Dans un monde où les immortels vivent cachés parmi les mortels, Olivia, une jeune étudiante, et Vincent, un immortel au passé tragique, se croisent pour la première fois sur les bancs de l'université. Leurs vies prennent un tournant inattendu lorsqu...
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TriggerWarning : sang
L'agresseur s'était enfui tel un lâche depuis déjà quelques secondes. Mon instinct me dictait d'aller voir si Vincent n'était pas sur le point de se vider de son sang et de mourir dans les minutes qui arrivaient.
Il avait les deux mains appuyées contre sa blessure pour essayer de stopper l'hémorragie. Seulement, cela ne fonctionnait pas très bien. Beaucoup trop de sang lui coulait entre les doigts. Je ne pris pas le temps de réfléchir, il fallait l'aider par n'importe quel moyen. Même s'il avait été odieux avec moi, je ne souhaitais pas sa mort.
J'enlevais alors mon manteau rapidement et arrachais ma chemise, sans prendre le temps de la déboutonner.
- Tiens prend ça, lui dis-je en lui tendant mon vêtement.
Il leva la tête, me considérant, puis me pris sèchement la chemise des mains pour la placer sur son abdomen. A présent en sous-vêtements, je remis mon manteau sur le dos, couvrant ma peau.
- Merci, marmonnait-il, comme si parler était devenue une épreuve à surmonter.
Je l'invitais à s'asseoir ensuite, mais ce dernier refusait, même après avoir insisté une dizaine de fois.
- Ne bouge pas alors, je vais appeler les urgences, l'ordonnais-je en sortant mon téléphone de mon manteau.
- Surtout pas ! s'écriait-il en me pressant le poignet. N'appelle pas les urgences.
- Mais... Tu viens de te... Enfin, tu veux mourir ou quoi ? Laisse-moi les appeler.
- Olivia, non. Je n'ai pas besoin de me faire soigner.
Il me fixait, l'air suppliant. Sa main serrait de plus en plus ma peau, il me faisait presque mal. Il continuait d'appuyer ma chemise contre son ventre et le sang s'écoulait toujours. Je n'étais pas sensible face au sang et pourtant, je ne me sentais pas très bien.
Mais c'est peut-être parce que tu t'es fais agresser et que ce même mec a poignardé Vincent que tu te sens comme ça !
- Je suis désolée, mais tu as besoin de te faire opérer. Des organes importants ont peut-être été touchés.
- Si tu veux m'aider alors aide-moi à rentrer chez moi.
Quand je sentais qu'il desserrait sa poigne, je dégageais ma main et me pressais à faire le 15. D'un seul coup, Vincent se précipitait pour me l'enlever des mains. Néanmoins, il ne s'arrêtait pas là. Il le balança contre un mur. Je fixait mon téléphone complètement détruit sur le sol.
- Mais tu es complètement malade, ma parole ! m'exclamais-je, ne comprenant vraiment pas son comportement.
