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Cal, Sasha et d'autres personnes que je ne connaissais pas étaient là, m'observant, inquiet.

Je me détacha de celui en qui, je venais de pénétrer mes crocs.

Nicolas.

Nicolas était là, le cou déjà en train de guérir.

Je venais de me nourrir.

Je venais de me nourrir et d'avaler du sang.

Et je n'étais même pas dégoûter !

-Qu'est-ce que ... ? dis-je d'une voix rauque.

Nicolas fondit sur moi :

-Lily ...

Il me serra fort.

Et je me rendis compte que quelque chose clochait.

Je ne sentais plus l'empreinte.

Plus du tout.

Je le serra en retour, par politesse, puis le lâcha et l'observa, d'un regard nouveau.

Aoi s'approcha :

-Lily, tout va bien ?

Je le dévisagea, avant de tendre mes bras dans sa direction.

Sans poser de question, il me prit, comme une princesse, et m'amena dans le manoir, au premier étage.

Lys m'emmena dans la douche et m'aida à me laver.

Elle discutait beaucoup pour combler le vide.

Je n'avais pas prononcer un mot de plus.

Lorsque je fus prête, je sortis de ma chambre et redescendis.

Lorsque j'aperçut Sasha et Cal, je m'avança vers eux et les enlaça, heureuse.

-Tu ne peux pas parler ? me demanda sasha.

Ces yeux reflétaits une sincère inquiétude.

Je lui tapota la tête en souriant.

Cal s'approcha avec un autre garçon, bien plus vieux que lui.

-Lily, je te présente Axel, le frère à Aria. C'est lui qui t'a ramené, d'une certaine manière.

Je lui serra la main en souriant.

-Enchanté, Lily. Il s'en est fallut de peu ! Tu avais déjà arrêter de respirer, lorsque je suis arriver... un peu plus et je pensé déjà me faire tuer prochainement par Aria...

Devant mon regard interrogateur, Cal expliqua :

-Aria est allé voir Sasha et lui a expliqué ce qu'il fallait faire pour te réveiller. Je ne sais par quels tours ils ont réussis à me trouver, mais ils m'ont embarqué avec eux, au cas où.

Aoi frappa dans ces mains :

-Ces retrouvailles sont bien belle, mais elle doit se nourrir ! Lily, tu vas mieux ?

J'hocha la tête, avançant vers la salle à manger.

Je m'assis face à Cal, Sasha a mes côtés, comme dans mon rêve.

Cela me fit sourire.

Aoi m'apporta tout un tas de chose sucrée.

Je pris une bouchée d'opéra, un peu hésitante.

Mon sens du goût avait-il changer, après que je me sois éveiller au sang ?!

-Essaye ! s'exclama Sasha en m'observant, toujours aussi inquiet.

J'inspira un bon coup, puis mis la douceur dans ma bouche.

Le goût du chocolat inonda ma bouche, à mon grand soulagement.

Je me mis à manger tout pleins de sucrerie, jusqu'à n'en plus pouvoir, heureuse.

Je finis le tout, avec un bon chocolat chaud.

-Ca fait du bien ... chuchotai-je.

-Tu as retrouvé des couleurs ! Je suis content que tu ailles mieux ! s'exclama Sasha, en se mettant contre moi. En te voyant dans le cerceuil, j'ai cru qu'il était trop tard...

-Moi aussi. Alors qu'on arrivait, tout le monde était paniqué ! Ne nous refais plus jamais de frayeur comme celle-la ! s'exclama Cal, me mangeant des chips.

-En tout cas, ça n'a pas l'air de t'avoir coupé l'appétit, contente pour toi ! dis-je, un peu véxer.

Il me fit un sourire en coin, sans rien dire.

J'apperçu Nicolas, discutant avec le frère d'Aria ... Axel ?!

L'air à la fois mature et enfantin, il ne ressemblait pas du tout à Aria, physiquement.

-C'est vraiment le frère d'Aria ? demandai-je.

-J'ai pensé la même chose, en le rencontrant ... mais ils ont le même caractére de cochon ! s'exclama Cal en riant.

-Dis, donc, monsieur l'ange ! Tu ferais bien de me dire les choses en face, si tu parles à mon propos ! fit Axel en le regardant droit dans les yeux.

Tout sourire, Cal le toisait, acceptant la provocation.

-Si vous voulez vous battre, le jardin serait mieux qu'une salle à manger ... dis-je simplement.

Ils m'observèrent puis pouffèrent :

-A force de se provoquer l'un et l'autre, on est arrivé à un terrain d'entente, ne t'inquiète pas. Cal n'est pas aussi bête et tétue qu'il n'y parait ! fit Axel.

-Tu es tombé sous mon charme ? Fit Cal, taquin.

Leur petite provocation me fit rire. Rire jusqu'au larme.

J'étais vivante. J'étais guérris. J'étais de retour dans mon propre corps. Je n'étais plus seule. Je n'étais plus dans ce monde incertain.

Je riais, pour tout cela à la fois.

Crocs SucrésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant