De retour (partie I) ✔

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Notre étrangère découvrit son visage.

- Non...  C'est impossible...   

- Rends la moi ! Où est-elle ?

- Tu ne peux pas être...

En entendant la voix de quelqu'un que je ne connaissais pas réclamer quelque chose à Isabelle je me rendis dans le hall d'entrée et examinais la situation. J'avais tout de même pris la précautions de me rendre invisible.

La femme qui faisait face à ma tante était blonde, ses cheveux ondulés descendaient jusqu'à ses hanches. Étrangement ses yeux étaient noirs, mais complètement noir. Elle était grande, environ un mètre soixante-quinze. Je vais finir par faire un complexe, je suis la seule petite ou ça se passe comment ?

- Dis-moi, Isabelle, dis-moi où tu as caché mon bébé et peut-être que tu t'en sortira.

- Ce n'est plus un bébé, Aly, Cé...  Sabine à dix-sept ans.

- Dix-sept ans... Tu m'as séparée de mon bébé pendant dix-sept ans !

Maman ?C'est...  c'est ma maman ? Je montais à ma chambre et pris le soin de lever le sort avant de redescendre, je me composais un masque joyeux.

- Tante Isabelle ? Qui est-ce ?

- Personne chérie, reste avec tes invitées tu veux ?

- Très bien. 

Je retournais donc dans le salon. Ondine m'observais tristement ainsi que ma mère, sans doute avaient-elles capter mes pensés. Ondine m'ouvrit les bras et je m'y réfugiais aussitôt. J'en avais vraimentbesoin.

- Je veux la voir !

- Non ! Tu ne peux pas, Aly ! 

- C'est à elle d'en décider, elle est assez grande.

- Bien.

Artémis revint vers nous. Elle m'expliqua qu'Alysséa, ma mère voulais me rencontrer, immédiatement. J'inspirais et acceptais à la condition ou maman puisse venir avec moi. Ce qu'Alysséa accepta. Nous nous rendîmes donc dans le hall toute les deux. Ma déesse de mère marchant devant moi.

- Bonjour, vous devez être la prof de ma fille ?

- Effectivement.

- Elle est douée ?

- En quoi ?

- A l'école, je veux dire, combien a-t-elle de moyenne ?

- L'année commence tout juste, madame.

- Je vois... Où est-elle?

- Juste là.

Aces mots maman s'était décalée afin que la reine puisse me voir. Elle écarquilla les yeux et me détailla de la tête aux pieds. Ses yeux étaient devenus verts, timidement, elle s'est approchée et m'as ouvert ses bras, après avoir consulté ma mère du regard je me suis approchée et l'ai laisser m'embrasser.

- Dites-moi, Alysséa, pourquoi me chercher seulement maintenant?

- Maman.

- Pardon ?

- Appelles-moi maman. 

- C'est à dire que...  Ça va être compliquer... 

- Et pourquoi ?

- Maman je te laisse gérer... 

- Merci bien... 

- Je t'aime.

Sabine WatsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant