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15 août 2017, Londres.

Ces derniers jours avaient été plus que gratifiants pour Arsenal. Nous avions remporté l'Emirates Cup face à Séville, ainsi que le Community Shield contre Chelsea. Deux grandes équipes, les matchs avaient été plus que corsés et rudes, mais nous avions fait preuve d'une grande détermination grâce aux soutiens de nos supporters et d'Arsène qui pendant ces rencontres, nous avait fait part des meilleurs techniques à avoir pour leur voler la victoire. Après ça, une longue semaine d'interviews, de conférences de presses et de shootings photo s'en était suivis. Ça avait été très fatiguant, mais heureusement que les rires et la bonne humeur avait été au rendez vous. Malgré ça, je n'avais quand même pas cessé de penser à Soledad, on avait échanger quelques fois par message, je lui courrais clairement après. On s'était vu rapidement après le match contre Chelsea, j'avais remarqué qu'elle se contenais à chaque fois de de ne pas être réceptive face à mes taquineries. Et ça me rassurait, je devais lui manquer aussi.

Une bonne partie de l'équipe et moi étions actuellement en train de faire les dernières préparatifs pour ce soir. Kieran était arrivé la veille de Miami, avec la belle Sameera et sa meilleure amie. Aujourd'hui c'était le jour j pour lui, il avait officiellement 23 ans. On avait décidé que la fête se déroulerai chez moi, j'essayais de créer un maximum d'espace dans mon salon, sachant qu'il y aurait du monde pour l'occasion. Alex et Alexis mettaient les enceintes en place en testant ensuite le son, Mesut m'aidait à déplacer les meubles et Reiss et Shkodran déposaient les dernières friandises sur les tables qui longeaient le salon. J'eus un flash du jour où nous avions fêté mon anniversaire, si la soirée pouvait se dérouler de la même manière, voir encore mieux, ce serait épique. J'avais ordonné à mon ami qu'il aille profiter de Londres au lieu de venir nous aider, c'était sa soirée, on se devait de lui préparé quelque chose d'inoubliable. Mon esprit fut soudainement interpellé par la sonnerie de mon entrée, Kieran devait déjà être de retour.

« Heureusement que je lui ai dit de profiter toute la journée. » Ironisais-je en me dirigeant vers la porte.

« C'est pas lui Héctor, c'est Soledad, je lui ai dis de venir nous aider un peu si elle voulait, et pourquoi pas s'incruster à la fête. » Dit-il en me faisant un clin d'œil pleins de malices.

Un sourire se dessina sur mon visage tandis que j'accouru vers lui pour attraper sa tête en déposant un baiser rapide sur son front. 

« Vous m'avez menti en me disant qu'elle pouvait pas venir ! Je t'épouserai Özil. »

Il rit en ajoutant :

« C'est quand tu veux. »

Durant plusieurs jours, ils m'avaient tous fait croire que Soledad ne pourrait pas venir, dû au fait qu'elle devait descendre en Espagne pour fêter aussi l'anniversaire d'une de ses amies là bas. Elle m'avait d'ailleurs bien fait marcher aussi. Cette nouvelle de dernière minute venait d'éveiller en moi une vague de joie, je ne pouvais plus décrocher le sourire qui s'était scotché à mon visage depuis quelques minutes. En arrivant devant la porte, je recoiffais mes cheveux en baissant le regard sur la tenu que je portais. Un short en jean et une chemise large avait été mon premier choix, je déboutonnais encore plus le haut que je portais pour paraître un peu plus attirant à ses yeux, c'était des manières qui ne me ressemblaient vraiment pas. Mais c'était plus fort que moi, je ressentais constamment le besoin de lui plaire.

La deuxième sonnerie me fit limite sursauter, je tirais enfin sur la poignet, laissant apparaître sa silhouette devant moi. Pendant un instant, mon regard n'avait pu s'empêcher de la contempler de haut en bas, constatant que sa combi-short en denim la mettait plus qu'en valeur. Elle avait coiffé ses cheveux en demi queue, laissant ses ondulations naturels lui tomber dans le dos. Son teint était encore plus matte que la dernière fois que je l'avais vu, ses petites tâches de rousseurs ressortaient, elle était à peine maquillée. Ses lèvres esquissaient un léger sourire gêné, j'avais tellement envie de les sentir sur ma peau... Un raclement de gorge de sa part me sortit de ma contemplation, ce qui remettait également mes idées malsaines en place.

𝐏𝐀𝐑𝐀 𝐒𝐈𝐄𝐌𝐏𝐑𝐄 // 𝐇𝐁 [𝐏𝐀𝐔𝐒𝐄]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant