Chapitre 40 : Ciao Napoli

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Trigger Warning : sexe

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Trigger Warning : sexe

- On part pour Naples ? Je pensais qu'on allait en Espagne.

- Je t'ai dit que j'avais changé nos plans.

- Tu crois que George ne va pas nous trouver ?

- J'en suis sûr. Nous avons pris toute nos précautions. Maintenant, essaye de voir ce départ comme un simple voyage en amoureux. Il n'y aura que nous deux, la mer, les paysages magnifiques et notre chambre.

Vincent me lança un sourire enjôleur qui me donna une bouffée de chaleur. Je ne pouvais m'empêcher de sourire. Durant quelques secondes, il avait réussi à me faire oublier la véritable raison du voyage.

Vincent m'avait tout expliqué pendant le trajet jusqu'à l'aéroport. Évidemment, je n'avais pas manqué de lui dire à quel point il avait eu tort de ne rien me dire. Sachant la vérité, je ne me sentais pas pire qu'en ne sachant rien. Je savais enfin sur quoi je pouvais m'inquiéter. Il avait également pris quelques précautions en me donnant un vieux téléphone qui ne possédait pas de géolocalisation.

- On ne risque rien avec des antiquités pareilles, m'avait-il confirmé.

En revanche, j'étais déçue de ne pas avoir pu prévenir moi-même ma famille et mes amis que je partais. Charles allait s'en occuper à ma place même si j'aurai aimé que les choses se fassent autrement.

Avant de descendre de la voiture et de prendre nos bagages, Vincent me prit subitement mon bras, me forçant à le considérer.

- Je t'aime, Olivia. J'essaye de faire les choses bien pour toi. Je me suis comporté comme un idiot en pensant que je devais te mettre en dehors de cette histoire.

- Je confirme.

Il sourit face à mon regard accusateur puis se pencha sur moi et posa ses lèvres tendrement sur les miennes. Alors que ce baiser était censé s'arrêter ici, j'entrouvrais inconsciemment mes lèvres laissant place à celles de Vincent d'aller plus loin. Il prit mon visage entre ses mains et nos baisers étaient plus fougueux. Cela réveillait en moi un désir ardent.

- Je t'aime aussi, Vincent, murmurais-je après avoir pu reprendre ma respiration.

Je collais mon front contre le sien, lui offrant un dernier baiser. Il m'embrassait ensuite le côté de la tête, puis nous sortions de la voiture. Nous prenions nos affaires et quittions le parking. Puisque nous avions des places en classe affaire, nous pouvions attendre dans des pièces exclusives.

Tout cela m'était familier. Quand j'étais plus jeune, je prenais souvent l'avion avec mes parents pour un quelconque voyage et nous côtoyions ce genre de privilège. Avec Vincent, nous n'avions pas attendu très longtemps avant de monter dans l'avion. J'avais eu tout juste le temps d'acheter quelques livres et un gros paquet de M&M's.

Immortel - "Un souffle de vie"- Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant