Violence.

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Sacha

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Sacha.

- Max, calme-toi, je t'en supplie !

C'est ridicule. J'aurai beau crier, il ne m'écoutera jamais. Ses yeux brillent de colère. Je dirais presqu'il est super sexy comme ça – s'il n'était pas en train de se prendre une droite par un des deux adolescents qui m'ont interpellée tout à l'heure, alors que je sortais du bus.

Je sais me défendre dans ce genre de situation. Je joue dans un club masculin de foot, j'ai l'habitude de remettre les mecs de notre âge à leur place. Seulement, là, Max a été plus rapide que moi et s'est pris pour mon garde-du-corps.

- Max ! Max ! hurlé-je à en perdre la voix.

Je pourrais m'interposer entre eux mais le risque de me faire assommer à la place du brun est plutôt élevé.

Du coin de l'œil, j'aperçois Nicolas, Charline et Anaëlle accourir. Cela ne me soulage qu'à moitié, redoutant que Nicolas ne fasse qu'envenimer la situation.

- Où est Lyse ? m'interroge Charline.

- Elle avait besoin de faire quelques courses, l'informé-je, les yeux rivés sur les quatre adolescents.

Le jeune homme essaie tant bien que mal de séparer Max et ses attaquants, mais rien n'y fait. Tous trois sont hors de contrôle. L'un des deux, un grand blond, l'attrape par le col et le secoue avec force.

- Hé, les crétins ! Allez faire chier quelqu'un d'autre ! s'énerve Charline.

- T'as un problème ? Lève-toi pour nous le dire de plus près !

- Elle peut pas !

- Dommage !

Les deux inconnus ricanent. Le sang bouillonne dans mes veines, et je m'apprête à les gifler, mais Nicolas me devance et pousse violemment le blond. Celui-ci tombe en arrière et heurte brutalement le sol.

- Nicolas !

Nous nous retournons tous et découvrons une Lyse très énervée, les mains sur les hanches. Elle s'approche à grandes enjambées des quatre garçons et crache :

- La violence est interdite, par ici. Vous deux, dégagez immédiatement. Quant à vous, dit-elle en assassinant du regard Max et Nicolas, nous avons quelques petites choses à mettre au clair.

A ces mots, le grand blond et son acolyte détalent. J'accours immédiatement vers Max qui masse lentement sa joue douloureuse.

- Est-ce que ça va ? l'interrogé-je, anxieuse.

- Tout va bien, ne t'inquiète pas.

Je l'aide à se relever. Il prend appui sur mon épaule, ses jambes étant trop faibles pour supporter son poids.

- Tu n'avais pas à prendre ma défense, tu sais.

- Bien sûr que si.

Son affirmation m'arrache un sourire, mais n'atténue pas mon inquiétude.

Destination : Vie ParfaiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant