Le quart d'heure se transforme en demi heure, quand enfin Raphaël se gare sur un parking clôturé. Vu les voitures et la clôture, les appartements ne doivent pas être donnés. Je sors regrettant d'avoir mis un tee-shirt à manche longue. Il est presque dix-huit heure mais le soleil est encore chaud.
- C'est au troisième.
J'ouvre le coffre mais Raph' me devance en attrapant ma valise. Le clic de la voiture résonne. Le bruit des roues de ma valise m'énerve. J'ai tellement hâte de pouvoir poser mes affaires. Il entre dans un hall, qui me semble être marbré de fond en comble. Nous prenons l'ascenseur. J'ai déjà vu des photos de l'appartement mais le réel doit être vraiment très beau. Tout ce passe dans un silence, légèrement pesant à la longue. Quand nous sortons et qu'il sort ses clés, j'essaie tant bien que mal de cacher mon excitation.
Cet appartement est aussi grand que la moitié de ma maison. Une immense cuisine, un énorme salon, deux chambres, qui donnent toutes les deux sur une salle de bain et un dressing personnel. En ce qui concerne les meubles, il n'a pas joué dans la même cour de moi. J'ai commandé mes meubles chez castorama pour mon premier appartement, qui est minuscule comparé à celui là. Mais je compte en faire mon petit cocon. Enfin je pourrais dire que j'ai un chez moi, cotisé par mes parents et moi même. Mais je ferais enfin ce que je veux. Je suis Raphaël jusque dans une des deux chambres.
Vu la décoration, je devine que c'est la sienne. Les murs bleu nuit et gris sont magnifiques. Il a fait posé des rangements partout. La salle de bain est tout aussi magnifique, des carreaux bleus et blancs, une douche à l'italienne, deux grandes vasques, un énorme miroir avec des spots tout autour.
- Je l'ai fait changé il y trois jours. Ça sera plus facile pour te maquiller.
Je me retourne et le regarde. Il ne paraît pas gêné. Il n'a jamais été comme ça. Quand il fait quelque chose, il est souvent sûr du résultat. Je m'avance vers ses bras et pose ma tête sur son torse.
- Ça m'a manqué, je souffle.
Il rigole doucement et embrasse le haut de mon crâne. Nous nous séparons et je range des affaires dans un espace, libéré pour moi apparemment, de son dressing. J'entends des bruit de verres, couteaux et tout autre ustensile de cuisine. Ça me fait sourire. J'aime penser, que d'ici cinq ans, ça fera peut être parti de mon quotidien. Je rentre dans la salle de bain, histoire de me débarbouiller. Mais en voyant le pommeau de douche dans le reflet du miroir, je ne peux m'empêcher de me déshabiller et de prendre une bonne douche.
Quand je me sens propre, j'éteins le jet, et me retrouve nue, sans serviette. Je me sens très bête quand le froid me fait trembler.
- Raphaël où sont les serviettes ? je demande assez fort pour qu'il puisse m'entendre.
- Tu peux faire nudisme ici tu sais.
J'entends dans sa voix qu'il sourit.
- Sérieusement, je meurs de froid.
- Dans le placard sous la vasque de gauche.
Je ne prends pas le temps de le remercier, je me précipite vers les serviettes et frictionne mon corps avec. Une fois finis, j'enfile un legging Adidas et un tee-shirt blanc qui laisse voir ma brassière CK.
Je rejoint Raphaël, qui est maintenant assis sur le canapé. Il regarde on match de La Liga je présume. Quand il me voit, il me lance un rapide sourire et m'invite à le rejoindre. Ce canapé, en plus d'être magnifique avec son cuire gris, est le plus confortable sur lequel je me suis assis. Mes muscles se détendent instantanément quand je pose mes fesses dessus.
- T'as préparé quoi ?
Il sourit et hausse les épaules. Je déteste quand il fait ça. Mais, je le voit tellement concentré dans son match que je ne le dérange pas plus. Je suis plus facile à vivre qu'on ne pourrait le croire. J'allume mon téléphone et actualise les notifications. J'ai un message de Claudia et un autre de mes parents.
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𝒲𝒽ℯ𝓃 ℐ𝒲𝒶𝓈 ℋℯ𝒾ℊ𝒽𝓉ℯℯ𝓃
FanfictionJ'entends encore sa voix sur mon joyeux anniversaire. J'avais passé dix-huit ans de ma vie sous sa protection. Qu'allait-il en être désormais. Nous partions tous les deux. La distance, la passion et l'attirance pourront-ils faire bonne route ? Mais...