Les compagnons (partie II)✔

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- Sabine?

- Elwie, tentais-je de sourire.

- Je ne suis pas dupe, sœurette, tu sais?

- De quoi tu parles?

- Sabine... Je vois bien que ça va pas. Qu'est ce qui se passe?

Au même moment, Apollon, Aphrodite et Dylan revinrent, ils m'observèrent un moment, toujours cette moue dégoûtée sur leurs visages. Alors, une phrase que je n'aurais jamais crue entendre franchie les lèvres d'Apollon.

- Tu ne devrais pas rester avec ce monstre Elwing. Viens avec nous.

- Le jour où tu t'avisera encore d'insulter ma sœur, Apollon, dieu ou pas je te ferais regretter d'avoir un jour montrer ta sale face au soleil. Au cas ou vous l'auriez tous oublier, Sabine est votre seul espoir d'un jour vous en sortir, alors vous feriez mieux d'avoir une bonne excuse pour ces mots. Et puis, il me semble Apollon que ça ne t'as pas déplut de dormir dans les bras de Sabine... Et n'oublierais-tu pas qu'elle est ton âme-sœur?

Elle me prit par le bras et dut probablement me parler durant le trajet j'avais vaguement conscience que Majesty nous suivait et qu'elles prenaient le chemin de la maisonnette de maman. Elle avait dut poser une question et j'avais peut-être répondu. Elle entra dans la maison et cria quelque chose. Quelqu'un, peut-être maman me prit dans ses bras et quelqu'un d'autre me parlais. Je me souvenais vaguement que mon proviseur, monsieur Eagle était entré, on m'as dit que c'était un dieu, je ne sais plus lequel. Ce dont je me souviens, en revanche c'était de quelques bribes de phrase.

- ... dans un état semi-comateux...

- ... vais lui refaire son portrait à ce... 

- ... devrions essayer de la raisonner... 

- ... a dut refuser lien... son esprit ne comprends pas... Guerre... la prophétie qui commence.... besoin d'elle... devrions appeler Apollon... 

Il n'y a qu'une seule phrase que je perçue dans son entièreté. Elle me toucha énormément, c'est probablement grâce à cette phrase que je sortis de mon semi-coma.

- Oui, elle va mal, oui Guerre est probablement derrière tout ça, oui on a besoin d'elle. Mais c'est mon bébé et il est hors de question que l'on appelle Apollon si c'est à cause de lui qu'elle est dans cet état.

A ces mots auxquels j'avais reconnus la voix d'Athéna, l'air sembla afflué dans mes poumons. Enfin. J'inspirais profondément et observais autour de moi. J'étais dans la chambre de maman elle m'observa d'un air faussement fâché, bon bah tu m'excusera.

- Oui? Lançais-je

- Comment tu te sens?

- J'ai mal.

- Où, dis-moi où tu as mal mon cœur, je ferais mon possible.

- Tu ne peux rien faire pour cette douleur là maman. Seul le temps le peut.

- Mon bébé...

Je me levais soudain, j'avais besoin de Lune. De Majesty. De Minuit. De n'importe qui. Mais je ne voulais surtout pas lui montrer à elle que je pouvais être faible. Je réussi à lui sourire.

- Maman?

- Céleste? 

- Il y a le conseil, ce soir, je pourrais t'accompagner?

- Euh.. Oui, si tu veux mais... 

- Très bien, je rentres chez Artémis pour me préparer, à tout à l'heure, lui lançais-je d'un ton enjoué. 

Mon ton sonnait atrocement faux à mes oreilles, pourtant il devait être réussi, car quand je quittais la pièce, leur voix me parvinrent.

 - C'est incroyable, elle s'en est remise d'un coup.

- C'est comme si elle ne savait pas ce qui s'était passé... 

Je m'éloignais de la maison, Lune, qui jouait dans le jardin me suivit aussitôt. Je la pris dans mes bras et la serrais contre moi. Elle ne dit rien, sa présence me suffisais. Je sorti mon portable et mis sur ma playlist, l'une de mes chansons préférée, Let me down slowly. Elle correspondait assez au moment.

Je me mis soudain à courir vers une silhouette que je devinais au loin, celle d'Isabelle. Elle avançais vers la maison. Elle eut le temps d'aller au salon avant que je n'entre, Lune toujours dans mes bras sauta au sol tandis que je me jetais dans les bras de ma tante, encore secouée de mon entrée. Je la serrais dans mes bras et me mis à pleurer, cette scène était souvent arrivée dans mon enfance, aussi me serra-t-elle contre son cœur. Souvent, petite, je rentrais et pleurais contre elle, elle ne posait pas de questions sur le moment et se contentait de me réconforter. Les questions c'était toujours pour après.

D'un coup je la sentis se raidir, sans me retourner je sus de qui il s'agissais, et cette personne était déçue, je continuais de pleurer. Elle s'éloignait. Un sanglot m'échappa quand Artémis se leva. Elle revint. Je restais de dos. Elle était silencieuse. Sa déception me transperça au moment ou elle me prit et me colla contre son corps. Elle me murmura des paroles réconfortante.

J'avais dut m'assoupir un moment. Je sentais toujours ses caresses dans mon dos et j'entendais quelqu'un faire les cent pas. Elle était donc restée.

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Chapitre court, je l'admets mais puisque Sabine  fait la gueule j'ai que ça à vous mettre sous la dents bande de livrovores... Oui je viens d'inventer de ce mot... 

Qu'est ce qui est arrivé à Apollon et au autres? Pas que je me préoccupe de Dylan mais bon... 

Qui est Guerre? 

Que va-t-il se passer au Conseil? 

Qui est monsieur Eagle? 

Ou sont les compagnons manquant?

Bah oui y en a neuf et on est à trois... Ça donne : Minuit sur la cuisse gauche. Lune sur la joue et Majesty sur le ventre. Sachant que les autres sont des dragons... aïe... Des dragonnes pardon... 

des bisous, 

Noëla 

Sabine WatsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant