[Mon premier écrit que je voulais publier sur Wattpad et puis... en fait c'était trop intense. Trop personnel, trop frais/chaud à la fois... Juste "trop". Et puis le temps a passé, les relations ont changé et j'ai oublié. Donc voilà, je vous offre ici surement le texte le plus personnel que j'ai écrit. Signé Anthéa Viki.]
Une chaude matinée de juillet...
Le simple fait de passer ma main dans tes cheveux. De jouer avec tes boucles, de les caresser tendrement. Un geste simple mais tendre. Avec comme seule pensée un désir d'amour et de douceur.
Une courte nuit passée avec toi, mais pas une simple nuit, une nuit intense qui a changé notre relation.
Je me suis réveillée complètement nue sous mes draps préférés et mes yeux ont croisé les tiens.
Tu m'observais ?
Tout ce que je sais c'est que tu t'étais découvert toi aussi juste avant mon réveil. Pourquoi ?
Tu m'attendais ?
« On ne s'est pas fait de vrai câlin hier soir... »
Comment oses-tu dire ça avec ton magnifique sourire.
« C'est vrai. »
Je me suis approché de toi et nous nous sommes enlacés, ma poitrine contre ton torse, ma tête dans ton cou à respirer ton odeur, mes doigts se baladant sur ta nuque et dans tes cheveux.
Putain tes cheveux.
Je ne pensais pas me sentir aussi bien en traînant mes doigts dans ta chevelure indisciplinée. Tes cheveux d'ébène toujours en fouillis malgré tous tes efforts.
Et ton torse. Putain ton torse.
En contraste avec la couleur de tes cheveux, ton torse est pâle et n'est pas particulièrement athlétique mais agrémenté de poils noirs sublimant ta virilité.
En pleine extase, je fais tout pour te transmettre mon affection à travers mes gestes. Je ne pense qu'à ça et j'en oublie même la chaleur de la chambre en cette matinée de juillet, même ta dangereuse érection près de mon intimité.
Je me délecte de ton odeur et j'espère que mes draps et mon corps s'en imprègnent suffisamment afin de ne pas oublier ta présence et de raviver mes fantasmes nocturnes.
« On devrait se lever. »
« Hmmm... » J'émets un petit grognement avant de me lever, j'enfile ma nuisette et file à la salle de bain. Plus tard, je me retrouve face à toi et ma tasse de thé, encore un peu dans le vague par ce qu'il s'est passé entre nous.
« Tu rentres quand de vacances ? »
Traduis quand est-ce qu'on se revoit ?
« Je ne sais pas, on verra. Je te préviendrai. »
J'ai envie de te le dire. Te dire que j'ai aimé ce moment dans tes bras mais j'ai peur. J'ai horriblement peur que tu aies peur, peur de moi et de mes sentiments. Je sais que tu m'es inaccessible et que ce moment passé ensemble relève du miracle. Ou de ce foutu destin qui me fait t'aimer et te détester selon son bon vouloir.
----------- 3 mois plus tard
Je te déteste à un point.
La fraicheur de l'automne s'est insinuée dans ma chambre et dans mon esprit.
Bordel que je te hais.
Je t'ai envoyé des messages, j'ai attendu et n'ai reçu que des réponses vagues. J'étais frustrée mais je savais que tout n'était qu'une question de temps.
J'ai attendu. J'arrivais même à t'oublier.
Et puis un jour j'ai repensé à ma main dans tes cheveux, à notre étreinte matinale et j'ai décidé d'être franche, plus franche que je ne l'ai jamais été avec toi. J'avais peur parce que c'était bizarre, ce n'était pas mon genre de dire ce genre de chose et pourtant écrire c'est quelques petits mots m'ont fait paniquer quelques secondes.
« Tu me manques crétin. » Pourquoi crétin ? Parce que enfoiré aurai détourné mes sentiments et parce qu'un simple tu me manques lui aurai donné trop d'importance. Une importance que tu avais mais que tu ne méritais pas par ton comportement envers moi.
« Qu'y puis-je... »
Enfoiré. Le premier mot à être sorti en recevant cette réponse. Putain d'enfoiré. En quoi ça te concernait ? Qu'est-ce que je voulais que tu y fasses ? En quoi étais-tu responsable de cela ? Du fait que tu me manques ? Ça ne te concernait pas.
Mon manque s'est rapidement transformé en colère, en mépris puis en tristesse.
Je t'en voulais tellement de ne pas ressentir la même chose que moi, de ne pas avoir répondu « toi aussi tu me manques » ou « j'ai envie de te voir » ou « j'arrive ».
À croire que j'ai lu trop de roman d'amour. Dans la vie, les sentiments ne sont pas toujours réciproques. On aime trop, on aime pas assez : difficile d'être au même niveau. Alors on espère, on rage, on se console et un jour finalement, on oublie, pas complètement mais assez pour reprendre goût à l'amour.
Mais moi je n'oublierai jamais ma main dans tes cheveux et nos corps nus s'enlaçant en cette chaude matinée de juillet.
FIN
[gif de Breakfast club <3]
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Brunch ta mère ! [RANTBOOK]
RandomFaire un rantbook pour raconter sa vie alors qu'on publie anonymement ? Quand on a dix mille histoires en cours/en création ? Qu'on a déjà une page facebook et un tumblr ? Où est passé la fucking logique ?! Ce rantbook sera un livre foutoir où il y...