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Lorsque j'eus fini, je voyais du doute, dans ces yeux.
Il est vrai qu'une histoire pareil était peu croyable !
-Donc, tu es en train de me dire, qu'un ange t'a prédit l'arriver d'un Septuor ?
J'hocha la tête.
Il secoua la sienne :
-Si je n'avais pas appris certains détails de mon passé, je ne t'aurais jamais cru. Mais delà, à dire qu'il manque un dragon ... moi-même qui est parcouru le monde, je n'en ai jamais vu !
Il avait l'air vraiment sceptique, non pas par l'histoire, mais par l'existence du dragon ?!
-Mais nous en revenions à la question de Sasha. Qui es-tu ? demandai-je, reprise par la curiosité.
Il eut l'air d'hésiter :
-Je ... si je vous le dis, ne soyez pas effrayer, d'accord ? Je ne vous ferez rien !
Je lança un regard intrigué à Sasha, qui avait déjà terminer sa barbe à papa.
Pour toute réponse, il haussa les épaules.
On décida d'hocher la tête, en silence.
-Je suis ... je m'appel Lionel. Lionel Kleinz.
Un instant de silence ce fit et mes pensées tournèrent à milles à l'heures !!Kleinz ? La famille Kleinz ?? La famille d'assassin légendaire ???
Même dans notre univers, ils étaient connu, et certains des nôtres faisaient appel à leur service !
Impossible de retenir mes pensées, je m'écria en me levant :
-Kleinz ?? La famille fantôme ? Je veux dire ... cette famille humaine connu pour être les meilleurs assassins au monde ? Tu es sérieux ?
Lionel hocha la tête, surpris.
Je n'en croyais pas mes yeux ! Un Kleinz dans mon rêve ! Un Kleinz dans le septuor ! Mais oui ! Un assassin baignant dans le sang depuis sa naissance, il n'y avait qu'un Kleinz, c'était logique !
Sasha, contrairement à ma réactions, demanda, l'air perdu :
-Lily, Lionel ... vous m'expliquez ? Je comprend pas grand chose...
-Je ne sais pas si le plus stupéfiant c'est ce qu'il vient d'avouer, ou si c'est toi qui n'en a jamais entendu parler ! m'exclamai-je, en me rasseyant.
-Ma famille, depuis assez longtemps, possède un Adn spéciale. A cause et grâce à lui, notre buisnesse familliale se base sur des assassinats. Nous sommes former pour ça, dès notres naissances. expliqua Lionel, le visage impassible.
-Tu ... tu aimes tuer des gens ? demanda Sasha.
-Tu es le premier à me poser cette question. Mais pour te répondre, j'aime la vie, même si cela peut te paraître étrange. Nous ne tuons jamais pour s'amuser. Si il n'y a pas de bonne raison à l'assassinat, nous n'avions aucunes envie de tuer.
-"Bonne raison" ? Y a t'il une bonne raison d'ôté la vie à quelqu'un ? demandai-je, curieuse.
Chez les miens, nous ne tuons que si quelqu'un nous menacer directement, point.
-Il est vrai que de ton point de vue, tuer une personne est un crime, une chose à ne pas faire. Dans mon point de vue, les choses sont différentes. Tout comme un vampire à besoin de sang, nous avons besoin de tuer. Mais on ne tue, que ceux qui doivent disparaître de ce monde. Même si je suis humain, notre Adn et notre vision nous rapproche plus de votre monde. Nous vivons de la mort, si je puis dire.
-Comment savez-vous, qu'une personne doit disparaître ? demanda Sasha.
-C'est étrange à dire, mais c'est l'instinct, qui nous le dicte. On reçoit des miliards de demande d'assassinat par semaine. Nos informateurs tries les demandes, en fonctions de la manière de procédé. Ensuite, nous suivons notre instinct, qui nous dit exactement si oui ou non, nous devons exécuter la demande. C'est comme ça, pour toutes ma familles, bien que chacun à ces propres manières de fonctionner. La seule chose que nous ayons tous en commun, c'est notre frénèsie, je pense.
-Frénésie ? Qu'est-ce que c'est ? dis-je, en me demandant si ça ressemblait à la soif.
-La frénèsie ... si je devais l'expliquer avec des mots, se serait comme une réaction qui nous mène à la folie. Comme une addiction. Dès que nous sentons l'odeur ou la présence de sang, nos yeux deviennent violets. Suite à cette réaction, on a une envie de tuer qui nous prend, et si nous n'assévissons pas ce désir, on en devient fou. Mais notre état est une véritable frénèsie, tout au long, nous sommes exités comme des puces et nous avons du mal à réprimer notre désir de massacre.
-Je vois. Donc pour toi, tuer est vitale ? conclua Sasha.
Il hocha la tête, l'air de jauger nos expressions.
-Qu'est-ce que ça fait, d'ôter la vie ? dis-je.
-Quelle sensation ça fait de tuer ? fis Sasha, en même temps.
Son masque tomba et un sourire apparut sur son visage :
-C'est la première fois que je parle autant de ma famille, et que l'on continu à me poser des questions. J'avoue que ca me fait plaisir... de voir que des gens me comprennent. Même si c'est un rêve, j'en suis heureux !
On lui sourit, impatient de sa réponse.
-Ôter la vie à quelqu'un est vital pour moi, mais comme je l'ai dit, je respecte la vie. Lorsqu'on tue quelqu'un, on le fait, en général, de sorte à ce qu'il y ait le moins de sang possible. On tue proprement et on laisse le corps refroidir, naturellement.
Sasha eut un frisson.
Je passa une main derrière ces épaules :
-Tu as peur ?
Il secoua la tête :
-Non, juste qu'imaginer une scène pareil ... disons que ce n'est pas habituel, pour moi.
-Je comprend parfaitement. fit Lionel. Mais ce qui ne m'est pas habituel, c'est de voir quelqu'un avec des oreilles aussi mignonne que les tiennes ... je peux les toucher à nouveau ?
Sasha gigota.
La demande de Lionel avait l'air de le prendre de court... mais il finit par baisser la tête.
Lionel s'approcha et pris son attitude pour une invitation.
Pendant qu'il jouait avec les oreilles de Sasha, celui-ci continua ces questions :
-Dis-moi, Lionel ... comment arrives-tu a accepté tes frènésies ?
Il haussa les épaules :
-Je les accepte, tout simplement. Elles font parties de moi depuis toujours. Tu sais, Sasha, je ne te connais que depuis peu, mais j'en sais suffisament pour te dire que tant que tu ne cherches pas le vrai problème, tu ne pourras pas avoir la bonne solution.
J'étais complétement d'accord avec son raisonnement.
Je m'étira, lasse d'être assise et m'exclama en me levant :
-Bon ... c'est pas tout ça, mais on fait quoi ? Je commence à m'ennuyer !
C'est là que je vis la porte de Sasha.
-Ta porte est là ! le prévins-je.
Tout comme Cal, Lionel s'arrêta de le taquiner et s'approcha de la porte, pour l'inspecter.
Il essaya de la traverser, mais il passa au travers.
-C'est comme traverser une illusion ! s'exclama t'il, fasciné.
-Sasha, il est temps que t'y aille ! m'exclamais-je, en le prenant dans mes bras. A bientôt !
Alors qu'il se dirigeait vers la porte, ces attributs de chat disparurent.
Lorsqu'il la traversa, la porte disparut elle aussi.

Crocs SucrésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant