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-Lily, ce n'est pas très ... malin de vouloir sortir maintenant vu ton état...

Je venais de lui expliquais mon idée.

-Mais Lias, j'ai besoin d'aller au nid voir maman ! Et je veux voir ce bébé ! S'il te plaît ! Adrien m'a interdit de sortir toute seule ! Si je vais avec toi, ce ne sera plus "toute seule" ! S'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît ! l'implorai-je.

Il soupira en grognant un "très bien, t'as gagné !" pas convaincu.

Je fila mettre des chaussures et une veste.

Lorsque je revins, il était en train de raccrocher son portable.

Je ne releva pas.

-Tu as mangé et bu ?

J'hocha la tête.

-J'ai une condition pour t'emmener au nid.

-Je t'écoute ... dis-je tout ouïe.

-Je te porterai tout au long de la journée. Tu ne feras pas plus de deux pas sans moi. Est-ce clair ?

-Si tu montes à cinq pas je suis d'accord ... négociais-je.

-Lily, je ne rigole pas ! Je suis très sérieux !

Je leva les mains pour lui faire comprendre que je me rendais :

-Très bien, j'accepte.

Il s'accroupit alors devant moi et je monta sur son dos.

Il sortit, ferma la porte de la maison à clef et commença à courir.

Il courait vite. Très vite. Bien plus vite que moi ou Nicolas.

Mon coeur se serra à cette pensée.

On arriva au nid en quelques minutes à peines.

-On s'est téléporter ? lui demandai-je, en riant.

-Presque ... me répondit-il avec un sourire en coin.

On entra donc dans le nid.

Les sentinelles était là, poser en bon garde.

Lorsqu'ils virent mon frère, ils s'effacèrent en faisant une révérence.

Il entra sans y faire attention.

Il marcha le long des couloirs allant à droite, à gauche, tout droit ect ...

-Tu connais le nid par coeur, Lias ? Je ne sais déjà plus où se trouve la sortie ...

Il rit :

-Lily, je connais le nid en long en large et en travers ! Cela fais au moins cinquante ans que je longe ces murs !

Je resserras mon emprise autour de son cou.

-Qu'est ce qu'il y a ? me demanda t'il.

Je commençai a ressentir le lien de l'emprunte. Nicolas ne devait pas être très loin ...

-Grand frère ... on peut aller retrouver maman rapidement, s'il te plaît ? Je t'en supplie ...

-On est en chemin ... pourquoi me presses-tu comme ça ?

-Je n'aimerai pas qu'Adrien me prenne en flagrant délit ... en train de désobéir quoi ... dis-je en semi-mensonge.

Je ne voulais pas croisais Nicolas, ni même quelqu'un que je connaissais.

Malheureusement, ce nid était une vrai base de pipelette et tout le monde savait tout sur tout le monde en quelques secondes...

Je savais que Lias avait compris pour mon mensonge, mais il pressa tout de même le pas.

On arriva rapidement dans une salle aux lourdes portes en bois.

Ils les poussa et on entra.

Ma mère était là, au milieu d'une salle ronde.

Le bébé était posé sur une haute table ronde d'environ un mètre de diamètre.

Benoît était là, les yeux remplies d'inquiétude au côté d'une femme en pleure.

Les murs était remplis d'étagère supportant de vieux livres poussiéreux.

J'éternua, ce qui fit que tous, levèrent la tête vers moi.

-Lily ! s'exclama ma mère. Que fais-tu là ? Lias ! Une explication !

-Tu vois sa avec elle, mère ... dit-il, respectueusement.

-Lias, pose-moi ! lui murmurai-je, à l'oreille.

Il accepta et me posa délicatement par terre.

Alors que j'allais ouvrir la bouche, benoît me devança en se prosternant et s'exclamer :

-Je suis désolé pour ce que mon ami Brent vous a fait subir ! Je n'ai pas la moindre idée de ce qui lui est passé par la tête ! C'est quelqu'un qui a le sang chaud mais je n'aurais jamais pu penser qu'il avait une haine si viscéral pour les sang pur ! Veuillez l'excuser, princesse !

-Relève-toi ! ordonnais-je.

Je venais de sentir mes crocs poussés. Je venais encore d'allumer mon mode "vampire" sans savoir comment.

Il se releva sous le coup de l'ordre, mais je le voyais tremblais de peur.

Pareil pour la femme à présent.

Peut-être à cause de mes yeux ? Enfin bref, là n'était pas la question ...

-Pour le cas de ce ... ce Brent, je laisse le nid faire ce qu'il veut, ce n'est pas mes affaires... toi tu n'y es pour rien, alors n'est pas aussi peur ... comment va l'enfant, mère ?

-Lily ... j'ai tout essayer de possible mais il refuse catégoriquement le sang. Il ne va pas tarder à s'éteindre...

Je baissa la tête.

-Lily ... fit Lias en me mettant une main sur l'épaule.

A ce moment là, tout s'enchaîna.

Je me sentis très mal, vertige et gorge qui brûle au rendez-vous ... et je fini par cracher du sang dans ma main.

Je vis l'enfant avoir une réaction.

Je m'approcha de lui en chancelant.

Il était tout blanc, pâle, les yeux fermer.

Je m'approcha et lui chuchota à l'oreille :

-Si tu ne bois pas, tu vas mourir ...

Et je mordis mon poignet jusqu'au sang pour le mettre au-dessus de sa bouche.

L'enfant n'eut d'abord aucune réaction.

Puis il ouvrit la bouche et bu goulûment le sang qui lui tomber sur les lèvres, sous les yeux ébahi de tous.

Instantanément, il reprit des couleurs et ouvrit ses yeux.

Des yeux rouges.

-Je penses qu'a présent, il pourra boire du sang ...

Je me sentais de plus en plus mal.

L'odeur de mon propre sang monta a mes narines. J'eu la nausée... et je m'évanouie.

Crocs SucrésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant