Crocs Sucrés

67

Cela faisait longtemps ...
Mais il parut très peu de temps ... à peine deux livres plus tard, Cal fut a nouveau expulsé par sa porte.
-C'est pas vrai ! grommela t'il.
-Déjà de retour ? Tu es partit il y a peine ...
-Une heure ! Oui je sais ! Lucifer m'a ramener ici aussi sec sans me donner de réponse ! Mon corps à une fièvre de cheval et j'ai l'impression que mon corps est en train d'imploser... c'est insoutenable !
Il avait l'air de mauvais humeur ...
-Lucifer ? demandais-je.
-Mon tuteur ... et le Lucifer déchu du paradis ...
-Ah.
-C'est tout ce que tu as trouvé à dire ? Tu n'as pas de question à me poser ? Je ne t'ai presque rien dit, après tout...
-Tu m'en parleras quand tu seras prêt. Je ne veux pas te mettre plus de mauvais humeur. Que veux-tu faire pour retrouver le sourire ?
Il soupira et un sourire idiot apparut sur son visage :
-Ton calme et ton air stoïque contraste tellement avec la tempête qui est en moi que tu me fais rire ...
-Dis-moi, Cal ...
-Lily, je te connais assez maintenant pour savoir que lorsque tu commences ta phrase par "dis-moi" c'est pour me demander un service ... alors ne tourne pas autour du pot, on ira plus vite ! fit-il en s'asseyant à côté de moi.
-Non, pas cette fois...
Avais-je vraiment se tic de langage ?
Il fallait que je fasse attention !
Je continua :
-Je voulais seulement savoir, comment as-tu fais pour voler la dernière fois ?
-Hein ? fit-il en me regardant comme une idiote.
-Je veux dire ... il n'y a pas de vent, ici. Comment as-tu fais ?
-Oh, sa ? Eh bien, je suppose que sa fonctionne comme ton don de faire apparaître, ici, les choses dont tu connais la structure. Voler est naturelle pour moi. C'est aussi simple que de respirer... c'est tout.
J'hocha la tête, peu convaincu.
Un silence pesant prit place.
Puis soudain, il se produisit quelque chose d'assez effrayant...
Mon monde devint gris.
Il perdit peu à peu ces couleurs pour devenir noir et blanc, comme lorsqu'on regarde un vieux film.
Tout était figer : la mer ne bougeait plus, les brins d'herbes ne se balancer plus, les arbres ne bougeaient plus non plus...
-Cal ? dis-je en paniquant.
Il se mit derrière moi et me prit par les épaules puis me chuchota :
-Tout va bien, ne t'en fais pas, je suis là.
-Qu'est-ce ... qu'est-ce qui se passe ? C'est effrayant ... qu'est ce que c'est ?Mon corps était-il en train de mourir ? Etait-ce cela la cause ? Si je mourais, ce monde n'existerais plus, n'est-ce pas ?
-Lily, ne t'en fais pas, j'ai déjà vécu se phénomène une fois, sur une planète disparu. Quelqu'un a arrêté le temps, c'est aussi simple que cela. Quelqu'un ayant un pouvoir sur le temps est apparut... c'est extraordinaire que sa touche même ce monde alors qu'il n'est qu'un bout de tissu dimentionnel !
Je me détendis :
-Tu es sûr que je ne suis pas morte ?
Il rit :
-Non, ne t'inquiète pas. Au pire, si tu meurs je peux essayer de négocier avec l'ange de la mort. C'est une de mes connaissances, après tout...
Je ris à mon tour :
-Je veux bien mais ... nous, créatures, à-t'on vraiment une âme ?
-Un être vivant ne peut exister sans âme, tout comme une fumée ne peut exister sans feu.
-On part sur une combustion ? blaguais-je.
-Si tu veux ... mais gardons se sujet pour une prochaine fois. Je sens que le temps va reprendre son cours très bientôt et que la personne l'ayant déclencher va apparaître ici...
-Aria ? Non, elle n'a pas de pouvoir sur le temps ... dis-je en secouant la tête.
-Les Sicarius de sang bleu sont puissant. Ils peuvent jouer sur les lois de la nature, c'est pour cela qu'ils sont peu. Il faut des règles strictes pour que le sang bleu fonctionne !
Comme annoncer, les couleurs revinrent peu à peu, lentement.
Puis tout se remis a bougé en rythme.
-Bien, maintenant que tout est rentré dans l'ordre, attendons le responsable sagement...
Je fis apparaître quelques transate de plage avec toute la panoplie "plage", pour profiter de ce moment de tranquilité ou Cal se taisait.
A peine m'a t'il rejoint sur un transat qu'une porte enflammer apparut, crachant à terre une Aria en mauvaise état.
Je me rapprocha et mis sa tête sur mes cuisses.
Je fis apparaitre un arbre derrière mon dos et m'y adossa.
J'observa ensuite correctement l'état de l'endormie.