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-Lily, tient le coup ! La reine est parmi nous ! m'encourageais Aoi.
Je rouvris les yeux avec toute la force qui me rester.
Une femme magnifique se tenait sur un âne joliement décoré. Elle avait de long cheveux noir. Une peau de porcelaine, sans défaut. Un visage aux traits fin. Elle dégageait une noblesse et un rafinement de ses mouvements que son aura était indéfinissable. Elle était reine, et personne ne pouvait le contester.
-Fir darrig, mon petit lutin sans gêne, parle plus poliement et ne fais pas de caprice ! Ce n'est pas beau, mon petit ! fit-elle d'une voix maternelle à l'encontre du lutin.
Celui-ci baissa les yeux tél un enfant punit.
-Passons à ma merveilleuse enfant... elle se tourna vers moi et descendit de son âne.
-Ma reine, elle est mal au point ... faite ce qu'il faut, s'il vous plaît ! implora Lys.
Titania lui souria chaleureusement et elle marcha jusqu'à moi.
Aoi voulut se lever, mais la reine l'en empêcha.
-Ma petite Lily, voilà lontemps que je ne t'avais vu ... me revenir dans un tél état ... qui ta fais ça ? demanda t'elle en posant une main chaude sur mon front.
-Votre Altesse, je suis Adrien, un vampire médecin, pour vous servir. dit celui-ci en faisant une révérence. Lily a commencé à faire des crises soudaine il n'y a que peu de temps. Elle a fait un semi-réveil soudain, la première fois et depuis, son état se dégrade ...
-Je vois, merci mon enfant. fit Titania, à l'encontre d'Adrien. Vois-tu, mon petit, j'ai le même pouvoir que la mère de cette enfant. Je vois les changements de son corps, de sa naissance à maintenant. Je sais tout. Ma petite, il faut qu'on parle... seule.
J'hocha la tête.
La reine tendis les bras, Aoi hésita une demi-seconde, avant de me remettre à sa souveraine.
-Qu'allez-vous ... commença Adrien.
-Ne t'en fais pas, vampire. Notre reine va lui parler. Elle ne l'emmenera pas à Tir sans sa permission ! Sois sans crainte ! fit une Sylphe.
Titania me sourit et commença a marché vers le jardin.
Dehors il faisait bon. L'odeur des fleurs et de la verdure parvinrent à mes narines.
Elle alla s'asseoir sur un banc et commença a me bercé comme un bébé.
Je ris, elle rit aussi.
Titania aimer tout le monde comme ces enfants ... excépté les humains.
-Comment te sens-tu, Lily ? me demanda t'elle.
-Faible...
-C'est tout ?
-Non, je suis ... (je toussa plusieurs fois) contente de te voir ... dis-je, la voix toujours cassé.
Elle mit sa main libre sur ma gorge. Une chaleur s'y difusa.
-Et là ? me demanda t'elle.
-C'est déjà mieux ! dis-je en souriant, la voix de nouveau normal.
-Je te redemande : comment te sens-tu ?
-J'ai mal partout, je me sens faible, je ne peux même pas marcher ... j'ai un peu peur ... obéron ne vient pas ?
Elle rit :
-Cet idiot ... est sur le chemin. Ton ADN change, Lily. Mais comme ton corps et ton esprit son en conflit avec l'acceptation du sang, ton corps reçoit le contre-coups et rejette la transformation qui est censé opérer ... es-tu consciente que tu vas mal ? Que tu ne vas pas tenir lontemps dans cet état ?
-Je sais. J'en suis ... consciente depuis un bon moment. J'attend que quelqu'un me trouve une solution.
-Qui donc, mon enfant ?
-Je ne sais pas vraiment. Quelqu'un me l'a promis, il faut donc que je lui fasse confiance et que je parvienne a survivre jusqu'à ce que cette personne tienne sa parole ... tu penses que c'est possible, Titania ?
Elle prit une inspiration et commença a ouvrir la bouche, mais une tête apparut dérrière elle et répondit à sa place d'une voix pleine de malice :
-Biensûre que c'est possible ! On peut rallentir le temps de ton organisme et le tour est joué ! Si c'est du temps qu'il te faut, on t'en donnera autant que tu veux ! L'énergie et le temps, c'est ce qu'on peut t'offrir, Lily ! Qu'en penses-tu , Tatiana ?
La reine soupira de lassitude :
-Obéron, mon chère époux, ne peux-tu pas apparaître normalement ne serait-ce qu'une fois dans ta vie ? Et ne m'appelle pas Tatiana !
-Allons, allons, ma reine ! Alors qu'en penses-tu ?
-C'est une bonne idée ... mais d'où tiens-tu la certitude que quelqu'un viendra te sauver, ma petite ?
-On me l'a promis.
-Qui ? Quand ? Où ?
-Un homme, il y a lontemps, dans un rêve.
Obéron pouffa et ... commença à rire tél une baleine, parterre.
-Ne fais pas attention à cet imbécile, ma chérie. Je comprend. Je t'aiderai du mieux que je peux... comme te l'a dit mon ... époux, nous pouvons te fournir du temps et de l'énergie. Mais cela veut dire que plus ton attente sera longue, plus tu te rapprocheras d'un coma indéfini ... tu serais d'accord ? Et tu ne pourras plus revoir ta famille ...
-Un coma indéfini ? demandai-je.
-Une sorte de sommeil sans limite. On ne saura pas quand est-ce que tu pourra émmerger de tes rêves. C'est assez dangereux... en es-tu certaine ?
-Sur ça, oui ... mais pourquoi je ne reverrais plus ma famille ?
Obéron avait arrêter de rire et c'était assis en tailleur devant nous :
-Si tu acceptes notre aide, tu ne pourras plus sortir de notre territoire. Du moins, jusqu'à ce que ta situation soit améliorée ... donc ce sera à eux de venir. Mais je ne pense pas que ton père accepterai de faire venir tes frères, ici ...
-Je vois ... mais j'accepte votre aide, Obéron, Titania. Même si j'aimerai bien mourir, ce serait plus simple ... mais mourir sans m'être battut c'est ...
-déprimant ? finit Titania.
-pas amusant ? proposa Obéron.
-Les deux, je pense ... mais j'ai envi de croire en cette promesse. C'est fou mais c'est comme sa ... vous pouvez m'aider ? demandai-je, déterminé.

Crocs SucrésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant