47.♤À la fin du journal♡

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Page L (50)

  Je n'ai pas pu raconté hier ce qui m'était ensuite arrivée pour que je sois toujours en vie dans un endroit inconnu.

La faim me gagnait et j'étais parti en découverte. J'avais beaucoup marché croisant beaucoup de passants accoutumés de drôles de choses et des paysages avec des couleurs beaucoup moins vives de ce que je connais. Cela me fascinais. Mais je ne trouvais toujours rien de comestible. La nuit tomba vite. J'étais fatiguée et m'emdomis sans difficulté dans un espace étroit, sale et très sombre.
C'est pourquoi ce n'est qu'aujourd'hui que je raconte comment j'ai réussi à survivre.

Je pensais donc être morte. Je ne ressentais plus aucune souffrance. Je ne voyais rien, ne ressentais rien non plus, j'entendais seulement une étrange voix entremêlée de celle d'une femme et d'un homme qui me parlait.

"Je ne me présente pas. Tu peux m'appeler comme tu veux. Il y en a qui me nomme Dieu, Déesse, Le Destin, La Destinée, Le Tout Puissant et bien d'autres noms. Mais je ne vais pas m'attarder là dessus. Sache en tout cas que tu n'es pas la seule qui ait pu m'entendre pour que tu te sentes quelqu'un de très unique et penser être au-dessus des autres. Il est vrai que tu es vraiment différentes des autres et unique mais pas jusqu'à que tu te sentes supérieure. Je dis cela car c'est la routine pour moi, d'expliquer ce qui arrive ou ce qui arrivera par là suite, aux personnes que je redonne une sorte de seconde chance et parfois une seconde vie.
Pour toi j'ai décidé que tu aurais une autre chance sur la Terre. Ce sera à toi d'en faire bonne usage. Je ne te promets cependant pas que ta vie sera meilleur. Je suis bon mais je ne peux pas tout contrôler. Bref, ne te pose pas des questions du genre pourquoi ou comment. Ce serait inutile de gâcher ce que je t'ais offert. Je te conseille aussi de ne pas parler de moi et de ta vie passé aux nouvelles personnes que tu vas rencontré. Après, cela reste tes choix, moi j'ai fait ce que j'avais à faire pour te mettre en garde.
J'ai faillit oublier le plus important ! Malheureusement, il y a toujours un mal au bien. Ta descendance sera touchée par une malédiction. Ne t'inquiète donc pas, cela n'est pas si mauvais. Ce ne sera juste que des filles qui te succéderont pour l'éternité et puis peut-être qu'elles n'auront pas la vie plus facile, mais elles vivront plus heureuses que tu as pu déjà vécu.
À présent ma tâche accomplie, je dois partir, je ne t'embête plus longtemps !"

Suite à cette étrange conversation dont je n'ai pas vraiment pu parler, j'ouvris les yeux dans un monde étrange. J'étais donc en vie d'après la voix. Devais-je la croire? Il n'y avait pas d'autres explications de toute façon et je ne préférais pas me ruiner l'esprit à chercher des réponses comme elle m'avait conseiller.

Je jettais alors un coup d'oeil autour de moi. Il avait l'aire de faire jour, le sol d'une couleur verte anormal me paraissait chaleureuse et il s'y trouvait mon journal à mon plus grand soulagement. Je m'empressa alors de le prendre et de le serrer contre ma poitrine. La voix ne m'avait pas précisé ce détail ! Cela n'était pas bien grave. Je regardais ensuite des oiseaux virevoltaient dans un ciel bleu et incroyablement nuageux. Un calme régnait dans cet immense vue. J'en profitai donc pour sortir ma plume avec son encre, de la poche de ma tunique calcinée toujours sur moi, pour écrire ce que j'avais raconté précédemment.

Je m'arretai soudainement lorsque mon estomac fit des gargouillement. Comme je l'avais déjà dit j'avais faim. Je remarquai alors que je n'étais plus seule. La vie était très nombreuse et dynamique tout autour de moi. Chaque personne portait des vêtements différents qui pouvaient aller à beaucoup de morceaux de tissus, voir très peu. Ils marchaient tous sur une même allée non pas de terre très clair mais d'un gris très foncé et je dois le dire, très laid.

Je décidais donc de suivre tous ces gens sur ce chemin, espérant de trouver de la nourriture mais en vain. Je découvris juste, en débouchant de la sortie de la route, que où j'avais atterris, été en réalité un petit endroit très peu paisible et entouré de barreaux comme dans les prisons d'un château. Je pris note que cela était donc une sorte de forêt enfermée pour le bien être des autres.

💕ROMÉO ET JULIETTE💕Où les histoires vivent. Découvrez maintenant