ma destinée ; antoine griezmann

capítulo veintidos

« Je suis pathétique, je suis tellement désolé. »
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27 juin 2018
14h00
Russie

Florian Thauvin

Une fois la porte ouverte, je me précipite au près d'elle et Antoine fait de même.

- Justine ? Justine ? Réveille toi s'il te plaît, je la supplie en la secouant.

Les larmes me montent et je vois Noémie qui a elle aussi les yeux humides. Elle me regarde puis elle se réfugie dans les bras de Raphaël.

- Justine réveille-toi, je t'en supplie, lui parle à son tour Antoine.

Justine ne se réveille pas alors je la mets en position latérale de sécurité en attendant les secours, qui arrivent quelques minutes plus tard. À leur arrivée ils lui prodiguent les premiers soins puis lorsqu'ils vont pour l'emmener à l'hôpital, il n'y a qu'une personne qui peut venir avec eux. Je regarde Antoine et il me fait signe d'y aller.

- Va avec eux, on se rejoint à l'hôpital je pars tout de suite avec les gars.

Je pars donc avec les secours en tenant la main de Justine, toujours en ayant les larmes aux yeux. J'ai déjà vécu cette scène et honnêtement je ne pensais pas la revivre. J'ai mal au coeur, j'ai si peur pour elle. Arrivé à l'hôpital, les médecins emmènent Justine au loin mais je ne peux pas la suivre alors je me résous à attendre dans la salle d'attente. Je décide d'appeler les parents de Justine pour les mettre au courant.

Conversation téléphonique

- Allô ? Me dit son père.

- Gabriel ?

- Oh Florian comment vas-tu ? C'est bien la Russie ?

- Oui, c'est super. Mais je voulais te demander, est-ce que Sabrina est avec toi ?

- Oui, elle est à coté de moi. Que se passe t-il Florian ?

- Asseyez-vous tous les deux ça vaut mieux et mettez le haut parleur pour que Sabrina puisse m'entendre.

- C'est fait, mais qu'est-ce qui se passe Florian tu nous inquiète, me dit sa mère de l'autre côté du combiné.

- Je ne sais trop comment vous dire ça, donc je vais être cash. Justine a recommencé, elle a tenté de se suicider en prenant des médicaments, on l'a retrouvé inerte dans une chambre d'hôtel.

J'entends ses parents pleurer à l'autre bout du fil, ce qui me brise encore plus le coeur.

- Florian dit moi que c'est une blague je t'en supplie.

- Malheureusement non, leur répondis-je la voix brisée.

- On arrive, je commande les billets, on prend le premier avion.

- Je suis désolé pour tout, dis-je en pleurant.

- Ne t'excuses pas Florian, me dit son père.

- Tout est de ma faute, je n'ai pas su voir qu'elle allait mal une deuxième fois, tout est de ma faute. Je suis désolé. Si vous saviez comme je m'en veux.

- Ne dis pas ça Florian, ce n'est pas de ta faute. On prend le premier avion, on arrive ne t'en fais pas, me rassure sa mère.

- D'accord merci.

Fin de conversation téléphonique

J'envoie un message vite fait à Charlotte pour lui expliquer un peu ce qui se passe lorsque je vois Antoine, Noémie, Steve, Hugo et Raphaël arriver. Noémie se jette dans mes bras en éclatant en sanglot. Je la serre contre moi en essayant de la calmer.

- T'as pas de nouvelles ? Me demande Hugo.

- Non toujours pas.

- J'ai prévenu Didier qu'on était à l'hôpital.

Noémie Levasseur

- Je vais prendre l'air, nous informe Antoine.

- Attends je viens avec toi, je le préviens.

- On reste la au cas où il y aurait un médecin qui vendrait, dit calmement Flo.

J'acquiesce et pars retrouver Antoine, qui est déjà sorti.

- Eh Anto' ça va ?

- Oui, ne t'en fais pas.

- Regarde moi Antoine.

Je me mets fasse à lui et je le regarde dans les yeux, ses yeux commencent à s'humidifier.

- Ça va aller Anto', je te le promets.

Je le prends dans mes bras, c'est alors qu'il éclate en sanglots.

- Je te promets qu'elle va s'en sortir Anto'. Ju' est une battante, elle va revenir et encore plus forte qu'elle ne l'était.

- Je suis pathétique, je suis tellement désolé.

- Non Antoine, c'est humain pleurer. Moi aussi je m'inquiète, ça me bouffe de l'intérieur, j'ai tellement peur de la perdre. Je pourrai pas survivre si jamais il lui arrivait quelque chose. Tu sais, je me retient de pleurer parce que je m'en veux, je suis son amie et je n'ai même pas été capable de voir qu'elle allait mal au point de mettre un terme à ses jours.

- Merci d'être la Noémie.

- C'est tout à fait normal, mon blondinet.

Il me sourit brièvement avant de prendre une énorme inspiration.

- On rentre voir les autres ?

- C'est partit, je lui réponds avec un léger sourire.

Florian Thauvin

17h27

Cela fait maintenant plus d'une heure que nous sommes sans nouvelles lorsqu'un médecin vient vers nous.

- Vous êtes les proches de Justine Auchet ?

- Oui, c'est nous, je lui confirme.

- Suivez-moi dans mon bureau s'il vous plaît.

On suit donc le médecin dans son bureau et il nous explique ce qui se passe.

- Comme vous le savez votre amie a tenté de mettre un terme à ses jours en prenant une forte dose de médicaments. Nous l'avons récupérée dans un état vraiment très critique mais vous avez tout de même agit dans les temps. Nous lui avons fait un lavage d'estomac, elle est sortie d'affaire.

Je regarde Noémie qui pleure de soulagement.

- Merci un million de fois docteur.

- Je ne fais que mon travail madame. Mais...

- Il y a toujours un mais.

- Votre amie est dans le coma et on ne peut déterminer quand elle va se réveiller ou même si elle va se réveiller.

- Putain.. Je murmure choqué de cette nouvelle.