Je souris d'un air gêné, elle était en train de se changer, elle me lança un clin d'oeil.
- Puisque tu es là, vient m'aider.
Elle peinait visiblement a descendre la fermeture éclaire de sa robe. Je m'approchais d'elle et la descendit.
- Merci, chérie. Ecoute va te coucher, Artémis ne devrait pas tarder à venir te chercher.
- Pourquoi?
- Tu fais ta première nuit en tant que déesse de la Lune ce soir.
- J'ai peur.
- De quoi? Il ne t'arriveras rien.
- De tout, j'ai peur que Dylan arrête de me parler, peur de tout rater ce soir, peur de me réveiller et de me rendre compte que tout ceci n'était qu'un rêve.
- Ne t'inquiète pas, mon cœur, ça n'a rien d'un rêve, je te le garanti. Allez va, bonne chance, ma princesse.
- Merci, maman.
Athéna m'ouvrit les bras, je me glissais contre elle, contre sa chaleur rassurante, dans son enveloppe maternelle, je me sentais si bien ici, à ma place. Elle me prit le visage et me colla un baiser sur la joue avant de me demander d'aller me coucher, chose que je fis aussitôt.Quelques minutes après cela je fus rejointe par Athéyia, qui ne parvenait pas à s'endormir.
- Eh bien, le gros bébé à sa maman ne peu pas dormir toute seule comme une grande?
- Je t'emmerde cordialement Sabine Estrella Valérie Céline Watson.
- C'est pas du jeu! T'as pas le droit de dire mes autres prénoms!
- Je pensais que tu allais dormir Sabine, lança la voix d'Athéna, lourde de menaces, depuis la porte.
- Pardon, maman, je suis vraiment désolée, mais c'est de la faute d'Ondine Roxanne Isabelle Alexandra Saint-Claire.
- Je vois, merci de l'info, sourit Athéna.
- De rien, mais je ne ...
- On y va Sabine? demanda tendrement Artémis à la fenêtre
- Oui, j'arrive
J'avais le cœur bien plus léger depuis ma discussion avec Athéna
- Pense encore à moi avec mon prénom je jure que je te trucide compris, miss.
- Oui, maman.
- "Je dois y aller, bisous maman."
- Euh... Je dois m'en aller, votre grandeur, aussi je vous prie de bien vouloir pardonner mon départ soudain et de ne point m'en tenir rigueur.
- C'est pas ce que j'ai demander.
- Je dois y aller, bisous maman.
- Tu vois quand tu veux!
- Oui, oui.
- Ton désespoir, Céleste...
- Maman!
- Bisous mon cœur.
Je grimpais dans le char avec Artémis et souris à ma sœur avant que le char ne s'éloigne trop. Durant le trajet jusqu'à l'astre Artémis m'appris que c'était grâce aux déesses de la lune que celle-ci avait une lumière douce et rassurante.
- Tu as bien compris?
- Oui... Je me concentre sur la lumière de la lune et j'essaie de la canaliser sur un croissant.
- C'est ça essaie!
- Mais si quelqu'un remarque?
- Alors on demandera à ta mère de s'occuper de lui.
- Ok...
Je soupirais et me concentrais il fallait que je me concentre sur la lumière de la lune. Je fermais les yeux et m'asseyais à même le sol. Je ne sais pas comment faire! Je m'apprêtais à rouvrir mes yeux pour demander des précisions à Isa quand je sentis quelque chose, c'était une sensation très étrange, comme si la lune avait une conscience et qu'elle voulait s'unir à la mienne. Je tentais d'abord de repousser cette conscience mais je compris que c'était inutile,repousser la Lune reviendrait à repousser mes pouvoirs, or une déesse sans pouvoir c'est comme un fraisier sans fraises. A cette pensée je me pris une sorte de claque mentale. J'ouvris les yeux et accusais Isabelle du regard elle haussa un sourcil:
- Oui?
- Non rien... Ahh si je l'attrape...
- Qui donc? Demanda-t-elle, amusée.
- Athé... ma mère...
- Oh et pourquoi?
- Parce que j'ai faim elle me lance une claque.
- Je vois... elle est bizarre ta mère.
- Ou... Non.
- Pour ça aussi elle te claquerais? Se moqua-t-elle
- Oui...
- C'est un cas désespéré...
- Je confirme...pas...
- C'est hilarant!
Pendant que la déesse se moquait de moi je finis par accepter la lune. Soudain, je fus entourée de lumière et mon pyjama se mua en une robe blanche, simple et pourtant magnifique, elle était parsemée de paillettes, qui semblaient être des étoiles. Un diadème en argent et en diamants apparut sur mon front, il était glacial et pourtant semblait dégager sa propre chaleur.
Quelques heures plutard, j'appris que ce diadème attestait de ma condition d'apprentie déesse de la lune et que lorsque la Lune me jugerais digne le diadème se changerais en or. Artémis ne pouvant me ramener elle me prêta son char, après m'avoir énoncer mille et une (j'ai compté) précautions elle m'expliqua comment le diriger. C'est donc assez stressée que je pris les rennes du char et lançait les rennes au galop avant de les faire décoller. Et c'est assez approximativement que je me rendis chez Ath... ma mère. Je sens que je vais avoir du mal à m'y faire... J'arrivais au alentours de deux heures du matin, je descendis du char et remerciais les rennes, j'entrais, dans le salon, ma mère s'était endormie, sans doutes m'attendait-elle ? Je souris et la pris dans mes bras, avant de, sans m'en rendre compte, rejoindre moi aussi les bras de Morphée (avec qui je m'entendais bien en passant).
Le lendemain je me réveillais en sentant des baisers sur mes joues et c'est sans surprise que je vis le visages d'At... de ma mère devant le mien, elle souriait. Elle me lança un joyeux bonjour, je lui rendis son sourire et me levais, constatant ainsi, que nous avions passer la nuit dans le salon. Je grimpais à ma chambre, attrapais les vêtements qu'Ondine m'avais rapporter la veille et allais me doucher, tout heureuse de ce tendre réveil qui ravivait des souvenirs de ma divine enfance. Ma douche terminée, je descendis déjeuner avec ma mère et ma sœur préférée.
- Tu es un cas désespéré...
- Moi aussi je t'aime, maman...
- Allez au lieu de raconter des bêtises descend, ta sœur à fait des crêpes.
- OUIIIII! Des crêpes!
- Qu'est-ce que je disais... Dépêche-toi
- Oui.
Je les rejoignais, le sourire au lèvres. Arrivée à la salle à manger mon sourire se figea, un souvenir remonta à ma mémoire.
Voila voila
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Sabine Watson
FantasiSabine Watson, héritière du trône d'un royaume oublié, kidnappée par sa propre tante, se retrouve face à son destin, elle doit détruire les quatre chevaliers de l'Apocalypse (Mort, Guerre, Famine et Maladie) avant que ceux-ci ne décide de la tuer el...