Crocs Sucrés

56

J'hocha la tête en bonne fille, je ne voulais pas avoir de question sans réponse en tête si je devais dormir longtemps.
-Je pourrais avoir de l'eau, s'il te plaît ? Je commence à avoir soif ... ou un chocolat chaud...
Tous au petit soin autour de moi, des fées m'apportèrent un chocolat chaud, d'autres des petits gâteaux.
La gorge séche, je me força a me nourrir avec le sourire, pour ne pas les inquiéter.
Mon père m'ébourrifa les cheveux :
-Lily, veux-tu que l'on rentre au manoir ? Le pique nique durent depuis longtemps...
Je secoua la tête, me concentrant pour finir cette fichu couronne de fleur.
Nous étions dans une prairie appartenant à la forêt.
Je sentais plusieurs présences de créatures nous observer de loin. Certains cacher dans les arbres, d'autres dans les buissons.
Un buisson gigota plus que d'autres et une ombre noir sauta haut dans le ciel, avant de venir se poser sur ma tête, me faisant hurler comme si j'avais vu un cafard.
Mon hurlement mis tout le monde sur ces gardes.
Lys se leva, tendu et en colère.
Elle se tourna vers moi et cria à ce qui était sur ma tête :
-Doum ! Tu n'as pas honte de faire peur a tout le monde comme sa ?
J'entedis un rire insolent :
-Nya nya nya nyaaa nyaa nyaaa ...
Les fées eurent l'air surprise de ce qu'il racontait.
Certaines avaient l'air amusée, d'autres complètement offusquer.
-Euh ... qu'est-ce qu'il dit ? demandais-je ne comprenant rien.
-Il dit qu'il voulait te surprendre et que ce serait notre Roi qui le lui aurait demander ! Quel toupet ! s'exclama Lys.
Des miaulements d'exaspération se firent entendre.
-Je t'interdis de dire ça ! Surtout devant Lily ! hurla Lys, les larmes aux yeux.
Son cri avait fais sursauter Doum qui retomba sur mes genoux.
-Doum, excuse-toi. Moi-même je n'accepte pas ce genre de chose. fit Aoi, d'un calme froid.
Doum fit remuer ses queues, l'air perdu.
Il se retourna vers moi, mis sa patte sur mon menton et fis un miaulement à fendre un coeur.
-Je ne sais pas trop pouquoi, mais je t'excuse sans problème, Doum ! dis-je en le prenant dans mes bras.
Je l'entendis ronronner, ce qui me fit sourire.
Même un être féérique ne peut échapper à l'instinct ...
-Mais Doum, je pense que tu devrais t'excuser auprès de Lys. Je pense que tu l'as blessé...
Il m'observa droit dans les yeux et hocha la tête.
Il se dirigea vers Lys et ... ma vue se brouilla.
Je commença à voir floue, puis à me sentir aspirer par en-dessous.
Sans que je ne sache comment, je me retrouva dans le cercueil.
C'est là que je compris que ma crise arrivait.
Finalement je n'eu même pas trois jours... mais j'avais au moins pu voir mon père.
Ma fièvre commença et j'eu du mal a respiré.
Ma gorge séche m'obligea a feulé.
Puis les effets du cerceuil se firent sentir : tout mon corps se détendit d'un coup et pour un temps infini, je m'endormis.
Evidemment, lorsque j'avais rouvert les yeux, la plage était là.