je revenais m'assoir, écoutant les uns et les autres discuter de ce fameux événement qu'ils attendaient avec impatience. J'écoutais qu'à moitié, comme à chaque fois que j'avais un problème à régler et que je n'arrêtais pas d'y penser. J'entendais, mais je n'écoutais pas. Pour la première fois depuis que j'étais en compagnie de l'équipe, je me languissais de rentrer.
*****
Je marchais dans l'allée de mon jardin en direction de la porte, lisant vaguement l'enveloppe que j'avais pris de ma boîte aux lettres, provenant du conseil d'administration de la FIFA. Je la mettais de côté, préférant la lire quand je serais vraiment plus détendu, au moment d'insérer ma clé dans la serrure, je constatais que la porte était déjà ouverte. J'eus un mouvement de panique et m'éloignai de celle ci, Rosa finissait sa journée à 19 heures comme à chaque fois, la maison devait être vide normalement. Pour calmer ma conscience, je faisais demi tour pour voir si la voiture de Soledad n'était pas garée plus loin, à l'extérieur de la propriété, même si cela m'aurais étonné, pourquoi serait-elle venu chez moi vu la manière dont on s'était quitté plus tôt dans la soirée ? Il fallait quand même que je vérifie. En franchissant les grilles de mon portail, je regardais aux alentours et remarquais sa petite coccinelle entre deux autres véhicules. Je soufflais de soulagement, non seulement cela écartait l'hypothèse d'un cambriolage mais en plus de ça, elle était là. J'entrais à l'intérieur, le hall n'étais pas allumé mais je remarquais que le salon était faiblement éclairé. J'avançais doucement vers ce dernier en déposant mes sacs dans un coin de la pièce. Elle était assise sur le sofa, dos à moi, elle se retourna quelques secondes plus tard avec un faible sourire. Je restais immobile, ne sachant pas comment réagir, par où commencer.

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𝐏𝐀𝐑𝐀 𝐒𝐈𝐄𝐌𝐏𝐑𝐄 // 𝐇𝐁 [𝐏𝐀𝐔𝐒𝐄]
FanfictionIl aimait avec d'autant plus de passion, qu'il aimait avec ignorance. Il ne savait pas si cela était bon ou mauvais, utile ou dangereux, nécessaire ou mortel, éternel ou passager, permis ou prohibé, il aimait. ❁ ❁ ❁ Héctor Bellerín, célèbre défense...