Chapitre 26 : Le quatrième

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          Il devait être une heure du matin quand Pierre s'était endormi

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          Il devait être une heure du matin quand Pierre s'était endormi. L'après-midi, j'avais loué des vélos pour lui montrer la ville et les endroits qu'il devait absolument voir. Nous avions bien ris même s'il n'a pas manqué de me reprocher qu'il attendait de moi que je lui donne plus de nouvelle. Pour me défendre, je lui avais dit la même chose et sa réponse fut un rire.

- Tu as raison, je suis aussi fautif que toi.

J'avais attendu de l'entendre ronfler avant d'envoyer un message à Vincent puis j'enfilais mes chaussures et ma veste en jean. Je reçu un message de celui-ci une vingtaine de minutes après. Il avait fait vite.

Vincent :
Je suis en bas, je t'attends.

Olivia :
J'arrive.

J'ai traversé mon appartement le plus discrètement possible pour ne pas réveiller Pierre. Cela me désolait de le laisser seul mais la vie de mon frère était en jeu. Je trouverai le temps de lui expliquer. Après avoir fermé la porte d'entrée tout doucement, j'ai couru vers les escaliers et les avais descendus en très peu de temps. Vincent m'attendait derrière la porte du grand hall de l'immeuble. Les mains dans les poches, il paraissait toujours autant préoccupé que plus tôt dans la journée.

- Salut, avais-je réussi à articuler, quelque peu essoufflée.

- C'est bien que tu aies accepté de venir.

- Je n'avais pas vraiment le choix, si ça peut aider Charles.

- Évidemment.

- On va où ?

- Chez moi. Emeiline et Tristan nous attendent.

Vincent m'entraîna jusqu'à une voiture. Il m'expliquait que Tristan la lui avait prêtée. Je m'installais du côté passager. Ce fut quand Vincent démarra que je m'étais rendue compte que c'était la première fois que je me retrouvais seule avec lui dans un espace aussi confiné.

Je commençais à avoir chaud. Je ne sais pas si cela provenait de la chaleur de la voiture ou bien mon corps qui réagissait à ma proximité avec Vincent. J'ouvrais alors la fenêtre, appuyais mon bras sur le rebord et posais ma tête. J'avais du mal à respirer mais l'air était frais et les lumières de la ville me calmaient.

Vincent ne me disait rien mais je sentais qu'à certains moments, il posait ses yeux sur moi et cela me faisait sourire. Au bout de quelques minutes, je me redressais sur mon siège et fermais la fenêtre. Il ne faisait plus aussi chaud et je désirais parler avec Vincent, peu importe le sujet.

- Qu'est-ce qui arrive à mon frère ?

Vincent tourna la tête dans ma direction, les sourcils froncés.

- On verra ça quand on sera arrivé, d'accord ?

- Tu crois que tu peux l'aider ?

- Je l'espère. Mais si je me trompe...

Immortel - "Un souffle de vie"- Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant