Nouveau monde, nouvelles vies (partie II)✔

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On apparut sur un petite colline, Arès était resté sur l'Olympe. Un petit village se trouvait devant nous, je coulais un regard vers les bras de ma mère, histoire de voir si mon Alex était là ou pas. Il y était confortablement lové, endormi. Ma mère me sourit et me le tendis, je l'attrapais et le collais tendrement contre mon coeur. Artémis décida d'avancer vers le village mais nous l'arrêtions rapidement.

- On doit décider de nos identité avant.

- C'est simple, je suis ta tante, c'est ta mère, elle c'est ta soeur et lui ton frère.

- Impossible je ne leur ressemble pas assez.

- Bah t'es son beau-frère.

- Si tu veux...

- Des nom? demandais-je

- Toi c'est Alexia. Ondine c'est Edwige.

- Oui...

- Ath' c'est ... Emmeline.

- D'accord.

- Moi c'est Isabelle, je garde j'aime trop mon prénom!

- Si tu veux et moi?

- Xavier.

- Et le petit?

- Il change pas. Et... C'est... Ton fils, Sab' c'est pour ça qu'on va à la capitale d'accord? Il ne sait pas que son fils est né. Il vous ressemble assez pour ça. Tu ne sais pas que le petit est né, n'est ce pas, Arès?

- Nos vêtements?

- Il a pas penser à ça, c'est vrai...

- Arès, petit idiot je sais que tu nous entend, alors les vêtements? Nos identités? La destination? Des chevaux? De l'argent? T'y a pas pensé, hein? Lança ma mère vers le ciel.

Désolé? Heu les vêtements c'est fait, la destination c'est le Sud vous êtes trop au Nord peux pas faire mieux. Les chevaux c'est pas mon rayon... Et pour l'argent c'est tout avec la miss. Et non je ne sais rien Artémis.

Merci.

Je portais mon regard vers ma mère et constatais qu'elle portait une riche robe, du style du dix-huitième siècle. Moi, Edwige-Ondine et Isa aussi d'ailleurs. Celle de maman était bleue turquoise, la mienne dorée, celle de ma sœur, bleu d'outre-mer et celle de ma"tante" argentée. Hermès-Xavier avait un costume bleu nuit tout comme le petit. Je remarquais enfin que j'avais, à ma taille une petite sacoche contenant une somme astronomique d'argent et la lettre.

- Dis, grand-oncle Poséidon? Tu pourrais faire quelque chose pour qu'on puisse se déplacer, s'il te plaît?

Aussitôt, des chevaux tirant une somptueuse calèche apparurent. La calèche était rouge et or, elle avait deux portes et deux fenêtres avec des rideaux, les chevaux était tous deux albinos, leurs robes étaient donc blanche et ils avaient les yeux bleus. J'entrais dans l'habitacle après une petite caresse pour les deux bêtes. L'intérieur était blanc pour les murs, les bancs, couverts de velours, étaient carmins. Je souris en voyant un petit landau au milieu, j'y posais doucement l'enfant et m'installais sur un banc en remerciant mon grand-oncle. Maman, Ondine et Isabelle me suivirent à l'intérieur tandis que Xavier-Hermès s'installait sur la banquette externe pour nous conduire au village. Lorsque nous arrivions le soleil se couchait et les villageois nous regardaient avec méfiance.Le dieu sauta à terre et demanda à voire le chef du village, ou le maire c'est discutable.

Un homme d'une trentaine d'année se présenta donc à nous sous le nom de Jimmy. Il était grand, avait les cheveux couleur corbeau et les yeux chocolat. Un homme banal, somme toute.

Sabine WatsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant