Crocs Sucrés

62

Comme la première fois, elle se leva, les yeux toujours fermer, et vint s'asseoir en face de moi.
Son étrange chat apparut à son tour et s'approcha de moi, l'air curieux.
Il sauta sur la table pour venir se mettre sur mes genoux.
Emerveiller pas ces couleurs et ces flammes, je me mis à le caresser délicatement.
Il se laissait faire, m'encourageant même à aller plus loin.
Il ronronnait en silence, vibrant comme un vrai chat.
Je fis apparaître une brin de blé et le secoua devant lui.
Il se prit au jeu et fit tout pour l'attraper, joueur.
Alors qu'il avait réussi à l'attraper, il se mit à me lécher.
-Arrête ! Hahaha ... tu me chatouilles ! m'exclamais-je en riant.
-Lily ! entendis-je.
Aria avait ouvert les yeux, m'observant surprise.
-Re-bonjour Aria ! dis-je en riant. Je ne pensais pas te revoir aussi vite !
-Je t'avoue que je pensais pareil ... me répondit-elle en souriant.
Je sentais qu'elle avait changer. Elle paraissait plus forte, moins perdu.
-Tu as l'air d'aller mieux. Il s'est passé quelque chose de bien ?
Elle hocha la tête et m'avoue que son frère lui avait raconter toute la vérité sur son passé qui avait été effacer.
Enfin, tout ce qu'il savait, car il restait des zones d'ombres... mais elle m'annonça aussi quelque chose qui me fit l'effet d'une bombe dans le ventre : Nicolas avait été capturer par les chasseurs et Aria l'avait rencontrer ! Heureusement, elle ne lui avait rien dit sur mon état et le lieu où je me trouvais ... mais apprendre qu'il n'avait pas tourner la page pour essayer de s'empreinter de quelqu'un d'autre me rendit à la fois triste et heureuse... elle me raconta aussi sa semi-transformation presque achever.
-Je vois ... Nicolas t'a trouvé. Merci d'avoir respecter mon souhait ... mais est-ce que tu vas bien ?
-Oui, pourquoi ? me demanda t'elle, l'air de ne pas comprendre.
-Si tu es ici, alors que ta tante t'a dit que les Sicarius n'avait pas besoin de dormir ... c'est que ta transformation n'est pas totalement terminé...
-C'est... vrai... fit-elle, en prenant conscience.
La voyant sombrer de plus en plus dans le perssimisme, je chercha mes mots :
-Je n'ai pas dit sa pour ... je ...
Elle secoua la tête :
-Ne t'en fais pas. C'est peut-être juste à cause du choque d'enfin savoir la vérité sur ma mémoire effacer ... je ne me suis jamais remise en queston pour essayer de savoir ce qui s'était produit avant ... je ... j'avais peur de n'avoir rien ... aucun souvenir ... être vide est une senssation assez horrible ... j'ai toujours éviter d'y penser ...
-Je suis sur que tu retrouveras la mémoire ! Une mémoire sceller n'est pas effacer mais enfermer au fond de la personne ! Et si tu allais voir le Roi Bleu ? Je suis sur qu'il t'aidera !
-Tu le connais ? fit-elle, surprise.
-Plus ou moins ... dis-je, vaguement.Je ne savais pas trop comment expliquer le fait d'avoir rencontrer son père dans ce même paysage, il y a longtemps...
-Je dois t'avoué que je n'ai presque aucune nouvelle de ce qui se passe dehors. Peux-tu m'en dire plus ? Moi je vivais à Draveille, une petite ville de France, en banlieu Parisienne. Par rapport aux chasseurs avez-vous des nouvelles du nid se trouvant là bas ?
Elle secoua la tête :
-On m'a exclu tellement longtemps de la communauté que je ne sais pas grand chose ... désolé.
-Ne t'en fais pas ... c'est pas grave ... sinon tu peux me parler des nouvelles technologies ? Des stars ? Des nouvelles pâtisseries ? Ont-ils enfin découvert Nessie ?
Elle rit et se mit à me raconter tout ce qu'elle savait.
On discuta un bon moment, tout en jouant avec son chat qui faisait des aller-retour entre nous, demandant des caresses.
Soudain, alors que je le caressais, il se redressa, me faisant sursauter.
Ces poils se redressèrent et il feula, comme s'il allait cracher une boule de feu, tout enfixant un point derrière Aria.
Je suivis son regard et en effet : une nouvelle porte était apparut.