Crocs Sucrés

50

Je sentis qu'il me portait.
-Pourquoi on ne bouge pas ? Chuchotai-je.
J'entendis son rire, emplit de malice et sentit qu'il me déposait dans un endroit confortable.
-On est arrivé, petite Lily. Tu peux ouvrir les yeux. Bonne nuit, petit trésor !
A peine ouvrais-je les yeux, que le cerceuil se refermait sur moi.
Je sentis que le sommeil m'appeler encore une fois.
La plage ... était là. Elle n'avait toujours pas changer. A quoi m'attendais-je, au juste ? Je cherchais encore du regard si il n'y avait pas un quelconque changement dans les environs. Le sable était fin, la mer calme, l'herbe verte ... pas un souffle de vent.
Je soupira, déçu.
En me retournant, je vis une silhouette qui me fit sursauter.
-Calme-toi, ce n'est que moi. Comment vas-tu, petite Lily ?
-Obéron ... je ne sais pas je viens d'arriver. Que fais-tu ici ?
Il prit un air songeur et m'ébouriffa les cheveux. Sans vraiment savoir pourquoi, son geste me réconforta.
-Petit Trésor, j'ai une mauvaise nouvelle a t'annoncé ... (il claqua des doigts, et une table, deux chaises et une farandolle de patisserie apparurent) prend place et écoute moi bien !
Nous nous asseyâmes et je me jeta sur les pâtisseries.
-Tu dis que tu viens d'arriver mais ... dans le monde réél, cela fais déjà 6 mois que tu es endormis dans le cerceuil. Le temps passe si vite ! Je doute que tu ne te réveilles...
Le choque me fis lâcher le macaron que j'avais en main sans m'en rendre compte.
-6 .... 6 mois ?
-Oui ... ton corps a subit une nouvelle attaque, si je puis dire. Titania m'a fait venir te voir pour savoir comment tu te sentais. Si je me base sur mon savoir, le fait que tu viens d'arriver ici signifie que tu étais inconsciente pendant ces 6 mois ... cela montre l'état affreux dans lequel se trouver ton corps...
Je baissa la tête :
-Je ... je vais mourrir ?
Il secoua la tête en souriant :
-Ne t'en fais pas petite Lily, tant que tu restes sur nos terres, le pacte sera effectif, tu seras donc maintenus en vie, même au minimum. Je pense que tu ne pourras te réveiller encore qu'une fois ... après tu entreras dans un coma indéfini.
-Je ... vois.
Je ne savais pas si j'étais soulager ou dégouté de la nouvelle. Pour la première fois de ma vie, j'avais l'appétit coupé, même devant des patisseries.
Il me lança un regard inquiet. Sa ne lui ressemblait pas !
Je me força à sourire mais une larme traitresse coûla le long de ma joue.
Avant que je ne pu faire un mouvement, il apparut derrière moi, me pris dans ces bras et attrapa ma larme :
-Allons, il ne faut pas pleurer ma petite, tout va bien ! Je suis là ! Tout ira bien ...
Il continua a me dire des paroles réconfortantes, jusqu'à ce que mes larmes s'arrêtes.
Lorsqu'il vit que j'avais fini, il s'éloigna de moi et m'observa :
-Bien ! (il mit ses mains sur ces hanches) Maintenant que tu es calmes, tu vas pouvoir prendre une décision !
-Laquelle ? demandais-je, curieuse, en reniflant.
Il sourit :
-Tu veux te réveiller maintenant ? Si oui, une surprise t'attend à la villa ... qu'en dis-tu ?
Ma curiosité était l'un de mes plus gros défauts. Je soupira :
-Ce sera mon dernier réveille, n'est-ce pas ?
-Jusqu'à ce que ton prince charmant vienne t'éveiller, en effet !
-Mon prince charmant ? dis-je en pouffant.
-C'est bien ainsi que blanche-neige c'est éveillé, non ?
Je fis de gros yeux :
-Tu veux dire que ... Blanche-neige a vraiment existé ?
Il se grata la tête, l'air embêté :
-Oui, mais disons que ta version ne comporte pas toute la vérité ... mais mieux vaut que tu ignores la vrai version, elle n'est pas très gaie ...
Je ris. Cela parut lui faire plaisir et il me fit un grand sourire satisfait.
Il claqua des doigts et fis signe de me retourner.
Je vis alors une porte Rose. Une porte rose à point rouge. Attacher à rien et sortant de nulle part. Elle était juste là.
-Qu'est-ce que ... ?
-Ceci est ta porte du réveil. Lorsque tu la vois apparaître, cela veut dire que tu peux te réveiller. Vas-y, va l'ouvrir ! Je t'attend de l'autre côté ! s'exclama t'il en souriant.
Il m'encouragea par de grand geste rigolo.Je me leva en riant malgrès moi et m'approcha de la porte.
J'inspira profondément et l'ouvrit ...