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Je n'ouvris pas les yeux tout de suite.
Je sentis que mon corps pesait lourd. Affreusement lourd.
J'avais mal à la tête et ma respiration était à la même cadence qu'un coureur de marathon d'au moins 100 km sans s'arrêter.
J'entendis un bruit sourd, puis de la fumée s'échappa d'en dessous de moi.
La porte du cerceuil s'ouvrit d'un coup, me faisant sursauter.
-Ouvre les yeux doucement, mon enfant ...
La voix de Titania. Elle était encourageante. Je sentis qu'elle me caressait le visage.
-Tu as pleuré ? Ma pauvre petite ... C'est à cause d'Obéron ? Mon idiot de mari t'a encore dit quelque chose d'inutile, n'est-ce pas ?!
Je fis non de la tête. Elle mit sa main sur mes yeux. Je pris mon courage à deux mains et les ouvrit, doucement.
-Notre petit trésor est enfin réveillé ! Que t'avais-je dit, ma reine ? s'exclama Oberon.
Il était redevenu le bout-en train habituel.
Mes yeux ne me faisait pas mal, pourtant je voyais tout correctement.Je lança un regard interrogateur à Titania.
-Si je devais l'expliquer avec des mots ... il fait nuit, donc tu n'as pas mal.
-Mais il fait jour ! Je vous voit tous parfaitement bien ! dis-je d'une voix cassé.
-La vision nocturne des vampires ... apparement même sans sang, ton corps a décidé de continuer la transformation. Bah ! Tout ira bien, j'en suis sûr ! fit Oberon en gigotant dans tout les sens.
Quelqu'un se pencha vers moi.
-Aoi ! m'exclamais-je.
Il me prit dans ces bras, comme à son habitude. Lys arriva a toute allure et vint coller sa joue à la mienne :
-Tu m'as manqué !
Je souris.
-Petite Lily ? fit Oberon.
Je leva mes yeux vers lui.
-Tu te souviens de ce que je t'ai dit ? Une surprise t'attend patiemment dans la salle a mangé. Mais avant, tu devrais aller te doucher et t'habiller, sa te fera du bien !
-Je pense que mon époux a raison, Lily. Vas-y, nous t'attendrons.
J'hocha la tête, et Aoi fila vers le 2e étages de la villa avant que j'eu pu dire quoi que ce soit. Lys me lava et m'habilla à la vitesse de l'éclair, tout en étant délicate et précise dans ces gestes.
Ces bavardages m'avaient assez divertis pour me faire rire.
Quand je voulu m'observer dans le mirroir, elle m'annonça que ce n'était pas une bonne idée.
J'avais bien compris, en observant mes bras et mes jambes que j'avais beaucoup maigrie ... je devais ressembler à un zombie plus qu'à une vampire ... l'idée me fit rire.

Crocs SucrésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant