Crocs Sucrés

75

Inquiéte, je m'approcha de lui.
Je m'assis par terre, et le prit sur mes genoux, délicatement, tout en le caressant.
-Sasha, Sasha ! appelai-je. Est-ce que ça va ? Sasha ?
Au son de ma voix, ses oreilles bougèrent.
Puis, petit à petit, ils reprient forme humaine.
-Sasha ! Sasha !
Son visage entre mes mains, j'essayais de le réveiller.
Il se frotta les yeux en ronchonnant quelque chose.
Je ne compris qu'un "encore cinq minutes", avant qu'il n'eut l'air de se rendormir.
Je me mis à lui caresser les cheveux, patiente.
Moi-même, j'étais la première a ronchonner, lorsqu'on essayait de me lever soudainement !
Je comprenais donc, qu'il avait peut-être besoin d'un peu de temps, pour émerger.
D'un coup, après quelques minutes, il se redressa, me faisant sursauter.
-Pardon, désolé ! s'excusa t'il.
Je secoua la tête :
-Ne t'inquiéte pas, je voyais bien que tu étais fatiguer ! Mais quand je t'ai vu arriver en chat, j'ai cru qu'il t'était encore arriver quelque chose...
Il tourna la tête, et me dévisagea, l'air surpris :
-Lily ? Je suis revenu, ici ?
-On dirait bien ! dis-je en riant. Sa tête reflétait un véritable ébahissement ... s'en était comique !
-Euh ... ? fit-il.
Je me rendis compte que sa stupeur ne s'était pas affaiblis, en voyant le paysage qui nous entourait.
-Ah, ça ? Je m'ennuyais un peu, alors je voulais m'amuser ! Tu veux venir en faire une, avec moi ?
Il remit son regard sur les attractions, pas très rassurer.
-Ne t'inquiète pas, c'est sans danger ! m'exclamais-je en faisant un sourire engageant.
Il finit par hocher la tête, et on se leva.
On marchait parmis les attractions.
Vu l'air qu'il avait eut, il ne devait pas être habituer à ce genre d'endroit.
Je décida donc, de le faire commencer par une attraction amuse-bouche, c'est à dire, une attraction qui ne rend pas trop malade ...
On s'approcha donc, du train rapide.
-Je monte avec vous ! s'exclama Lionel, en réapparaissant derrière nous.
Je ris :
-Tu es devenu un véritable enfant, à force de faire toute ces attractions ! Au début tu paraissais beaucoup trop sérieux ! Sa contraste énormément !
-C'est pas bien ? demanda t'il.
-Si, si ! D'ailleurs, Lionel, je te présente Sasha. Sasha, je te présente Lionel.
Je me rendis compte, que j'avais fais beaucoup de présentation, depuis que j'étais ici.
J'avais rencontrer beaucoup de gens ... était-ce, finalement mon destin de finir ici et de guider et conseiller au mieux ceux qui venaient me rendre visite ?!
Lorsque je sortis de mes pensées, Lionel et Sasha étaient encore en train de se dévisageaient.
Puis Sasha demanda :
-As-tu des écailles ?
La tête de Lionel et la question soudaine me fit pouffer ... mais je ne réussi pas à me calmer.
Je partis donc, dans une hilarité incontrôlable.
Je pleurer de rire, tellement que la décomposition de Lionel, qui depuis le début, possédait un masque d'indifférence était maintenant plus "humain".
J'essuyais mes larmes, mais d'autres apparaissaient, ne me laissant aucun répit.
Ils continuèrent la discussion, mais j'étais trop occupé à me tenir le ventre, qui commençait à me faire mal, pour écouter.
Au bout d'un moment, je pris une grande inspiration, me forçant à me calmer.
-Bon, dis-je pour m'éviter un nouvelle élan d'hilariter, on le fait ce tour ?
Ils hochèrent la tête et me suivirent.
Pour ne pas traumatisait Sasha, on s'assit au deuxième rang du train.
Lionel était partit s'asseoir au tout dernier rang.
Lorsqu'on fut bien installer, l'attraction commença.
Comme d'habitude, je me mis a hurlé, sous le coup des sensations.
D'ailleurs, au milieu de l'attraction, j'entendis les hurlements et le rire de Sasha, se joindre aux miens.
Lorsque l'attraction finit, je soupira de bonheur :
-C'était trop bien !!! Le dernier looping était extra !
Je vis Lionel s'avançait vers nous.
C'est là que je remarqua le changement.
Sasha n'allait pas apprécier, mais c'était trop tard...
Lionel tendis la main à Sasha et l'aida a sortir.
Lorsque je sortis à mon tour, Lionel, intriguait, commença a toucher les oreilles de chat de Sasha, qui étaient sorti.
-Arrête ! Ca chatouille ! Qu'est-ce que tu me ...
Je vis sur son visage, qu'il s'était lui aussi, enfin aperçut du changement.
Il avait l'air mal, à présent.
Une larme coula sur sa joue, faisant reculer Lionel, mal à l'aise :
-Sasha, ça va ? Je suis désoler, j'ai fais quelque chose qui ne fallait pas ?
Pris d'un élan de compassion, je m'approcha et le pris dans mes bras :
-Tout va bien, Sasha. Tout va bien...
Apparemment l'hypothése que nous sommes tous en pleines transformations, étaient peut-être erroner.
La véritable raison de notre présence ici, était que, très certainement, nous n'arrivions pas a accepter une partie de nous-même.
Cela expliquerait beaucoup de chose, dont la présence de Lionel...
-Pourquoi a t'il des attributs de chat, soudainement ? demanda Lionel, intriguer.
Sasha me serrer fort contre lui, comme si j'étais un refuge.
Il tendis ces oreilles, sur ces gardes.
Je m'éloigna de lui, et lui tapota la tête :
-Sasha, qu'est-ce qui a bien pu te contrarier à ce point ?
Il secoua la tête, l'air desemparer.
L'émotion lui barrer peut-être les mots ?!
Lionel s'approcha de moi et me chuchota :
-Une petite douceur, pourrait peut-être adoucir un peu son état, non ?
Je compris l'allusion et fis apparaitre une barbe à papa, bien colorée.
Il l'a prit et la tendis à Sasha :
-Pour reparler, tu devrais t'apaiser un peu...
Sasha eut l'air de vouloir dire quelque chose, mais se ravisa et pris la barbe à papa, en le remerciant d'un hochement de tête.
Vu l'ambiance, je compris qu'on n'était pas prêt a retourné dans les attractions.
Je fis donc apparaître un long canapé et plusieurs fauteuil, où l'on s'assit.
Sasha s'assit à mes côtés, pendant que Lionel s'asseyait face à moi.
-Puis-je te demander plus de détail  ?Depuis le début, je me pose pas mal de question, sur l'endroit ... commença t'il.
Je souris :
-Lionel, tu n'es pas le premier et tu n'es pas le dernier à me poser la question ...
Et je me mis à lui raconté mon histoire, la façon dont je m'étais retrouver ici, ma rencontre avec chaque membre du Septuor, annoncer par Cal et tout le reste.
Il m'avait écouter attentivement, sans m'interrompre.