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Je soupira et fis la planche, pour me détendre et me reposer un peu.
Je respirais de manière appuyer et ferma les yeux.
Cette tempête attendait quelques chose, s'en était certain.
Tout comme le chat d'Aria, cette tempête faisait partie de moi, de mon monde intérieur.
Devais-je l'accepter ?
Qu'est-ce que cette noirceur annoncait ?
Etait-ce mon côté vampire, que je combattais depuis ma naissance ?
Etait-ce mon dégoût ?
Curieuse et n'ayant vraiment rien à perdre, je compris que la seule solution était d'accepter ce cyclone.
Tout comme Aria, qui devait accepter sa part Sicarius.
Tout comme Cal, devait accepter son ancienne vie et ses deux facettes.
Tout comme Jenne, qui devait accepter son destin.
Tout comme Sasha, qui devait accepter son côté chat.
Tout comme Lionel devait accepter son mode de vie et sa vérité intérieur.
Tout comme le dragon, qui devait certainement lui aussi, accepter une part de lui-même.
Tout comme eux, je devais m'accepter.
J'étais née comme cela, je ne pouvais pas le changer.
Alors pourquoi se battre contre ?
On ne choisissait pas sa manière de naître, mais on choisissait son mode de vie et son comportement.
On choisissait même sa manière de mourir, c'est un fait.
Je me décida donc.
-Accepter ou combattre ? dis-je en rouvrant les yeux.
Je me remise droite, face à la tempête.
Elle tournoyait sur elle-même de droite à gauche.
Elle inversait le temps.
Des particules noirs faisait partie de ce cyclone.
Je m'approcha, doucement.
Je décida de la prendre, non pas comme quelque chose d'effrayant, mais comme un annimal appeuré (même si en vérité, c'est surement moi qui paniquer le plus !).
Je nageai doucement, donc, vers ce cyclone qui ne bougeait pas.
-Tout va bien, je suis là ! Tout va bien, j'arrive ... je suis bientôt prêt de toi ...
Je continuais à dire cela à voix hautes.
Même si cela avait l'air complétement débile, par ce qu'en vérité, c'était comme de parler à un mur ou à un arbre, au moins, cela avait le pouvoir de me rassurer.
Je me retrouva devant le cyclone.
Etant assez proche pour le toucher, je leva la tête.
Il paraissait immense, vu de près.
J'inspira et avança mes bras.
-Vient, tout va bien ! encourageais-je, autant pour lui, que pour moi.
A peine le touchais-je, que je sentis une griffure.
-Aie ... dis-je simplement.
Le cyclone recula légèrement.
Il ne me voulait aucun mal, j'en était certaine, à présent.
-Allez, vient, n'aie pas peur, tu ne me feras aucun mal !
Je me remis proche de lui et y mis mes deux bras.
Une bourasque entière se leva, et je me retrouva au coeur du cyclone, dans le vide.
Je n'avais ni chaud, ni froid.
Les particules noirs commencèrent à gravité autour de moi.
-Venez, je n'ai plus peur ! m'exclamais-je, soudain euphorique.
Toute les particules venairent à moi, et s'enroulèrent tout autour de mon corps.
Une fois que j'en fus recouverte entièrement, je ferma les yeux et m'arrêta de respirer.
J'étais parfaitement calme.

Crocs SucrésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant