💕ROMÉO ET JULIETTE💕

46.♤Au milieu du journal 2♡

Page XXII (32)

  Je n'ai jamais eu aussi froid de toute ma vie. Quel endroit étrange... Je ne suis plus au Cieux. Où je suis se nomme la Terre je crois, et je suis seule mais vivante.

Je marchais juste dans un vieux village abandonné lorsque la pire chose m'arriva.

Franc était partir de son côté depuis la mort de ses deux amis tandis que Stéphane avait tenu à rester avec moi.

J'avais donc traversé un petit village avec lui pour continuer ma route. Mais nous arrivions à peine sur une colline avec une vue sur des habitations, que nous entendions une explosion. Nous vîmes alors des flammes jallirent d'un grand manoir. Par malchance, le village était essentiellement fait de bois, de pailles et de très peu de pierres que l'incendie se propagea à une vitesse folle.

Nous étions en sécurité mais je pensais aux personnes qui n'en avaient plus pour très longtemps. Je ne pouvais pas rester là à rien faire. Je devais réagir, aller sauver le peu de femmes, d'enfants et d'hommes que je pouvais.

C'était comme un devoir pour moi d'aller soigner des inconnus qui ne méritaient pas de mourrir. Alors, sur de moi, je dévalai la pente en courant. Stéphane me criai de ne pas y aller en essayant de me rattraper Je ne pouvais cependant pas laisser encore des personnes mourrir, qu'il soit étrangers ou pas. Peu importe si j'allais arriver trop tard pour certains, d'autres pourraient survivre grâce à moi !

Je m'aventurais dans le village en feu avec Stéphane toujours derrière moi. Il y avait déjà beaucoup de maisons en cendres et je ne s'avais pas par où commencer. Je vis que le manoir qui abritait des hommes importants pour la famille royal, était devenu une immensité de rouge et de jaune dansant jusqu'au ciel. L'air devenait irrespirable et la chaleur s'élever à chaque fois que je m'enfoncais encore plus profond dans cet affreux paysage. Je ne réussis pas à trouver au moins quelqu'un et j'allai bientôt y rester si je ne sortais pas de là au plus vite. Puis une main ferme et puissante me prit le bras. Je fus à l'abri après plusieurs étouffements. J'étais encore une fois sauver par quelqu'un et je n'avais servi d'aucune aide aux pauvres villageois sûrement décédés à l'heure qu'il était.

"C'est du suicide ce que tu viens de faire ! Qu'est ce qui t'as prit bon sang ! M'asainait Stéphane tout en restant les yeux fermer.

_ Il a raison, s'en prendre à des personnes proches de la famille royal c'est vouloir sa mort." Avait dit une voix sortit de nulle part.

Je la reconnaîtrais toujours, même si elle avait tout de même beaucoup changé. Elle appartenait à Raphaël. Celui-ci se montra aussitôt lorsque je prononçai son prénom.

Il n'y avait pas que sa voix qui avait changée. Il était encore plus grand. Son regard devenu imposant tout comme son père, se déposait sur moi à me glacer le sang. Son sourire qui apparaissait toujours quand il me voyait avait disparu. Je ne reconnaissais plus son expression bien terne à présent. Ce qui était sûr, il n'était pas très enjoué de me retrouver. Néanmoins, comme d'habitude se trouvait près de lui son frère Marsin. Enfin, Marcellin est son vrai prénom, mais je l'ai surnommé Marsin vu que cela lui rendai encore plus mignon.

"Tu ne viens pas me chercher. Supposai-je.

_ Je vois que tu n'as pas oublié la promesse que je t'ai faite, mais je suis bien venu te chercher... (il marqua une courte pause) pour t'emprisonner." Me disait-il avec amertume.

Mon cœur se serra à l'entente de ses paroles.

Il fit alors un signe de tête et les gardes derrière lui emmenèrent Stéphane qui ne se laissa pas faire, près de Marsin. Celui-ci lui donna un coup de poing dans l'estomac et lui fit perdre connaissance. Cela était très étrange puisque d'habitude son point fort est dans les recherches et tout ce qui touche la culture, l'histoire et le surnaturel, pas dans la force brute comme son frère.