Crocs Sucrés

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-Puisqu'on a du temps a perdre, et si tu me raconté ton histoire ? proposais-je en mangeant un morceau de brownies.
-Et si pour changer c'est toi qui me raconte la tienne ? Pour le moment, mon histoire est trop fraîche pour que je l'explique à voix haute ... fit-il en se rasseyant.
J'haussa les épaules, en acceptant.
Je lui raconta sans trop de détail ce qui m'était arriver jusqu'ici.
Il eut l'air de compatir.
Au bout d'un moment, il me demanda finalement de lui faire apparaître à boire.
Ce que je fis, sans me faire prier, contente de ne pas être seule.
Alors qu'il buvait, j'en profita :
-Dis-moi, tu es vraiment un ange, n'est-ce pas ?
-Oui et non.
-Tu as dit que tu avais des ailes ?
Il leva a nouveau un sourcil, l'air sceptique :
-Et donc ?
-Montre les moi ! m'exclamais-je, excité.
Il soupira, se leva et enleva son tee-shirt.
En se retournant, deux grandes ailes blanches apparurent dans son dos, l'encadrant parfaitement.
Il ressemblait bien aux anges ailés dessiner dans les livres d'images.
Je reposa ma tasse.
-Je peux toucher ? me risquais-je à demander.
Il hocha la tête :
-Nous sommes dans un rêve, donc je ne sais pas si ça aura la même sensation, mais essaye toujours !
Je me leva et mis ma main sur les larges plumes.
Blanche aux rebords grises.
Elles étaient magnifiques ...
Mes doigts n'arrêtaient pas de faire le contour des plumes, une par une.
Il me laissait faire, ne bougeant pas.
-Sa ne te dérange pas de les laisser ouverte aussi longtemps ? dis-je en brisant le silence qui s'était installer.
-Pas plus que ça ... en vérité, c'est plutôt agréable. C'est peut-être bien la première fois depuis longtemps que je les sors à l'air libre...
-Elles sont super belle ! m'exclamais-je, tout en continuant à les toucher.
Au bout d'un moment, il les fit battre, me faisant sursauter.
Je l'entendis rire :
-Excuse-moi, réflexe ...
Je ris à mon tour :
-Non, ça m'a juste surprise ... dis-moi, tu penses pouvoir voler ici ?
Il eut l'air de réfléchir, puis haussa les épaules :
-Essayons.
Je recula de quelques pas puis il fit un petit saut sur lui-même, avant de décoler et s'envoler, toujours plus haut.
Je l'observais d'en bas, envieuse.
Je l'entendais rire.
Puis son rire se rapprocha et ...je me retrouva soudainement à plusieurs métres du sols, serrer fort par deux bras.
Je n'avais même pas eut le temps d'hurler ou d'avoir peur, que j'en profitais déjà.
-Tu aurais pu prévenir ! lui lançais-je en riant.
-Sa n'aurait pas été aussi drôle ! répondit-il en montant en piquer pour ensuite me faire connaître la même sensation qu'un grand huit. Si tu vomis, je te lâches !
-Méchant ! dis-je en riant.
Il me garda en l'air un bon moment avec tout plein de cabriole, avant de me reposer.
Je le pris dans mes bras :
-Merci ! Merci ! Merci !!! Cela fait tellement longtemps que je ne m'étais pas aussi amusée ... grâce à toi, j'ai retrouvé des sensations extraordinaires !
Il me rendit une accolade maladroite, avant de me repousser et remettre son Tee-shirt.
J'avais oublier qu'il était torse nu ...
C'est à ce moment là, qu'une autre porte apparut.
Une porte blanche et ronde portant des rouages.
Une jeune fille qui m'était inconnu en fut expulser.