Il faut sauver la Princesse Lucy ! {EN PAUSE}

Chapitre XIX

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On se retrouve sur les mêmes instants racontés plus tôt par Lucy. Mais cette fois-ci, du point de vue du rose.

Natsu et Lucy s'étaient tous deux donnés rendez-vous pour le lendemain. Le garçon voulait montrer une surprise à son amie, un endroit très important pour lui, un lieu indispensable pour sa vie.

Après l'avoir ramenée chez elle, en s'assurant qu'elle soit en sécurité, il arriva à son tour à son domicile, dans l'espoir que son tuteur ne le remarque pas rentrer. Il n'y avait rien à espérer, Igneel avait un odorat plus développé que le sien et l'attendait de pied ferme sur le palier de son chalet.

Un petit flocon passa devant les prunelles dorées de l'adulte qui zieutèrent sur son élève, une aura pire que démoniaque tout autour de lui. Le jeune garçon se fit tout petit, inquiet pour son futur sort. Enfin, plutôt pour sa vie.

- Natsu. Gronda la voix grave de son enseignant. Tu as encore séché mes cours. Où étais-tu ? Clama-t-il avec force.

Cette simple question le fit frémir de terreur. Le plus gros frisson jamais eu parcourut son échine. Il devait rapidement trouver un moyen de s'échapper de ses griffes. Peine perdue, Igneel était loin d'être naïf et avait, en temps normal, un bon raisonnement.

- À qui appartient cette douce odeur ? Demanda-t-il, humant l'air avec surprise.

- Bah... Euh... Se tritura-t-il les doigts avec insistance, bafouillant dans sa barbe.

- Oh ! S'exclama-t-il, d'une humeur soudaine joviale. Une odeur féminine ! Je ne savais pas que tu avais une amante cachée !

- Quoi ?! S'écria-t-il, choqué et embarrassé. N'importe qu...

- C'est extraordinaire ! L'interrompit le plus agé. Mon petit Natsu devient un grand ! Tu me l'as ramène ici demain ! Lui recommanda-t-il.

- Mais...

- Il n'y a pas de "mais" qui tiennent ! Ce sera ta punition pour me l'avoir cachée. Lui annonça-t-il en se retournant pour rentrer dans leur petite maison.

Cependant, alors qu'il avait disparu de la vision du rosé, sa tête passa dans l'encadrement de la porte.

- Je veux être témoin au mariage ! Poursuivit-il pour s'évaporer une nouvelle fois, avant de revenir à nouveau. Et aussi être le premier à tenir vos enfants ! Termina-t-il pour s'installer définitivement dans son salon.

Le presque adolescent était resté en plan, la mâchoire risquant à tout moment de toucher la récente surface de neige. Quelques minutes de bloquage plus tard, il rentra à son tour, en fermant avec précaution la porte d'entrée qui claqua, pour cause ; le vent gelé et hivernal.

Le garçonnet tapota ses bottines contre un meuble, faisant tomber la poussière immaculée. Il retira son bonnet et ses gants, puis les accrocha sur le porte-manteau, lui-même placé dans le coin du hall.