Chapitre 7: Fiche d'emprunt

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Depuis que Tom savait qu'elle était issu de parent moldus, le temps lui semblait long. Elle se rendit compte que sans la compagnie du jeune homme elle se sentait un peu seule, bien sur il y avait Jen et Dianne sans oublier Malfoy et Zabini, mais... Les discussions et les débats qu'elle avait avec Tom lui manquait. Il était la seule personne avec lequel elle pouvait réellement parler de littérature, d'arithmancie... Et puis elle ne pouvait rien faire pour l'empêcher de devenir Voldemort.


Un matin alors qu'elle venait de se lever et qu'elle était entrain de s'étirer, elle avait entendu Jen pousser un crie les yeux fixé sur son bras. Hermione avait pour habitude de masquer sa cicatrice avec deux, trois sorts chaque matin mais là venant de se réveiller elle ne l'avait pas encore fait. Elle dit à Jen que ce n'était rien, seulement une blessure qu'elle c'était fête à l'orphelinat. Elle l'avait vite caché pour que ses camarades ne puissent pas voir que c'était en faite une écriture, gravé directement sur sa peau. Elle se souvenait avec douleur du jour où Bellatrix Lestrange l'avait avec son poignard mutilé en y écrivant "Sang de Bourbe".

Elle avait longtemps espéré que sa cicatrice disparaîtrait avec le temps et bien que parfois elle se voyait moins que d'habitude, depuis la dispute avec Tom elle se voyait aisément et Hermione était obligé de procéder à des sorts de dissimulation pour être sûr que personne ne puisse la voir. Elle se disait que si un jour elle éliminait toute menace de voir apparaître Voldemort alors peut être la cicatrice disparaîtrait. Mais plus le temps passait plus elle s'éloignait de son objectif. Tom n'avait pourtant répété à personne ce qu'elle lui avait dit, bien qu'elle se doutait que c'était plus parce qu'il avait honte d'avoir estimé une personne comme elle, plutôt que par empathie. Il avait reprit avec force ses recherches sur la magie noire et sur Poudlard et ses salles secrètes. Elle se tenait au courant de son avancé de ses travaux par la liste d'emprunt des livres de la bibliothèque.

Aillant lut la plus part des livres dans la bibliothèque de Poudlard elle c'était mise elle aussi à rechercher tout ceux pouvant parler de la chambre des secrets ou bien de magie noire trop puissante qu'elle savait que Voldemort avait utilisé. Une fois ses livres trouvés elle n'avait plus qu'à les emprunter pour que personne ne puisse les prendre. Comme il refusait de lui parler de peur que le fait d'être une enfant de moldu puisse se contaminer elle n'avait pas de risque qu'il vienne les lui réclamer. Elle savait toute fois qu'il n'était pas idiot et qu'il commençait à se poser de sérieuse question sur le fait qu'à chaque fois qu'il venait emprunter un livre précis il ne trouver que la fiche d'emprunt avec le nom de Hermione Granger écrit soigneusement.

Elle l'avait surprit plusieurs fois à lui jeter des regards durant les repas dans la grande salle, ce n'était pas des regard de dégoût comme on pouvait si attendre mais c'était des regards curieux presque interrogateur. Il devait se demander pourquoi elle tenait à tout prit à se renseigner sur la magie noire et sur la construction de Poudlard dans ses moindres détails, elle était sûr que l'idée avait du lui traverser l'esprit qu'elle faisait ça pour lui, mais ne comprenant pas ses motivations il avait du abandonner cette hypothèse.

Il était très intelligent, il savait imiter et jouer avec les sentiments d'autrui pour les manipuler mais il ne les comprenaient pas. Hermione ressentais de plus en plus de peine envers le jeune homme, elle savait tellement ce que c'était de ne pas pouvoir pleurer. Elle même n'en était plus capable elle se sentait anesthésiée. Bien sûr elle riait avec tout le monde et se montrait joyeuse mais à chaque fois qu'elle riait elle se rappelait que la plupart de ses fou rires elle les avaient eu avec Ron et Harry. Chaque nuit elle revoyait leurs visages ensanglantés après la bataille.

Quand elle ne se sentait vraiment pas bien elle était obligé de s'isoler dans la tour d'où on envoyait les hiboux, elle se disait qu'elle aurait préféré mourir ce jour là, que la lumière verte de l'ai pas frôlé. Dans ses moments, elle se mettait à crier de toute ses forces pour se défouler, de toute manière la tour étant la plus reculé personne ne pouvais l'entendre. Mais même dans ces moments de grande détresse elle n'arrivait pas à verser la moindre larme.

La lumière verteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant